
Le secrétaire général de Numéricâble, Arnaud Polaillon, a lui aussi exposé que le FAI était « toujours intéressé par la 4e licence », à condition toutefois que « le paiement de la licence est lié a la capacité de déploiement du réseau ». Le fonds américain Carlyle, qui a racheté 35 % des actions de Numéricâble, avait exposé plus tôt que « les rapprochements entre opérateurs au sein d’un même pays font toujours beaucoup de sens et permettent des synergies très importantes, celui entre Numéricâble et Iliad pourrait faire sens également ». Cette course en faveur de la quatrième licence 3G jouera-t-elle en faveur de ce rapprochement ?
Les trois premières licences sont actuellement détenues par Orange, SFR et Bouygues Telecom. L’arrivée d’un quatrième opérateur est froidement accueillie. Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi (lié donc à SFR) n’avait pas caché que des poursuites pourraient être intentées selon la situation.
Free Mobile avait vu son premier dossier recalé par l’Arcep, l’étalement du paiement de la redevance demandé n’ayant pas été jugé recevable au regard des conditions légales. Un amendement taillé sur mesure dans la loi Chatel autorise cependant le gouvernement à assouplir les conditions d’octroi de la quatrième licence 3G. De fait, le dossier pourra être traité sous peu, alors que la loi a justement été publiée au Journal Officiel.