
Ainsi, en plus des détails déjà connus comme l'utilisation du bus QPI, le triple channel, la présence de 8 Mo de cache, la compatibilité avec le SSE 4.2 ou encore le retour de l'Hyper Threading, le Core i7, ce sera son petit nom sur le marché grand public, disposera de nouvelles technologies pensées pour optimiser sa consommation sans pénaliser les performances, tout en étant le plus indépendant de l'OS possible.
Nous avons donc pu avoir quelques détails sur la technologie « Turbo Mode » qui permettra d'éteindre complètement certains cœurs à la volée et d'augmenter la fréquence des cœurs encore actifs dans les applications qui ne tireraient pas parti de l'ensemble du processeur.
Cette solution se distingue de celle actuellement utilisée sur les Penryn Mobile puisqu'elle ne se base pas sur les informations du système d'exploitation mais bien sur une gestion interne à la puce, ce qui devrait être bien plus efficace.
La capacité d'overclocking de la puce dépendra de son TDP, ainsi que de sa fréquence de base. Les modèles extrêmes devront, pour leur part, laisser un peu plus de liberté à l'utilisateur sur ce point.
Il a aussi été question de Power Gates, qui cache un ensemble d'optimisations permettant de réduire la consommation par rapport à l'architecture Core 2 Duo. Ainsi, les transistors ont été améliorés pour réduire au maximum les courants de fuite.
Une unité « Power Control Unit » (PCU) sera aussi en charge de la gestion de la tension et de la fréquence de manière indépendante pour chaque cœur.
Reste donc à connaître la consommation d'un processeur de série au repos, ainsi qu'en charge avec différents types d'applications, mais aussi de la performance par watts, une question qui n'a pas encore été évoquée et qui ne devrait pas l'être lors de cet IDF, Intel ne parlant des performances qu'en petit comité, et sous couvert de confidentialité.