
Dans le cadre de la protection de l'enfance contre les dangers de l'internet, le procureur général de Caroline du Nord, Roy Cooper, qui a travaillé conjointement avec celui du Connecticut, estime que c'est également dans l'intérêt de Facebook que de proposer un réseau qui soit débarrassé de ces menaces.
L'effort mené par le réseau social et sa participation dans l'examen de ce problème a immédiatement été confronté aux résultats donnés par MySpace quelques jours plus tôt. Le grand rival avait en effet déclaré que 90 000 comptes avaient été fermés sur les mêmes bases de protection de la jeunesse en l'espace de deux ans.
L'an passé, les deux procureurs généraux avaient souhaité la mise en place de meilleurs systèmes de vérification pour découvrir l'âge des utilisateurs et prévenir par exemple la possibilité de rechercher, pour les adultes, des profils de membres âgés de moins de 18 ans.
Chris Kelly, qui est en charge de la sécurité et de la vie privée pour Facebook a déclaré que les recoupements ayant permis l'identification des délinquants sexuels ont été multiples. Ils ont notamment croisé des rapports d'utilisateurs dans une collaboration étroite avec des organismes d'application de la législation ainsi que le registre national des délinquants sexuels.
Pour lui, Facebook met l'accent sur le vrai nom et la réelle identité des personnes, pour dissuader les délinquants sexuels de s'inscrire, et les empêcher de nuire. Début février, un autre pas en avant a été fait dans ce sens, et selon la politique d'utilisation, les délinquants sexuels ne sont pas autorisés à disposer d'une page Facebook. « Notre optique est d'effacer les délinquants sexuels quand ils sont signalés ou identifiés, par tous les moyens », conclut Kelly.