Depuis que l’ISO a fait du format OOXML de Microsoft un quasi standard, la société de Redmond fanfaronne et savoure sa victoire, tandis que d’autres grincent des dents. À mi-chemin entre ces deux groupes d’individus, certains continuent le travail pour rapprocher celui qui est devenu l’OXML avec le format OpenDocument, déjà normalisé.
Parmi les mécontents figure l’Afrique du Sud, bien décidée à protester. Le pays, via le SABS (South African Bureau of Standards), son organisme dédié aux normes et standards, a envoyé une lettre à l’ISO pour contester la validité du vote de l’OXML. Pour être précis, ce n’est pas le format lui-même qui directement visé, mais l’approche retenue : la procédure fast-track.
Il s’agit d’un processus accéléré autorisé quand une technologie est déjà passée entre les mains d’un organisme, en l’occurrence l’ECMA. Seulement voilà, l’Afrique du Sud estime que cette procédure n’était clairement pas le bon choix à la vue de la masse d’informations à traiter d’une part, et du temps imparti d’autre part.
Selon le courrier envoyé et signé par Martin John Kuscus, président directeur général du SABS, le résultat du vote et l’intégralité de la procédure ont entaché la réputation de l’ISO/IEC et, par la même occasion, la réputation de tous les organismes participants.
La porte ouverte par le pays laissera peut-être entrer d’autres mécontents, mais il est clair pour le moment que cette lettre provoquera des vagues.
Parmi les mécontents figure l’Afrique du Sud, bien décidée à protester. Le pays, via le SABS (South African Bureau of Standards), son organisme dédié aux normes et standards, a envoyé une lettre à l’ISO pour contester la validité du vote de l’OXML. Pour être précis, ce n’est pas le format lui-même qui directement visé, mais l’approche retenue : la procédure fast-track.
Il s’agit d’un processus accéléré autorisé quand une technologie est déjà passée entre les mains d’un organisme, en l’occurrence l’ECMA. Seulement voilà, l’Afrique du Sud estime que cette procédure n’était clairement pas le bon choix à la vue de la masse d’informations à traiter d’une part, et du temps imparti d’autre part.
Selon le courrier envoyé et signé par Martin John Kuscus, président directeur général du SABS, le résultat du vote et l’intégralité de la procédure ont entaché la réputation de l’ISO/IEC et, par la même occasion, la réputation de tous les organismes participants.
La porte ouverte par le pays laissera peut-être entrer d’autres mécontents, mais il est clair pour le moment que cette lettre provoquera des vagues.