Intel a perdu de nombreux courriers électroniques que la société devait produire devant le juge, dans le cadre de l'affaire de comportement anticoncurrentiel dont l'accuse AMD aux USA. Selon les avocats d'Intel, ces courriers sont perdus, alors qu'ils devaient être conservés pour le procès.
Ces documents, la plupart des emails internes de chez Intel, étaient considérés par AMD comme des preuves à conviction indispensables. Le concurrent d'Intel s'insurge donc, et crie à la destruction de preuves, en accusant Intel de s'être volontairement débarrassé de tous ces courriers électroniques compromettants.
« Intel parle de cette affaire très sérieusement, et regrette beaucoup ce qu'il vient d'arriver » explique l'un des avocats d'Intel, qui parle d'une erreur humaine. Selon lui, les employés n'ont pas réalisé que leurs courriers n'étaient pas stockés sur leur disque dur, mais sur un serveur central qui supprime les messages à intervalles réguliers. Ces employés auraient alors cru à tort que le serveur de leur entreprise avait gardé les courriers concernés.
Mais les avocats d'AMD ne sont pas du tout du même avis. Ces derniers viennent de déposer une note auprès du juge, accusant Intel de destruction volontaire de preuves. « À travers ce qui s'apparente à une combinaison d'erreurs de communication interne [...], Intel a visiblement permis la destruction de ces preuves », explique AMD, qui remarque aussi qu'Intel a étrangement laissé la routine d'effacement de courrier activée après le début des poursuites judiciaires.
Le 7 mars prochain, Intel et AMD vont directement débattre de la question. Le juge a déjà exigé d'Intel un rapport complet sur l'ensemble des pertes de documents dont la firme aurait pu être victime depuis le début de l'affaire, à rendre dès le 21 mars prochain.

« Intel parle de cette affaire très sérieusement, et regrette beaucoup ce qu'il vient d'arriver » explique l'un des avocats d'Intel, qui parle d'une erreur humaine. Selon lui, les employés n'ont pas réalisé que leurs courriers n'étaient pas stockés sur leur disque dur, mais sur un serveur central qui supprime les messages à intervalles réguliers. Ces employés auraient alors cru à tort que le serveur de leur entreprise avait gardé les courriers concernés.
Mais les avocats d'AMD ne sont pas du tout du même avis. Ces derniers viennent de déposer une note auprès du juge, accusant Intel de destruction volontaire de preuves. « À travers ce qui s'apparente à une combinaison d'erreurs de communication interne [...], Intel a visiblement permis la destruction de ces preuves », explique AMD, qui remarque aussi qu'Intel a étrangement laissé la routine d'effacement de courrier activée après le début des poursuites judiciaires.
Le 7 mars prochain, Intel et AMD vont directement débattre de la question. Le juge a déjà exigé d'Intel un rapport complet sur l'ensemble des pertes de documents dont la firme aurait pu être victime depuis le début de l'affaire, à rendre dès le 21 mars prochain.