« Quelques avancées » : voilà en quelques traits comment est qualifiée par l’univers du libre, la nouvelle stratégie de Microsoft liée au thème de l’interopérabilité. Pour mémoire, Microsoft va faire sien quatre grands principes :
Ces brevets couvrent une bonne partie des protocoles concernés par cette annonce et Microsoft précise bien que ces licences de ces brevets ne pourront être obtenues qu'à des conditions raisonnables et non-discriminatoires. Redmond dressera d’ailleurs la liste des brevets qui couvrent chaque protocole, pour aider le quidam intéressé par cette interopérabilité à bien baliser son cheminement.
De fait, « ce type de licence nécessitant rémunération par copie de programme favorise les monopoles au détriment des PME et exclut de fait l'ensemble des développeurs de Logiciels Libres ». Microsoft dit bien qu’il n’y aura aucune poursuite contre les développements ou les applications non commerciales, mais « toute distribution commerciale devra s'accompagner d'une acquisition de licence de brevet, contre rémunération. »
Pour Thomas Petazzoni, administrateur de l'April, c’est là que le bât blesse : « toute entrave à la distribution, même commerciale, d'un logiciel, est contraire aux libertés fondamentales du Logiciel Libre. La rémunération de licence de brevets est incompatible avec le développement du Logiciel Libre ». Du coup, il est à craindre que cette avancée soit insuffisante pour améliorer l'interopérabilité avec les solutions Microsoft.
- Garantir l’ouverture et l’accès à ses produits
- Promouvoir la portabilité des données
- Améliorer le support des standards de l’industrie
- Favoriser les engagements avec l’industrie y compris les différentes communautés open source autour des questions d’interopérabilité et de standards.

De fait, « ce type de licence nécessitant rémunération par copie de programme favorise les monopoles au détriment des PME et exclut de fait l'ensemble des développeurs de Logiciels Libres ». Microsoft dit bien qu’il n’y aura aucune poursuite contre les développements ou les applications non commerciales, mais « toute distribution commerciale devra s'accompagner d'une acquisition de licence de brevet, contre rémunération. »
Pour Thomas Petazzoni, administrateur de l'April, c’est là que le bât blesse : « toute entrave à la distribution, même commerciale, d'un logiciel, est contraire aux libertés fondamentales du Logiciel Libre. La rémunération de licence de brevets est incompatible avec le développement du Logiciel Libre ». Du coup, il est à craindre que cette avancée soit insuffisante pour améliorer l'interopérabilité avec les solutions Microsoft.