
Celle-ci prend ses racines dans le clavier multilingue du XO, qui utiliserait un procédé protégé par brevet déposé par Lancor (notre actualité). En cause, la faculté du XO de gérer les polices de plusieurs langues grâce à la combinaison des touches Shift du clavier. Selon Lancor, Nicholas Negroponte, directeur de la fondation OLPC, aurait acheté deux de ces claviers Lancor en août 2006. Il aurait alors effectué une ingénierie inversée sur ses sources afin d’enrichir le XO des mêmes fonctionnalités.
Pour Lancor, aucun doute : l’ordinateur à bas prix destiné aux pays émergents s’est bel et bien inspiré de sa technologie. Une technologie développée sur ses claviers de série KB-201s commercialisés au Nigéria en 2006 (le Konyn) afin de rendre accessibles les divers dialectes locaux (Hausa, Igbo, Yoruba, Kanuri, Tiv, Ibibio, Fulfulde) en sus du français et de l’anglais. L’affaire est en cours en Nigeria et pourrait ainsi jouer les troubles-fêtes dans le développement du projet charitable.