L’initiative de la société new-yorkaise SpiralFrog voit un nouvel acteur enrichir ses rangs. C’est en effet la major EMI qui va proposer son catalogue. Cette annonce suit donc la signature avec Universal d’un accord similaire. De Sting, Nelly Furtado, Jay Z ou Kanye West, les titres seront téléchargeables gratuitement en échange de publicités qu’il conviendra de supporter avant. On évoque le chiffre de 90 secondes de pubs devant être englouties avant chaque téléchargement de titre.
Vis à vis d’EMI , le contrat repose également sur la distribution des paroles de tous les titres de son fonds anglo-américain. Fait intéressant, la licence en question est mondiale, ce qui laisse présager une ouverture de SpiralFrog à l’échelle de la planète. L'accord se dessine sur fond de chasse aux sorcières contre les sites de publications de paroles et partitions, montés par des fans sans autorisation.
Le service devrait être ouvert dès le mois de décembre prochain, sans doute d’abord aux États-Unis. Une façon de tester auprès du jeune public d’outre-Atlantique. La société annonce avoir pour coeur de cible les consommateurs situés entre 13 et 34 ans. Un business plan en phase de consolidation qui tranche en tout cas avec le modèle des plateformes classiques, représenté par iTunes et consorts.
En France, la Spédidam, société d’interprètes, s’est élevée contre cette mesure, en exposant « entre une publicité pour un soda et une autre pour des couches-culottes, la musique sera-t-elle valorisée ? » avant de se demander quel sera le traitement des données personnelles, les morceaux étant tous DRMisés.
Vis à vis d’EMI , le contrat repose également sur la distribution des paroles de tous les titres de son fonds anglo-américain. Fait intéressant, la licence en question est mondiale, ce qui laisse présager une ouverture de SpiralFrog à l’échelle de la planète. L'accord se dessine sur fond de chasse aux sorcières contre les sites de publications de paroles et partitions, montés par des fans sans autorisation.
Le service devrait être ouvert dès le mois de décembre prochain, sans doute d’abord aux États-Unis. Une façon de tester auprès du jeune public d’outre-Atlantique. La société annonce avoir pour coeur de cible les consommateurs situés entre 13 et 34 ans. Un business plan en phase de consolidation qui tranche en tout cas avec le modèle des plateformes classiques, représenté par iTunes et consorts.
En France, la Spédidam, société d’interprètes, s’est élevée contre cette mesure, en exposant « entre une publicité pour un soda et une autre pour des couches-culottes, la musique sera-t-elle valorisée ? » avant de se demander quel sera le traitement des données personnelles, les morceaux étant tous DRMisés.