
Le problème est que l’App Store est entouré de règles, mais que celles-ci ne sont pas forcément claires pour tout le monde. Le cas de l’application « Podcaster » est un exemple : elle permettait de s’inscrire et de gérer des podcasts, mais également de les télécharger et de les lire en streaming. Comme chaque application, Podcaster a été soumis pour approbation puis, après une certaine période, a été rejeté. La raison invoquée par Apple était que le logiciel dupliquait une fonction existante dans iTunes, ce qui est effectivement une cause de rejet.
Le rejet en cas de duplication d’une fonction déjà existante est connu, mais il est flou. Dans le cas de Podcaster par exemple, les possibilités étaient bien plus grandes que celles offertes par iTunes. Malheureusement, il a fallu attendre que l’application soit finalisée et proposée pour faire face au refus. Un problème qui fait souhaiter par plusieurs développeurs une plus grande transparence des règles, mais surtout un procédé qui permettrait d’obtenir un avis favorable ou défavorable avant que le développeur ne se lance dans des jours, semaines ou mois de travail.
L’App Store provoque des remous dans la communauté des développeurs car Apple reste finalement seul maître à bord, ayant plus ou moins droit de vie et de mort sur chaque proposition. Maintenant que certains développeurs affichent clairement leur frustration, Apple enfonce le clou en rappelant désormais dans ses lettres de rejet que l’ensemble de « l’information contenue dans ce message est sous accord de non-divulgation ».
Éteindre le feu de ces frustrations à coup de NDA (Non Disclosure Agreement - Accord de non-divulgation) n’est sans doute pas la meilleure des issues : les développeurs qui voient leur application rejetée pour des raisons obscures ne pourront pas davantage donner de détails sur ce sujet, quand ils en ont.