24 600 emplois seront supprimés chez Hewlett-Packard dans les trois années à venir. L'annonce, réalisée la semaine dernière, a fait grand bruit, tombant "par hasard" en période de crise financière. Si la moitié de ces emplois éradiqués seront suivis d'embauches dans d'autres secteurs, et si les principaux pays touchés par cette vague de licenciements sont les États-Unis (à 50 %) et le Royaume-Uni, la France devrait, elle aussi, subir l'impact du rachat d'EDS par HP.
Comptant 6400 salariés dans l'Hexagone, dont près de 2000 issus d'EDS, Hewlett-Packard France pourrait bien perdre plusieurs centaines d'emplois. « Au moins 500 départs en France » sont ainsi prévus par Jean-Paul Vouiller de la CFTC. « Je pense qu'ils veulent tout simplement couper les coûts férocement pour rentabiliser leurs investissements ».
Ce chiffre de 500 pourrait néanmoins être une valeur de base. Jean-Paul Garagnon, délégué syndical SUD chez EDS France, n'est ainsi guère optimiste : « c'est un ordre de grandeur, mais l'on peut aussi s'attendre à beaucoup plus ».
À l'instar des autres pays touchés par ces licenciements, devraient être concernés la finance, les ressources humaines et le secteur juridique. En toute logique, les emplois doublons supprimés concerneront principalement EDS France et non HP France. Selon Jean-Paul Garagnon, HP France pourrait de surcroît se séparer de certaines activités d'EDS France. L'activité de cette dernière dans l'assistance technique n'intéresserait aucunement HP notamment.
« Au vu de la situation financière d’HP, aucune suppression de poste n’est acceptable », a quoi qu'il en soit menacé la CGT (HP et EDS). La CFTC, de son côté, est particulièrement inquiète : « 80 % du chiffre d'affaires d'EDS est réalisé aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Italie. Mais la France ne sera pas épargnée ».
Outre la France, ses voisins allemands et espagnols pourraient bien eux aussi voir leur effectif se réduire de façon drastique.
Un comité d’entreprise européen aura lieu dans trois jours, jeudi 25 septembre prochain, à Londres, afin de faire le point sur les licenciements européens. Concernant la France, plus d'informations devraient parvenir aux oreilles des syndicats lors d'un comité d'entreprise d'ici la fin de l'année.

Ce chiffre de 500 pourrait néanmoins être une valeur de base. Jean-Paul Garagnon, délégué syndical SUD chez EDS France, n'est ainsi guère optimiste : « c'est un ordre de grandeur, mais l'on peut aussi s'attendre à beaucoup plus ».
À l'instar des autres pays touchés par ces licenciements, devraient être concernés la finance, les ressources humaines et le secteur juridique. En toute logique, les emplois doublons supprimés concerneront principalement EDS France et non HP France. Selon Jean-Paul Garagnon, HP France pourrait de surcroît se séparer de certaines activités d'EDS France. L'activité de cette dernière dans l'assistance technique n'intéresserait aucunement HP notamment.
« Au vu de la situation financière d’HP, aucune suppression de poste n’est acceptable », a quoi qu'il en soit menacé la CGT (HP et EDS). La CFTC, de son côté, est particulièrement inquiète : « 80 % du chiffre d'affaires d'EDS est réalisé aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Italie. Mais la France ne sera pas épargnée ».
Outre la France, ses voisins allemands et espagnols pourraient bien eux aussi voir leur effectif se réduire de façon drastique.
Un comité d’entreprise européen aura lieu dans trois jours, jeudi 25 septembre prochain, à Londres, afin de faire le point sur les licenciements européens. Concernant la France, plus d'informations devraient parvenir aux oreilles des syndicats lors d'un comité d'entreprise d'ici la fin de l'année.