
Sur le site Immateriel, Xavier Cazin, directeur d'O'Reilly France nous explique « le mécanisme » qui a conduit à cette fin : des États-Unis, « O’Reilly Media coupe les subventions vers sa filiale ; O’Reilly France prévoit qu’elle ne pourra plus faire face à ses dépenses et se déclare en cessation de paiement ; le juge du tribunal de commerce décide de la liquidation judiciaire le 6 mai ; le mandataire nommé par le juge nous demande de ne plus revenir dans nos bureaux, et demande la fermeture du site. » Et voilà comment le rideau est tombé.
« En France, en dépit de quelques succès dans nos domaines de prédilection (le Web et la programmation) et du travail acharné des 10 membres de l’équipe, il était rare que nous finissions l’année dans le vert. Il y a deux ans, notre maison mère, à qui la baisse des ventes de livres d’informatique en librairie n’avait pas échappé, nous avait mis au défi de revenir à l’équilibre sans direction commerciale et avec un chef des ventes comme unique représentant pour toute l’Europe francophone ». Outre des livres « papier » très appréciés, O’Reilly France aura su développer une librairie en ligne nommée Focus qui aura su convaincre : « plus de 40% du CA net réalisé grâce à nos seuls ouvrages PDF ! Tout ça sans DRM, ni piratage organisé » se félicite l’équipe France, qui reconnait que ces réussites constatées rapidement ne représentent encore qu’une trop petite part du CA global.
Le catalogue O’Reilly pourrait être à l’avenir diffusé sur support papier comme en numérique si une autre maison d’édition se manifestait pour redonner vie à ce fonds de référence.