Comme nous l’apprenions voilà deux jours, l’Inde a bloqué des milliers de blogs en essayant de bloquer un assortiment de 17 blogs et sites web. Les cibles concernées véhiculaient des messages religieux et virulents de haine, ce que le gouvernement a tenté de stopper en réponse aux attentats du 11 juillet qui ont fait 182 morts à Mumbai.
Le problème est que les milliers de sites qui ont été bloqués représentaient une source importante d’informations, et la décision indienne est très critiquée. La communauté globale des blogueurs s’est hérissée et le Committee to Protect Journalists, basé à New-York, ne cache pas non plus son avis sur la question. Le CPJ se joint d’ailleurs aux blogueurs pour demander au premier ministre indien, Manmohan Singh, de bien vouloir redonner l’accès aux sites perdus.
Le CPJ se dit « troublé » par le comportement du gouvernement indien, même s’il est aisé de comprendre la motivation qui se cache derrière l’action. Cependant, l’attitude de l’Inde et la disproportion de la réponse font ressembler le pays à la Chine plutôt qu’à une démocratie. Une attitude regrettable pour Joel Simon, directeur général du CPJ, car l’Inde est par tradition un pays où la liberté de la presse n’est pas une simple étiquette.
Les blogueurs et le CPJ demandent donc au premier ministre de clarifier la situation et une plus grande transparence dans les méthodes du gouvernement indien pour combattre la propagande haineuse sur le web. La solution la plus simple aurait probablement consisté à couper l’accès au web, mais les milliers de sites suspendus perturbent déjà, selon le CPJ, la bonne marche de l’information.
Le problème est que les milliers de sites qui ont été bloqués représentaient une source importante d’informations, et la décision indienne est très critiquée. La communauté globale des blogueurs s’est hérissée et le Committee to Protect Journalists, basé à New-York, ne cache pas non plus son avis sur la question. Le CPJ se joint d’ailleurs aux blogueurs pour demander au premier ministre indien, Manmohan Singh, de bien vouloir redonner l’accès aux sites perdus.
Le CPJ se dit « troublé » par le comportement du gouvernement indien, même s’il est aisé de comprendre la motivation qui se cache derrière l’action. Cependant, l’attitude de l’Inde et la disproportion de la réponse font ressembler le pays à la Chine plutôt qu’à une démocratie. Une attitude regrettable pour Joel Simon, directeur général du CPJ, car l’Inde est par tradition un pays où la liberté de la presse n’est pas une simple étiquette.
Les blogueurs et le CPJ demandent donc au premier ministre de clarifier la situation et une plus grande transparence dans les méthodes du gouvernement indien pour combattre la propagande haineuse sur le web. La solution la plus simple aurait probablement consisté à couper l’accès au web, mais les milliers de sites suspendus perturbent déjà, selon le CPJ, la bonne marche de l’information.