On ne sait pas grand-chose de Windows 7, appelé parfois tout simplement Seven. Le peu d’informations que l’on possède provient des intentions affichées par Microsoft comme la réduction de l’empreinte mémoire et plus globalement l’allègement de la consommation des ressources. Toutefois, on en apprend davantage à travers une annonce de recherche d’emploi sur le site de l’éditeur. Ce dernier cherche en effet un développeur capable de travailler dans l’équipe « Core OS » de la société, au centre de la division Windows. Plus précisément, il s’agirait de travailler sur l’intégration des fichiers VHD directement au sein du système d’exploitation.
Or, on sait par plusieurs « semi-annonces » que la virtualisation jouera un rôle très important dans Seven. Il est clair que l’hyperviseur Hyper-V, actuellement en version Release Candidate 2, sera intégré dans le prochain Windows, car Microsoft fonde de grands espoirs sur sa technologie. Ces espoirs ne cadrent d’ailleurs pas seulement dans le milieu de la virtualisation d’entreprise, mais comme fondation pour d’autres éléments dans le futur.
Les spécifications des disques virtuels VHD ont été publiées par Microsoft en juin 2005, ce qui a permis entre autres à XenSource de les implémenter dans ses produits, et à VMWare de créer des convertisseurs vers ses propres formats. Avec Hyper-V, les disques VHD peuvent être manipulés hors-ligne sans que l’administrateur ait besoin d’instancier une machine virtuelle. Sous Vista, le format VHD est déjà employé pour la fonction de sauvegarde complète du système.
Hyper-V étant situé à un niveau de priorité inférieur au noyau de Windows, le but est de permettre avec Seven, toujours selon l’annonce, de démarrer directement depuis une image VHD. Le site IStartedSomething, toujours à l’affut de la petite bête dans l’actualité Microsoft, se prend d’ailleurs à imaginer des scénarios de science-fiction. L’auteur imagine qu’on pourrait ainsi se créer une configuration optimisée pour le jeu pour démarrer dessus en cas de besoin. Pourquoi pas ?
