Acer Italie a mis en place une procédure de remboursement unique de la licence Vista, système d’exploitation préinstallé sur ses machines. L’initiative pourra séduire ceux qui ont déjà un système d’exploitation à la maison, qu’il soit libre ou non, et qui ne souhaitent pas de cette vente liée.
Le remboursement devra être demandé dans les trente jours suivant l’achat du PC. Son importance sera dépendante du pedigree du Windows acheté. Le montant est communiqué lors de l'appel au Call Center mais un document indique 30 euros pour un XP Home ou un Vista Home Basic, 50 euros pour un Vista Home Pro, 70 pour un Vista Business et 90 euros pour un Vista Ultimate.
Procédure limitée à Windows
On consultera la procédure dans le document PDF précité qui prévoit en outre que les frais de retour seront à la charge du client.
De plus, Acer ne souhaite pas généraliser cette démarche. Le remboursement ne s'applique pas par exemple aux "bloatwares", ou boufficiels, ces packs préinstallés (antivirus, traitement d'images, suites bureautiques plus ou moins complètes, etc.) qui représentent pourtant un coût économique pour l'utilisateur, au delà de la gêne qu'ils occasionnent (voir à ce titre la réaction de Dell).
Acer sous pression après une décision contre HP
Cette opération est concomitante à une décision de justice rendue par un juge de paix de Florence contre HP. Une procédure initiée à la demande de l’ADUC (Associazione per i Diritti degli Utenti e Consumatori) qui, à l’instar du groupe Detaxe en France, soulevait le problème de la vente liée et du refus de remboursement.
Les plaignants ont fait valoir une partie des termes du Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF), la licence d’utilisation de Windows. Ce document autorise clairement le client qui n’accepte pas les termes du contrat, à se faire rembourser auprès du constructeur avant toute utilisation (notre capture).
Refusant de mettre en application ce qui était dit dans le pack de ses produits, HP fut condamné au remboursement de la licence en plus des frais de justice engagés par les consommateurs. Évidemment, les partisans de la vente déliée espèrent la mise en route d’un cercle vertueux. Une approche plus saine reposerait cependant sur un affichage des prix, ventilés, et une optionnalité des logiciels avant l'achat.
Après l’exemple d’ Acer, d’autres constructeurs en Italie, et peut-être ailleurs, pourront en tout cas imiter cette procédure. D’autres consommateurs aussi.
Le remboursement devra être demandé dans les trente jours suivant l’achat du PC. Son importance sera dépendante du pedigree du Windows acheté. Le montant est communiqué lors de l'appel au Call Center mais un document indique 30 euros pour un XP Home ou un Vista Home Basic, 50 euros pour un Vista Home Pro, 70 pour un Vista Business et 90 euros pour un Vista Ultimate.
Procédure limitée à Windows
On consultera la procédure dans le document PDF précité qui prévoit en outre que les frais de retour seront à la charge du client.
De plus, Acer ne souhaite pas généraliser cette démarche. Le remboursement ne s'applique pas par exemple aux "bloatwares", ou boufficiels, ces packs préinstallés (antivirus, traitement d'images, suites bureautiques plus ou moins complètes, etc.) qui représentent pourtant un coût économique pour l'utilisateur, au delà de la gêne qu'ils occasionnent (voir à ce titre la réaction de Dell).
Acer sous pression après une décision contre HP
Cette opération est concomitante à une décision de justice rendue par un juge de paix de Florence contre HP. Une procédure initiée à la demande de l’ADUC (Associazione per i Diritti degli Utenti e Consumatori) qui, à l’instar du groupe Detaxe en France, soulevait le problème de la vente liée et du refus de remboursement.
Les plaignants ont fait valoir une partie des termes du Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF), la licence d’utilisation de Windows. Ce document autorise clairement le client qui n’accepte pas les termes du contrat, à se faire rembourser auprès du constructeur avant toute utilisation (notre capture).
Refusant de mettre en application ce qui était dit dans le pack de ses produits, HP fut condamné au remboursement de la licence en plus des frais de justice engagés par les consommateurs. Évidemment, les partisans de la vente déliée espèrent la mise en route d’un cercle vertueux. Une approche plus saine reposerait cependant sur un affichage des prix, ventilés, et une optionnalité des logiciels avant l'achat.
Après l’exemple d’ Acer, d’autres constructeurs en Italie, et peut-être ailleurs, pourront en tout cas imiter cette procédure. D’autres consommateurs aussi.