
Cela se présente ainsi : « Aucune preuve scientifique ne permet aujourd’hui de démontrer que l’utilisation des téléphones mobiles présente un risque notable pour la santé, que ce soit pour les adultes ou pour les enfants. Cependant, plusieurs études scientifiques parues récemment, mettent en évidence la possibilité d’un risque faible d’effet sanitaire lié aux téléphones mobiles après une utilisation intense et de longue durée (plus de dix ans). Toutefois, les limites inhérentes à ce type d’études ne permettent pas de conclure formellement sur l’existence d’un risque ». Il n’y a donc aucune preuve, mais un possible risque, mais ce risque n’existe peut-être pas.
Reste que le ministère de la santé s’appuie là sur les conclusions de l’expertise nationale et internationale et est dans l’attente d’une synthèse au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé, entre autres études. Faute de conclusions limpides, on s’en tient pour l’instant à un principe de précaution.
Le ministère recommande aux familles et parents « la prudence et le bon usage dans leurs achats et l’utilisation de tels dispositifs ». On demande par ailleurs un usage modéré du téléphone, « comme le précise l’AFSSET (agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) dans son expertise de 2005, si des effets sanitaires étaient mis en évidence, les enfants pourraient être plus sensibles étant donné que leur organisme est en cours de développement ».
Pour diminuer l’exposition, on se doit d’utiliser son appareil « avec discernement, ne pas téléphoner dans des conditions de mauvaise réception ou lors de déplacements à grande vitesse et enfin, éloigner son téléphone des zones sensibles du corps en utilisant par exemple un kit mains libres ».