Facebook se retrouve dans une délicate position en Australie, entre les membres d'un groupe ouvertement raciste et leurs opposants. Le site tente de modérer les messages insultants, mais n'a toujours pas supprimé des groupes ouvertement xénophobes.
Beaucoup d'opposants militants contre les groupes racistes ont été menacés de violence physique par l'intermédiaire du réseau social. Et pour cause, leur groupe virtuel subsistent encore sur Facebook, malgré les demandes de suppression de nombreux utilisateurs.
On peut encore voir actuellement plusieurs groupes dont la connotation raciste n'est même pas camouflée sur le site social : « Fuck Islam », « I Hate Israel », « You're in Australia ... SPEAK ENGLISH!!! », « Aussie Pride!!! Love it or GET THE FUCK OUT », « Learn the Aussie Language, Respect Our Way Of Life, IT's NOT HARD!!!!! », « Respect Australia or FUCK OFF! », « Asian drivers should be forced to display A-Plates » ou encore « I cannot tolerate SOUTH AFRICAN ACCENT ».
En compétition pour le grand prix du pire nom de groupe, on retrouve aussi une sympathique réunion de membres baptisée « I'm not apologizing for shit u fucking abo's - this is our country now! », qui s'adresse directement aux aborigènes australiens : « Je ne m'excuserai de rien, p*** d'aborigènes, c'est notre pays désormais ». Un groupe qui existait encore hier, et que Facebook ne semble toujours pas avoir supprimé, alors que plusieurs membres formulent depuis des mois des demandes dans ce sens, sans réponse de la part du site.
Facebook semble s'en tenir à cette attitude, déclarant que sa politique est de laisser libre cours au débat, même sur des sujets controversés. Le site affirme ne pas constater ici de raisons suffisantes pour supprimer un groupe, cependant : « Facebook va enquêter, et supprimera tout contenu violant les conditions d'utilisation ». Mais pas les groupes précédents, alors que les conditions d'utilisation interdisent les propos insultants et racistes. Surprenant.
Beaucoup d'opposants militants contre les groupes racistes ont été menacés de violence physique par l'intermédiaire du réseau social. Et pour cause, leur groupe virtuel subsistent encore sur Facebook, malgré les demandes de suppression de nombreux utilisateurs.

En compétition pour le grand prix du pire nom de groupe, on retrouve aussi une sympathique réunion de membres baptisée « I'm not apologizing for shit u fucking abo's - this is our country now! », qui s'adresse directement aux aborigènes australiens : « Je ne m'excuserai de rien, p*** d'aborigènes, c'est notre pays désormais ». Un groupe qui existait encore hier, et que Facebook ne semble toujours pas avoir supprimé, alors que plusieurs membres formulent depuis des mois des demandes dans ce sens, sans réponse de la part du site.
Facebook semble s'en tenir à cette attitude, déclarant que sa politique est de laisser libre cours au débat, même sur des sujets controversés. Le site affirme ne pas constater ici de raisons suffisantes pour supprimer un groupe, cependant : « Facebook va enquêter, et supprimera tout contenu violant les conditions d'utilisation ». Mais pas les groupes précédents, alors que les conditions d'utilisation interdisent les propos insultants et racistes. Surprenant.