
Toutefois, eMusic se distingue tout d’abord par le type de musique proposée. Il est vrai que les styles peuvent s’orienter vers des cibles plus âgées et l’on ne trouvera pas le dernier Madonna mais environ 1,7 million de titres musicaux d’artistes tels que Johnny Cash, Bob Marley, Franz Ferdinand, Bjork, Ray Davies, Miles Davis ou encore Basement Jaxx. eMusic rassemble en fait des labels indépendants comme Edel, Domino ou encore Ministry of Sound.
Autre différence marquante, qui explique à elle seule pourquoi les majors ont refusé de s’associer à l’entreprise : les musiques sont délivrées au format MP3 sans aucun DRM. Dans ces conditions, il est difficile d’imaginer qu’EMI ou Universal pourront se prêter au jeu dans une offre qui leur apparaîtra comme non maîtrisable. Rien ne garantit en effet qu’un acheteur ne copiera tout simplement pas sa musique chez ses amis pour leur rendre service.
Pourtant, ce dernier remporte un joli succès aux Etats-Unis en se positionnant directement deuxième derrière iTunes, même si la différence de parts de marché est énorme : environ 13% pour eMusic contre 60% pour iTunes. Le service indépendant constitue immanquablement un poil à gratter pour les ténors du DRM.
Les différences avec iTunes ne s’arrêtent pour autant pas là. eMusic fonctionne en effet selon un système d’abonnement donnant droit à un nombre de téléchargements proportionnel aux tarif de l’abonnement :
- 12,99€ : 40 téléchargements
- 16,99€ : 65 téléchargements
- 20,99€ : 90 téléchargements