24 600 personnes devront quitter leur poste parmi les employés du nouveau couple et géant du service informatique HP-EDS, qui compte à ce jour près de 330 000 salariés. Si une partie non négligeable – environ la moitié – est située uniquement aux États-Unis, nous venons d'apprendre que la région EMEA (Europe, Proche-Orient et Afrique) sera durement touchée, avec 9330 femmes et hommes licenciés d'ici à trois ans. Un chiffre qui pourrait cependant évoluer avec le temps.
Comme précisé il y a quatre jours, les syndicats français s'inquiétaient du sort des employés français et européens, attendant vivement la réunion du 25 septembre à Londres, censée détailler en partie la vague de licenciements du Vieux Continent en priorité.
« Au moins 500 départs en France » étaient ainsi prévus par Jean-Paul Vouiller de la CFTC. « Je pense qu'ils veulent tout simplement couper les coûts férocement pour rentabiliser leurs investissements ». Quant à la CGT (HP et EDS), cette dernière s'est montrée particulièrement virulente : « Au vu de la situation financière d’HP, aucune suppression de poste n’est acceptable ».
La fameuse réunion a ainsi eu lieu hier de l'autre côté de la Manche. Hewlett-Packard étant l'acquéreur, les employés principalement touchés seront donc ceux issus d'EDS, à 90 % selon HP. Si aucun détail pays par pays n'a été divulgué – nous devrions en savoir plus le mois prochain – au grand dam des syndicats, ces derniers sont passés de l'inquiétude à l'offensive.
CFTC (HP et EDS) : « Nous sommes totalement déterminés à utiliser tous les moyens d'actions à notre disposition pour que les salariés des deux sociétés vivent cette fusion et ne la subissent pas. Les projets de licenciements en Europe liés au rachat d'EDS frapperont par ordre d'importance l'Angleterre, l'Italie, l'Allemagne et la France » précise la confédération.

« Au moins 500 départs en France » étaient ainsi prévus par Jean-Paul Vouiller de la CFTC. « Je pense qu'ils veulent tout simplement couper les coûts férocement pour rentabiliser leurs investissements ». Quant à la CGT (HP et EDS), cette dernière s'est montrée particulièrement virulente : « Au vu de la situation financière d’HP, aucune suppression de poste n’est acceptable ».
La fameuse réunion a ainsi eu lieu hier de l'autre côté de la Manche. Hewlett-Packard étant l'acquéreur, les employés principalement touchés seront donc ceux issus d'EDS, à 90 % selon HP. Si aucun détail pays par pays n'a été divulgué – nous devrions en savoir plus le mois prochain – au grand dam des syndicats, ces derniers sont passés de l'inquiétude à l'offensive.
CFTC (HP et EDS) : « Nous sommes totalement déterminés à utiliser tous les moyens d'actions à notre disposition pour que les salariés des deux sociétés vivent cette fusion et ne la subissent pas. Les projets de licenciements en Europe liés au rachat d'EDS frapperont par ordre d'importance l'Angleterre, l'Italie, l'Allemagne et la France » précise la confédération.