
Conglomérat de commerçants
Mais le site ne s'arrête pas là, et prévoit la création d'un lobbying qui forcera le changement. « Les fabricants bien installés souhaitent que continue le business tel qu'il le pratiquaient dans les années 50, mais les modèles d'affaires doivent s'adapter à la nouvelle économie », lance Paloma Castro, représentante d’eBay. Et quatre goulets d'étranglement juguleraient le commerce en ligne.
« Actuellement, on estime que le commerce en ligne permet aux ménages de réaliser 17 % d'économie ». Le pouvoir d'achat, un sujet qui provoque des ruptures d'anévrisme dans le cœur des ménages français. Et Mme Castro d'inciter à creuser dans cette voie pour permettre de réaliser plus encore d'économies pour le portefeuille des consommateurs.
Déjà un pied dans le Parlement
Et dans cette optique, deux parlementaires européens, Meglena Kuneva, à la direction de la consommation et du marché intérieur, et Charlie McCreevy, commissaire des services, sont tout ouïe. Quatre groupes politiques également présents au Parlement européen ont apporté leur soutien à eBay.
Appel du 24 juin pour libérer le commerce

Enfin, dernière récrimination, le site d'enchères critique la pratique qui consiste à proposer à des prix supérieurs des objets vendus moins cher dans des boutiques hors ligne, ainsi que la réticence exprimée par certaines marques célèbres à voir leur marchandise vendue en ligne. « Certaines marques veulent fermer les canaux de distribution en ligne », selon elle.
Modifier des lois, un travail de titan
Même si la confiance règne, eBay sait que changer les règles commerciales prendra du temps. Reste que sa coalition de commerçants sera bien réelle et devrait voir le jour vers la fin de l'année. « À ce stade, nous désirons simplement sensibiliser les consommateurs sur le fait qu'ils ne font pas les meilleures affaires. »