
Contactée, la SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France), par la voix de Jérôme Roger, son représentant, nous a confié que « le débat nous intéresse de très près car les engagements qui seraient pris concernant les contenus pédophiles peuvent effectivement passer par du filtrage. Ce sont des mesures d’engagements volontaires prises dans un projet de charte ». Par ailleurs, l’intéressé nous confie que « les problématiques de l’industrie musicale ne sont pas éloignées de ces autres préoccupations qui peuvent paraitre évidemment beaucoup plus graves et urgentes à traiter. Bien évidemment, les solutions de filtrage qui pourraient être déployées à cette occasion devraient faire l’objet d’une réflexion à l’égard des contenus, dans le cadre de la propriété intellectuelle ».
Et Jérôme Roger de nous rappeler que, dans le cadre des accords de l’Élysée, des engagements avaient été pris par les opérateurs techniques « dès lors que ces mesures seraient efficaces et n’entrainerait pas un coût prohibitif en terme de déploiement ». Mais les réticences, les réserves des FAI dans le cadre des engagements Olivennes seront donc auscultées de près par l’industrie de la culture alors que se déploie du filtrage des contenus odieux : « les agendas sont différents, il ne s’agit pas pour nous d’obtenir quelque chose qui est déjà contenu en filigrane dans les accords Olivennes » contrebalance Jérôme Roger.