
Et si les connexions bas débit continuent de diminuer au profit d'offres plus attrayantes, on considère que 56 % des Britanniques sont désormais en haut débit, soit 5 % de mieux qu'en 2007.
Pourtant, une tendance se dégage clairement : celle de ceux qui ne veulent pas d'Internet, et estiment ne pas en avoir besoin. Leur proportion est même plus grande qu'il y a deux ans. D'autres n'y ont pas encore cédé pour de simples raisons financières. D'autre part, 15 % estiment manquer de compétences pour s'offrir un accès au Net, une progression face au 24 % de 2006.
Des fossés se bouchent, d'autres se creusent
Le rapport établit une fois de plus que le niveau d'éducation joue en faveur de la Toile puisque 56 % des personnes non diplômées sont en ligne. Et si le fossé des générations persiste, les plus de 65 ans déclarant à 70 % n'avoir jamais utilisé le Net, l'écart se réduit pourtant, puisqu'ils étaient 82 % l'an passé. En parallèle, 77 % des 16-24 ans se servent du Net chaque jour.
Les connexions se font de plus en plus souvent avec de la 3G ou du Wi-Fi, même si la maison continue de garder le privilège du surf. Concernant la pratique du téléphone mobile, on s'en sert surtout pour envoyer des photos ou des clips vidéo. Une différence majeure d'avec Internet, où l'envoi de mail reste l'activité favorite.
Enfin, la répartition géographique montre que le Sud est le plus connecté, avec 74 %, quand le Nord ne l'est qu'à 54 %. Le fossé s'est clairement installé et se creuse, puisque le différentiel est passé de 20 points en 2008 quand il n'était que de 12 en 2006.