Il y a quelques jours, nous vous avons parlé d’une initiative de Dell aux retombées intéressantes. Le constructeur, premier vendeur d’ordinateurs au monde, a en effet mis en place une boîte à idées dans laquelle les utilisateurs peuvent librement proposer des nouveautés ou des solutions aux problèmes.
Plusieurs propositions ont retenu l’attention du géant, notamment :
Ce type de débat ou d’idée est tout sauf nouveau. Le problème de la vente liée, qui concerne majoritairement Microsoft à cause de la difficulté réelle à obtenir une machine sans Windows, est un sujet que l’on retrouve de manière croissante chez les utilisateurs mécontents. Même si la solution de l’intégrateur existe pour qui souhaite une machine de bureau, les solutions ne sont pas nombreuses en cas d’achat d’un ordinateur portable.
Quid de Linux ?
Lorsque Dell a lancé son site Direct2Dell, on aurait pu craindre une certaine lenteur à piocher dans les idées, ou au moins à une réponse plus tardive. Or, à peine une semaine après le lancement du site, le constructeur répond déjà aux principales idées lancées.
Concernant la préinstallation de Linux sur les nouvelles machines ou la mise en place d’un multiboot, Dell remarque que la demande qui revient le plus souvent concerne la flexibilité et la facilité de passer vers des solutions libres et alternatives. La firme explique toutefois que si l’idée d’installer Linux sur les machines est séduisante, elle ne peut pas imposer une distribution particulière, car plus d’une demi-douzaine d’entre elles ont été proposées.
Toutefois, Dell a fait un premier pas concret vers Linux puisque les gammes OptiPlex (machines de bureau), Lattitude (ordinateurs portables) et Precision (stations de travail) ont commencé une certification auprès de Novell. Certes, SUSE Linux ne représente qu’une distribution parmi tant d’autres, mais la certification de machines pour une distribution peut déclencher une suite intéressante.
Selon Dell, le but est désormais de garantir dans le futur que les utilisateurs de machines de la marque auront une expérience agréable en regard de l’utilisation de Linux. Pour répondre à cet objectif, le programme de certification sera probablement étendu à d’autres distributions puisque la firme indique évaluer également la possibilité de travailler avec d’autres sociétés.
On peut cependant estimer que des efforts restent à faire en matière de tarification. En effet, les machines vendues sans Windows mais avec FreeDOS sont légèrement plus onéreuses que leurs versions vendues avec le système de Microsoft : 1199 dollars pour un D420 avec Windows XP SP2 contre 1252 dollars pour un système livré avec FreeDOS.
Le problème des logiciels préinstallés
Dell répond également aux nombreuses demandes liées à la présence des logiciels supplémentaires accompagnant invariablement les nouvelles machines. Ces logiciels, parfois présents en grandes quantités, sont installés par défaut sur les nouvelles machines, contrariant les utilisateurs qui souhaitent des systèmes « propres » et/ou vierges de toute application.
La firme indique que les utilisateurs de la gamme XPS (jeux et performances) ont déjà un contrôle avancé sur les applications qui ne devront pas être installées (opt-out). Dans les prochains mois, cette possibilité devrait être étendue aux autres gammes, donnant ainsi une plus grande liberté aux utilisateurs.
Bien entendu, il reste possible de refuser le CLUF de chaque application ou de désinstaller chacune d’entre elles via le panneau d’Ajout/Suppression de programmes. Plus globalement, des efforts vont être faits pour que les applications préinstallées soient réunies dans une rubrique spécifique où l’utilisateur pourra facilement choisir ce qui reste et ce qui est désinstallé.
Si Dell peut prendre en compte aussi rapidement les idées de ses utilisateurs, il y a bon espoir que l’on puisse voir dans les mois et années à venir des évolutions intéressantes. Le mouvement ne doit cependant pas être nécessairement apprécié de tous, en particulier du côté de l’éditeur de Redmond.
Plusieurs propositions ont retenu l’attention du géant, notamment :
- Offrir Linux avec les nouvelles machines, ou tout du moins un multiboot avec Windows
- L’offre systématique d’OpenOffice.org aux côtés de la suite Office de Microsoft. Par extension, proposer d’autres alternatives comme Firefox, Thunderbird ou encore GAIM
- Proposer la possibilité d’acheter un nouvel ordinateur sans aucun système d’exploitation

Quid de Linux ?
Lorsque Dell a lancé son site Direct2Dell, on aurait pu craindre une certaine lenteur à piocher dans les idées, ou au moins à une réponse plus tardive. Or, à peine une semaine après le lancement du site, le constructeur répond déjà aux principales idées lancées.
Concernant la préinstallation de Linux sur les nouvelles machines ou la mise en place d’un multiboot, Dell remarque que la demande qui revient le plus souvent concerne la flexibilité et la facilité de passer vers des solutions libres et alternatives. La firme explique toutefois que si l’idée d’installer Linux sur les machines est séduisante, elle ne peut pas imposer une distribution particulière, car plus d’une demi-douzaine d’entre elles ont été proposées.

Selon Dell, le but est désormais de garantir dans le futur que les utilisateurs de machines de la marque auront une expérience agréable en regard de l’utilisation de Linux. Pour répondre à cet objectif, le programme de certification sera probablement étendu à d’autres distributions puisque la firme indique évaluer également la possibilité de travailler avec d’autres sociétés.
On peut cependant estimer que des efforts restent à faire en matière de tarification. En effet, les machines vendues sans Windows mais avec FreeDOS sont légèrement plus onéreuses que leurs versions vendues avec le système de Microsoft : 1199 dollars pour un D420 avec Windows XP SP2 contre 1252 dollars pour un système livré avec FreeDOS.
Le problème des logiciels préinstallés
Dell répond également aux nombreuses demandes liées à la présence des logiciels supplémentaires accompagnant invariablement les nouvelles machines. Ces logiciels, parfois présents en grandes quantités, sont installés par défaut sur les nouvelles machines, contrariant les utilisateurs qui souhaitent des systèmes « propres » et/ou vierges de toute application.

Bien entendu, il reste possible de refuser le CLUF de chaque application ou de désinstaller chacune d’entre elles via le panneau d’Ajout/Suppression de programmes. Plus globalement, des efforts vont être faits pour que les applications préinstallées soient réunies dans une rubrique spécifique où l’utilisateur pourra facilement choisir ce qui reste et ce qui est désinstallé.
Si Dell peut prendre en compte aussi rapidement les idées de ses utilisateurs, il y a bon espoir que l’on puisse voir dans les mois et années à venir des évolutions intéressantes. Le mouvement ne doit cependant pas être nécessairement apprécié de tous, en particulier du côté de l’éditeur de Redmond.