Les sites internet du gouvernement estonien sont harcelés depuis maintenant 2 semaines par des attaques DDoS dont on soupçonne fortement l'origine d'être russe.
Les attaques DDoS furent si virulentes que certaines administrations, dont celles de la Défense nationale, ont été obligées de couper l'accès de leur site web à toutes les IP étrangères au pays pendant plusieurs jours. Un porte-parole du Ministère de la Défense estonien a même directement comparé cette attaque numérique à l'attentat du 11 septembre contre le World Trade Center de New York.


La statue en question, vandalisée avant son déplacement,
et les manifestations devant l'ambassade estonienne de Moscou. Photos : RadioFreeEurope
Le Premier Ministre estonien a ensuite déclaré en personne que « les attaques numériques continuelles originaires de serveurs de l'État russe, associées à l'arrachage du drapeau de notre ambassade et aux déclarations de la Duma russe, appellent au changement de gouvernement en Estonie, ce qui indique que notre État subit de lourdes attaques ».
Ce seraient donc les Russes, très puissants dans la région, qui auraient dirigé cette attaque DDoS. Les experts sont en revanches bien plus sceptiques. Certains affirment que si l'on peut effectivement identifier des IP venant tout droit de l'État russe parmi les attaquants, n'importe qui peut être à la tête du réseau d'ordinateurs responsable de ce harcèlement. Un pirate, dans son coin, à la tête de milliers d'ordinateurs zombies à ses ordres ?
Quoi qu'il en soit, pour l'instant les autorités estoniennes relient directement cette attaque DDoS au déplacement d'une statue soviétique du centre de la ville de Tallinn vers sa banlieue. La décision de la Mairie a provoqué d'âpres manifestations de la part de la communauté russe du pays, ainsi que l'attaque de l'ambassade estonienne par un groupe d'étudiants radicaux russes à Moscou. En Russie, on nie tout en bloc, évidemment.
Les attaques DDoS furent si virulentes que certaines administrations, dont celles de la Défense nationale, ont été obligées de couper l'accès de leur site web à toutes les IP étrangères au pays pendant plusieurs jours. Un porte-parole du Ministère de la Défense estonien a même directement comparé cette attaque numérique à l'attentat du 11 septembre contre le World Trade Center de New York.


La statue en question, vandalisée avant son déplacement,
et les manifestations devant l'ambassade estonienne de Moscou. Photos : RadioFreeEurope
Le Premier Ministre estonien a ensuite déclaré en personne que « les attaques numériques continuelles originaires de serveurs de l'État russe, associées à l'arrachage du drapeau de notre ambassade et aux déclarations de la Duma russe, appellent au changement de gouvernement en Estonie, ce qui indique que notre État subit de lourdes attaques ».
Ce seraient donc les Russes, très puissants dans la région, qui auraient dirigé cette attaque DDoS. Les experts sont en revanches bien plus sceptiques. Certains affirment que si l'on peut effectivement identifier des IP venant tout droit de l'État russe parmi les attaquants, n'importe qui peut être à la tête du réseau d'ordinateurs responsable de ce harcèlement. Un pirate, dans son coin, à la tête de milliers d'ordinateurs zombies à ses ordres ?
Quoi qu'il en soit, pour l'instant les autorités estoniennes relient directement cette attaque DDoS au déplacement d'une statue soviétique du centre de la ville de Tallinn vers sa banlieue. La décision de la Mairie a provoqué d'âpres manifestations de la part de la communauté russe du pays, ainsi que l'attaque de l'ambassade estonienne par un groupe d'étudiants radicaux russes à Moscou. En Russie, on nie tout en bloc, évidemment.