
Le document en notre possession dresse la liste de ses multiples avantages, bien connus : allègement des charges pour les entreprises, flexibilité pour les employés, réductions des déplacements, et donc des émissions de gaz à effet de serre. Une liste non exhaustive. Éric Besson propose aussi de définir « un cadre souple adapté à la diversité des situations liées au travail en réseau ». Concrètement, il s’agira de formaliser les conditions de télétravail dans le contrat de travail du salarié, de même, point épineux, serait défini une présomption d’accident du travail en cas d’incident à domicile.
Le secteur public montrera l’exemple
Besson propose que le secteur public montre l’exemple. Début 2009, une étude va être lancée pour identifier les postes et les fonctions dans le secteur public pouvant faire l’objet de télétravail, que ce soit à domicile, en nomadisme ou en télécentre.
Des opérations pilotes devraient même être lancées la même année dans chaque ministère « afin de tester les différents outils et modalités du télétravail en vue d’un développement de cette pratique dans les années à venir ». Cela passera encore par l’adaptation des infrastructures pour sécuriser l’accès à distance aux systèmes d’informations des administrations par les agents.
Une journée symbolique
Autre aiguillon pour pousser ce mode d’organisation : la création d’une rubrique « offre d’emploi télétravail » dans le panel des offres de l’ANPE. Le secrétaire d'État à l’Économie Numérique propose également de lancer une initiative « un jour par semaine, je travaille chez moi ». Une initiative symbolique qui ne concernera qu’une toute petite portion des entreprises aptes à assumer une telle opération. Pour chapeauter le tout, un inévitable groupe de travail sur le télétravail (sic) sera nommé sous l’autorité du premier ministre afin de définir les actions de développement. Nul ne sait s’il travaillera à distance.