
En effet, ce dernier installait sur des machines de particuliers les logiciels de Symantec, particulièrement PC Anywhere. Mais ces derniers étaient des versions piratées. Ainsi, près de 35 000 versions auraient été dispersées dans la nature.
Et le procès a donné raison à Symantec qui s'en tire alors avec 700 000 £ de dommages et intérêts (soit plus de 800 000 €), une somme qui fait date en Europe comme étant la plus importante.
Dans l'affaire, le revendeur a été sommé de livrer plusieurs renseignements sur les machines qui ont été équipées de cette suite illicite, mais également d'expliquer comment il s'est procuré les versions contrefaites. D'autre part, il a interdiction désormais de vendre des produits Symantec à l'avenir.
Le revendeur est passible de 1 million d'amende supplémentaire si les informations qu'il fournit dans ce cadre sont erronées ou qu'il est repris en train de vendre lesdits logiciels.
Pour l'éditeur, il s'agit là d'un bon moyen d'instaurer des actions vigoureuses contre les contrefacteurs. Il est particulièrement difficile pour l'acheteur de s'assurer que le logiciel installé sur sa machine est authentique. De fait, Symantec encourage les personnes à se procurer des applications à travers des revendeurs agréés et recommandables.