
Cette taxe irait à contre-courant de l'histoire, estiment ces acteurs qui rappellent que « la tendance des usages - en particulier parmi les jeunes générations - montre une demande pour davantage d'interactivité et un engouement croissant pour l'autoproduction de contenus ». Et de fait, un soutien actif pour cette branche, et non une ponction.
« Taxer les revenus liés à Internet, c’est taxer, directement ou indirectement, des créateurs français innovants qui font la démarche d'utiliser les nouveaux supports et outils numériques voire vont à la rencontre des internautes » considère l’ASIC qui évoque de possibles délocalisations, terme qui a le mérite de provoquer des poussées d’urticaire dans l’opinion. Pour leur défense, ils citent les rapports sur l'économie de l'immatériel de Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet, du Medef (« Comment faire de la France un leader de l’économie numérique ») et de Jacques Attali pour la libération de la croissance française. Tous soulignent l‘importance de secteur.
Internet n’est pas « un espace à juguler ou à taxer, mais [un] espace de création à soutenir et surtout un réservoir de croissance et d’emplois dont le développement doit être encouragé » pique l’Asic.