Comme d’habitude, de nombreuses demandes de brevets finissent par atterrir dans les mains du grand public. Des firmes comme IBM, Microsoft ou Apple effectuent de nombreuses demandes et, même si elles ne sont pas toutes acceptées, elles permettent de suivre l’évolution de certains travaux. C’est le cas notamment pour Apple, qui prévoit probablement de cacher les webcams derrière les écrans de prochaines machines.
À l’exception du Mac Pro et du Mac Mini, tous les ordinateurs de la firme à la pomme, et en particulier les portables, disposent d’une webcam maison intégrée et située au-dessus de la dalle de l’écran. L’iSight, comptant actuellement 2 mégapixels, était auparavant un périphérique vendu séparément, mais Apple a décidé d’en faire un instrument intégré pour constituer un argument de vente supplémentaire.
Il est vrai que la solution maison est interconnectée : la plateforme matérielle est parfaitement mélangée au logiciel. Du coup, n’importe quel ordinateur portable acheté permet d’utiliser la webcam pour des vidéoconférences, sous iChat notamment. Mais Apple ne semble pas tellement ravie du résultat, notamment parce qu’un utilisateur en train de se filmer se voit toujours d’au-dessus, et non en face. La société a donc cherché à changer cette utilisation « non naturelle » de la webcam.
Pour que l’utilisateur ait l’air de se regarder dans un miroir, il faudrait que la webcam soit placée dans le meilleur des cas au centre de l’écran. Évidemment, on ne peut pas placer un objectif à cet endroit puisque cela masquerait une portion de l’écran. Apple travaille donc à placer la webcam derrière l’écran, en couplant cette position à une technique permettant à l’objectif de capter l’utilisateur.
Comment faire pour que la caméra puisse voir l’utilisateur sans que ce dernier soit perturbé par une quelconque technique ? Il faut en effet en théorie que l’écran soit éteint ou qu’une zone transparente soit créée afin de laisser passer l’image. En fait, le système dans on intégralité pourrait combiner les images reçues de plusieurs webcams. Durant un laps de temps très court, la partie de l’écran devant laquelle se situe l’un des objectifs devient sombre, pour laisser passer la lumière naturelle. L’intervalle est volontairement très court pour que l’utilisateur n’ait la sensation de rien. Mais ces « trous noirs » sont répétés à grande vitesse sur plusieurs webcams, qui recombinent alors l’image originelle.
Cela est particulièrement vrai pour la vidéo, qui demande un flux d’images. Le brevet parle d’ailleurs d’éteindre et rallumer l’écran de manière très rapide. Il faut bien sûr voir en pratique ce que rendrait cette technologie, mais il s’agit, selon Apple, de pouvoir regarder l’interlocuteur dans les yeux en lui rendant exactement la même impression. Aujourd’hui, on regarde l’écran pour voir le visage de l’autre, et donc pas dans la webcam. On regarde toujours « ailleurs ».
Le brevet précise que cette technologie pourrait être utilisée dans les ordinateurs portables et de bureau, mais également dans des appareils embarqués comme… les téléphones mobiles. Maintenant, le brevet devient encore plus intéressant si on le recoupe avec une arlésienne dans le monde de l’iPhone : l’arrivée de la vidéoconférence. On peut parfaitement imaginer qu’Apple intégrerait cette webcam spéciale derrière l’écran de son téléphone, et qu’il suffirait de regarder ce dernier pour déclencher une vidéoconférence relativement naturelle. Apple ne souhaite pas en effet « défigurer » la face avant de son appareil avec un objectif visible.
On pourrait presque croire que le brevet a été déposé par les services secrets…
À l’exception du Mac Pro et du Mac Mini, tous les ordinateurs de la firme à la pomme, et en particulier les portables, disposent d’une webcam maison intégrée et située au-dessus de la dalle de l’écran. L’iSight, comptant actuellement 2 mégapixels, était auparavant un périphérique vendu séparément, mais Apple a décidé d’en faire un instrument intégré pour constituer un argument de vente supplémentaire.
Il est vrai que la solution maison est interconnectée : la plateforme matérielle est parfaitement mélangée au logiciel. Du coup, n’importe quel ordinateur portable acheté permet d’utiliser la webcam pour des vidéoconférences, sous iChat notamment. Mais Apple ne semble pas tellement ravie du résultat, notamment parce qu’un utilisateur en train de se filmer se voit toujours d’au-dessus, et non en face. La société a donc cherché à changer cette utilisation « non naturelle » de la webcam.
Pour que l’utilisateur ait l’air de se regarder dans un miroir, il faudrait que la webcam soit placée dans le meilleur des cas au centre de l’écran. Évidemment, on ne peut pas placer un objectif à cet endroit puisque cela masquerait une portion de l’écran. Apple travaille donc à placer la webcam derrière l’écran, en couplant cette position à une technique permettant à l’objectif de capter l’utilisateur.
Comment faire pour que la caméra puisse voir l’utilisateur sans que ce dernier soit perturbé par une quelconque technique ? Il faut en effet en théorie que l’écran soit éteint ou qu’une zone transparente soit créée afin de laisser passer l’image. En fait, le système dans on intégralité pourrait combiner les images reçues de plusieurs webcams. Durant un laps de temps très court, la partie de l’écran devant laquelle se situe l’un des objectifs devient sombre, pour laisser passer la lumière naturelle. L’intervalle est volontairement très court pour que l’utilisateur n’ait la sensation de rien. Mais ces « trous noirs » sont répétés à grande vitesse sur plusieurs webcams, qui recombinent alors l’image originelle.
Cela est particulièrement vrai pour la vidéo, qui demande un flux d’images. Le brevet parle d’ailleurs d’éteindre et rallumer l’écran de manière très rapide. Il faut bien sûr voir en pratique ce que rendrait cette technologie, mais il s’agit, selon Apple, de pouvoir regarder l’interlocuteur dans les yeux en lui rendant exactement la même impression. Aujourd’hui, on regarde l’écran pour voir le visage de l’autre, et donc pas dans la webcam. On regarde toujours « ailleurs ».
Le brevet précise que cette technologie pourrait être utilisée dans les ordinateurs portables et de bureau, mais également dans des appareils embarqués comme… les téléphones mobiles. Maintenant, le brevet devient encore plus intéressant si on le recoupe avec une arlésienne dans le monde de l’iPhone : l’arrivée de la vidéoconférence. On peut parfaitement imaginer qu’Apple intégrerait cette webcam spéciale derrière l’écran de son téléphone, et qu’il suffirait de regarder ce dernier pour déclencher une vidéoconférence relativement naturelle. Apple ne souhaite pas en effet « défigurer » la face avant de son appareil avec un objectif visible.
On pourrait presque croire que le brevet a été déposé par les services secrets…
