La Charte de confiance poursuit son chemin. Alors qu’une réunion conclusive était programmée pour lundi dernier, une nouvelle réunion est finalement programmée autour du 17 juillet. C’est toujours le ministère de l’Intérieur chez MAM qui orchestre ces rencontres, en présence du secrétariat d’État à la famille, d’un représentant de l’Industrie et du cabinet Besson.
La Charte sur la Confiance, dont nous révélions les premières ébauches, s’inscrit sur fond de lutte contre la pédopornographie, exigeant une collaboration étroite entre les acteurs concernés, FAI en tête, mais avec des absents de marque comme l’ASIC.
« La coopération de tous, professionnels et utilisateurs d'Internet, pour fixer les règles de déontologie d'Internet est la condition d'une action efficace », exposait cependant Michèle Alliot-Marie dans une récente allocution. « Nous nous sommes mis d'accord : l'accès aux sites à caractère pédopornographique sera bloqué en France. D'autres démocraties l'ont fait. La France ne devait plus attendre. »
Si la ministre ne veut pas créer un « big brother » de l’Internet, la recherche de solutions techniques faisables reste le point le plus épineux, en raison des effets de bords et de la faisabilité technique des mesures envisagées. On pourra à ce titre consulter la note de la Quadrature du Net sur la solution dite du filtrage hybride (filtrage d’IP, d’URL ou de domaine) qui se dessine dans le cadre du débat sur le filtrage des données pédopornographiques. Un objectif évidemment louable, mais qui repose sur l'usage de techniques « d'une efficacité très limitée [qui] implique une régression sur le plan architectural, comme tout filtrage coeur de réseau, et que ses failles connues pourraient conduire à d'importants dommages si elle était mise en production en France. »
La Charte sur la Confiance, dont nous révélions les premières ébauches, s’inscrit sur fond de lutte contre la pédopornographie, exigeant une collaboration étroite entre les acteurs concernés, FAI en tête, mais avec des absents de marque comme l’ASIC.
« La coopération de tous, professionnels et utilisateurs d'Internet, pour fixer les règles de déontologie d'Internet est la condition d'une action efficace », exposait cependant Michèle Alliot-Marie dans une récente allocution. « Nous nous sommes mis d'accord : l'accès aux sites à caractère pédopornographique sera bloqué en France. D'autres démocraties l'ont fait. La France ne devait plus attendre. »
Si la ministre ne veut pas créer un « big brother » de l’Internet, la recherche de solutions techniques faisables reste le point le plus épineux, en raison des effets de bords et de la faisabilité technique des mesures envisagées. On pourra à ce titre consulter la note de la Quadrature du Net sur la solution dite du filtrage hybride (filtrage d’IP, d’URL ou de domaine) qui se dessine dans le cadre du débat sur le filtrage des données pédopornographiques. Un objectif évidemment louable, mais qui repose sur l'usage de techniques « d'une efficacité très limitée [qui] implique une régression sur le plan architectural, comme tout filtrage coeur de réseau, et que ses failles connues pourraient conduire à d'importants dommages si elle était mise en production en France. »