
Tous ces états réclament à la juge Colleen Kollar-Kotelly de relancer pour une nouvelle période de cinq ans la vérification des activités du géant du logiciel. Ils auront fort à faire, car le département américain de la justice (DOJ) s’est déjà prononcé négativement sur la poursuite des opérations.
Il a ainsi fourni deux raisons principales pour l’arrêt de la surveillance, du moins dans sa forme actuelle. Premièrement, elle n’a pas empêché le géant de gagner des parts de marché dans plusieurs domaines, notamment les serveurs. Ensuite, le monde dans lequel évolue Microsoft aujourd’hui est sensiblement différent de celui d’il y a plusieurs années, en particulier avec l’explosion des services en ligne et plus généralement du Web 2.0.
Les dix États concernés ici affichent leurs craintes de revoir Microsoft tomber dans certains vieux travers, ce à quoi l’intéressée répond qu’ils utilisent uniquement des « scénarios hypothétiques » et des « faits sans substance ». D’autre part, selon l’éditeur toujours, les accusations portant sur les protocoles de communication ne concernent plus Windows même, mais uniquement la partie serveur.
Dans un élan de communication assez malheureux pour le coup, Microsoft cite d’ailleurs la machine virtuelle de Sun et Netscape comme quelques bénéficiaires des mesures de contrôle imposées à la société depuis 2001.