
On ne présente plus cette dernière, spécialisée depuis longtemps dans les périphériques pour ordinateurs, notamment les claviers, les souris, les manettes de jeu et les webcams. Elle est en compétition depuis plusieurs années avec Microsoft dans ces mêmes secteurs, puisque la firme américaine a ses propres ensembles de claviers et souris, ainsi que des webcams et autres périphériques, dont ceux dédiés aux jeux vidéo.
La brusque montée de l’action est celle que l’on constate habituellement quand une entreprise aux ressources financières titanesques s’intéresse à une société plus petite. La capitalisation boursière de Logitech est d’environ 7 milliards de francs suisses, soit environ 4,4 milliards d’euros. Les rumeurs font état d’une offre de Microsoft supérieure de 38 % au prix de l’action avant la brusque flambée d’aujourd’hui (34,80 francs suisses).

Un tel rachat par Microsoft aurait-il un sens ? Si l’on considère que chaque domaine matériel dans lequel Microsoft a au moins un produit est également un terrain de jeu pour Logitech, alors oui. Claviers, souris, manettes de jeu, webcams mais également des enceintes et des télécommandes (les fameuses Harmony) : le rachat de Logitech renforcerait largement la présence de Microsoft dans le secteur du matériel périphérique.
Quant à savoir si les instances américaines et/ou européennes accepteraient un tel rachat, c’est un autre sujet de débat.