
Le dispositif a réussi à dévoiler que la jeune aide soignante qu'ils avaient engagée volait de l'argent à sa patiente, Mme Sampson.
En effet, un tribunal vient de condamner Yvonne Allen, âgée de 28 ans, à 6 mois de prison. Père et fils avaient placé la caméra qui enregistra le larcin à la place d'un des yeux de la peluche, après que Mme Sampson leur a confié qu'il manquait régulièrement de l'argent dans son sac.
L'ours en peluche devient un espion
Le fils explique qu'ils ont dû recourir à l'aide d'une personne pour soigner sa mère, gravement malade. « Le lendemain de son arrivée, ma mère me confiait qu'il manquait 40 £ dans son sac », poursuit-il. Immédiatement, appel à la police qui visionne les images, et constate le flagrant délit. Si la jeune fille a remboursé la somme volée, le fils se réjouit surtout que justice ait été rendue à sa mère.
D'autres exemples dans le passé
La tactique de l’ours en peluche-espion rentre peu à peu dans les mœurs. Lors d’un précédent salon de Microsoft Research, des équipes avaient dévoilé un ours en peluche interactif destiné à être placé dans le coin de la chambre des tout petits. La caméra numérique ainsi que plusieurs micros étaient alors cachés dans le chapeau du prototype « Teddy » et derrière les yeux du plantigrade. Ce modèle embarquait en sus, une technologie de reconnaissance du visage et de la voix, et était apte à tourner la tête pour suivre les faits et gestes de l'enfant. Un dispositif de télécommunication permet encore aux parents inquiets de parler à l’enfant, par Teddy interposé.
Dans le passé, signalons encore le cas de cet anglais qui, déjà cambriolé, avait configuré la webcam de son PC pour qu’elle s’active au moindre mouvement. Il était ainsi parvenu à capturer le visage d’un voleur en plein acte de vandalisme dans sa chambre d’étudiant. Pour protéger le tout, un logiciel s’occupait de transmettre les images à l’abri sur un webmail. Le malfaiteur fut arrêté sans mal par la police de Cambridge.