
ESX Server 3i

Il s’agit d’une nouvelle génération d’hyperviseur selon VMware, capable de se suffire à lui-même, sans partition parent ni lien avec un quelconque système d’exploitation. Ainsi, le serveur peut par exemple se passer complètement de disque dur, en indiquant un mot de passe et une adresse réseau pour lancer le partitionnement de serveur.
M. Cavallière indique en outre : « La réduction de la surface de code améliore la sécurité de l’hyperviseur. Moins la surface de code est grande, plus elle est facile à administrer et à gérer ».
ESX Server 3i n’est pas un produit isolé, et seul le « i » dans le titre est là pour signifier qu’il s’agit d’un produit « intégré ». ESX peut être considéré comme la nouvelle base de l’environnement VMware Infrastructure 3, et peut donc être utilisé avec les produits VirtualCenter, VMotion, Distributed Resource Scheduler (DRS), High Availability (HA) ou encore VMware Consolidated Backup.
Sa capacité à tenir dans une mémoire flash de 32 Mo pourrait propulser cet hyperviseur loin en avant dans la course à la virtualisation. Les entreprises vont peut-être reconsidérer cette technologie qui est loin d’avoir montré jusqu’à présent son plein potentiel. Les parcs informatiques pourraient également dans un futur proche ne plus ressembler à quelques serveurs entourés de machines clients physiques et indépendantes, mais à une infrastructure bien plus souple où les ressources sont libérées en fonction des besoins.
Virtual Desktop Manager
Dans cette optique, la deuxième annonce concerne un produit qui se charge de l’infrastructure des bureaux virtuels. Virtual Desktop Manager répond précisément à un changement amorcé dans les parcs informatiques, où les postes clients sont parfois remplacés par des terminaux ou des clients légers reliés à un ou plusieurs serveurs.
Chaque bureau devient alors virtuel, le traitement et les opérations étant effectués en arrière-plan sur le serveur, qui lance alors une session, une application précise ou libère une ressource ciblée en fonction de la demande, de l’utilisateur et d’autres paramètres. Il s’agit, comme d’autres produits de virtualisation, de rentabiliser au mieux la puissance des machines.
Pour autant, « les postes virtualisés réagissent exactement comme des postes locaux, avec en prime la gestion des ports USB et des imprimantes » indique Lionel Cavallière. Les ressources locales sont donc prises en charge par le logiciel, qui a été conçu principalement pour consolider les parcs informatiques.
À noter que ce produit permet à tout moment de déporter un client virtualisé vers un autre poste, au moyen d’une couche logicielle servant de « connection broker ».
Site Recovery Manager
La dernière annonce est un produit plus précis et destiné à des parcs informatiques s’appuyant déjà massivement sur la virtualisation, avec la présence de centre de données. VMware Site Recovery Manager est spécialisé dans la conception de plans pour prévoir la restauration complète d’un site physique après un problème sérieux ou une avarie.
« Site Recovery Manager peut être utilisé pour créer des plans de restauration complets, afin d’automatiser toutes les étapes du processus, notamment les tests de contrôle et le réamorçage complet de la structure », explique Lionel Cavallière.
Le produit possède différents outils, dont un permet par exemple de définir précisément les étapes par lesquelles le serveur devra passer pour prétendre revenir en production. SRM peut également bâtir un environnement de test complet dans lequel le serveur va suivre des procédures qui mettront en évidence ou non un problème qui aurait pu survenir durant son fonctionnement normal.
C’est le concept de reprise automatisée après accident qui est intéressant, simplifiant et accélérant d’autant le retour à la normale dans les environnements virtualisés.