Dans notre interview du fondateur de Deezer, Jonathan Benassaya, celui-ci nous indiquait la situation actuelle de Deezer : « Avant de signer avec la SACEM, des modèles, on a tourné, retourné, on a fait des simulations, on a fait plein de choses. Et finalement, nous avons réussi à mettre en place notre modèle. Maintenant nous passons aux producteurs, au mois de septembre. Mais vu que la quasi-totalité des maisons de disque attendait qu’on signe la SACEM pour finaliser nos accords, ce qui est chose faite, la rentrée va être très très excitante. »
Si la SACEM gère le droit des auteurs, il faut encore obtenir l’autorisation des producteurs, dernières briques avant de finaliser l’édifice. On pensait que tout était ainsi joué, mais incident de dernière minute, Universal a envoyé un communiqué à l’AFP.
Un point partout
La principale major considère l’exploitation de son catalogue sur ce service en ligne comme illégale. « Suite aux articles récemment parus dans la presse, Universal Music précise qu'aucun accord d'utilisation de son catalogue n'a été signé avec le site Deezer.com. (…) En conséquence, le répertoire Universal Music présent sur le site est exploité de façon illégale ». Du coup Universal souhaite maintenant que soient retirés ses titres du répertoire Deezer.
Côté SPPF (Société civile des producteurs de phonogrammes en France) Jérôme Roger considère comme « imprudente » l’attitude du site : « la position d'Universal est logique, Deezer est en faute du point de vue de la propriété intellectuelle. »
Le catalogue Universal retiré de Deezer ?
Que se passerait-il si une des majors, par exemple Universal, refusait de signer tel artiste ? avions-nous demandé dans notre interview. Réponse de Deezer : « Je leur dirais gentiment qu’on enlève tous les titres Universal de la diffusion de Deezer et nous alerterons les consommateurs. Mais aujourd’hui on s’est tous fait confiance, et étant donné le niveau de discussion atteint entre nous et l’industrie, on avance et encore plus sûrement depuis lundi, jour de la signature de la SACEM ». Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là, d’ailleurs nous trouvons toujours des titres Universal dans le répertoire du site.
Free poursuivi par Universal ?
La réaction épidermique d’Universal n’est pas sans ironie alors qu’Universal est lié à Neuf Cegetel, du fait d’un enchevêtrement d’actionnariat avec Vivendi. D’une part, Universal a lancé cette semaine avec le FAI Neuf Music, l’offre illimitée de téléchargement DRMisé de musique couplé à l’abonnement. Côté Free, on s’est refusé à suivre cette trace, préférant promouvoir Deezer.com, cette solution clef en main. Universal a d'ailleurs menacé « Deezer et des sociétés qui en font la promotion de poursuites judiciaires », s’en prenant à demi-mot à Free.
Une situation concurrentielle rude, alors qu’Orange reste toujours en retrait. Mais ce n’est pas tout : le couple Universal - Cegetel a préparé NeufMusic.fr sans demander d’autorisation de la SACEM et donc sans reverser à la société de redistribution.
Si la SACEM gère le droit des auteurs, il faut encore obtenir l’autorisation des producteurs, dernières briques avant de finaliser l’édifice. On pensait que tout était ainsi joué, mais incident de dernière minute, Universal a envoyé un communiqué à l’AFP.
Un point partout
La principale major considère l’exploitation de son catalogue sur ce service en ligne comme illégale. « Suite aux articles récemment parus dans la presse, Universal Music précise qu'aucun accord d'utilisation de son catalogue n'a été signé avec le site Deezer.com. (…) En conséquence, le répertoire Universal Music présent sur le site est exploité de façon illégale ». Du coup Universal souhaite maintenant que soient retirés ses titres du répertoire Deezer.
Côté SPPF (Société civile des producteurs de phonogrammes en France) Jérôme Roger considère comme « imprudente » l’attitude du site : « la position d'Universal est logique, Deezer est en faute du point de vue de la propriété intellectuelle. »
Le catalogue Universal retiré de Deezer ?
Que se passerait-il si une des majors, par exemple Universal, refusait de signer tel artiste ? avions-nous demandé dans notre interview. Réponse de Deezer : « Je leur dirais gentiment qu’on enlève tous les titres Universal de la diffusion de Deezer et nous alerterons les consommateurs. Mais aujourd’hui on s’est tous fait confiance, et étant donné le niveau de discussion atteint entre nous et l’industrie, on avance et encore plus sûrement depuis lundi, jour de la signature de la SACEM ». Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là, d’ailleurs nous trouvons toujours des titres Universal dans le répertoire du site.
Free poursuivi par Universal ?
La réaction épidermique d’Universal n’est pas sans ironie alors qu’Universal est lié à Neuf Cegetel, du fait d’un enchevêtrement d’actionnariat avec Vivendi. D’une part, Universal a lancé cette semaine avec le FAI Neuf Music, l’offre illimitée de téléchargement DRMisé de musique couplé à l’abonnement. Côté Free, on s’est refusé à suivre cette trace, préférant promouvoir Deezer.com, cette solution clef en main. Universal a d'ailleurs menacé « Deezer et des sociétés qui en font la promotion de poursuites judiciaires », s’en prenant à demi-mot à Free.
Une situation concurrentielle rude, alors qu’Orange reste toujours en retrait. Mais ce n’est pas tout : le couple Universal - Cegetel a préparé NeufMusic.fr sans demander d’autorisation de la SACEM et donc sans reverser à la société de redistribution.