
La date butoir pour le dépôt d’appels était fixée au 29 mai, mais deux autres pays ont eu le temps de se manifester. L’Inde et le Brésil ne sont donc pas d’accord non plus avec les choix de l’ISO et de l’IEC, pour les mêmes raisons que l’Afrique du Sud : le format aurait nécessité une procédure bien plus longue pour prendre en compte le nombre très important de commentaires qui étaient apparus suite au premier passage du format devant le comité technique.
Rappelons que la France s’était exprimée contre le format lors de ce premier passage. L’Hexagone avait émis une montagne de commentaires, dont le plus important était la séparation des spécifications concernant la création de nouveaux documents de celles relatives à la gestion de tous les anciens formats binaires des suites Office. Malgré l’impact de ces propositions (retenues pour la plupart) d’un côté, et les grandes zones d’ombre de la procédure de normalisation de l’autre, la France a préféré s’abstenir au deuxième passage.
Beaucoup ont critiqué le délai trop court pour régler tous les problèmes qui avait été mis en avant, mais seuls trois pays portent désormais l’étendard de la protestation.