
73,4 % des 500 premiers supercalculateurs du monde tournent sous Linux, soit 367 machines au total. Le second OS dominant est Unix, qui en fait tourner 98, soit 19,6 % des gens. 5 engins utilisent Mac OS de chez Apple, 4 tournent sous BSD, et 2 seulement sous Windows.
En novembre 2005, Linux était présent sur 74,4 % des machines de la liste Top500, la cote du pingouin est donc en légère baisse, mais toujours supérieure au 63,6 % de parts que l'OS détenait en juin 2005. Parmi les 10 plus puissants supercalculateurs du monde, 8 tournent sous Linux, un tourne sous Unix AIX de IBM, et le dixième utilise un OS de Nec, dédié au Earth Simulation Centre japonais.
Du côté du matériel, c'est IBM qui prend les trois premières places de la liste des 500. Le premier est le Blue Gene eServer, le second aussi. Une domination d'IBM qui se ressent visiblement dans la liste, puisque 48,6 % des supercalculateurs sont construits par l'Américain. HP est second avec 30,8 % des machines fournies. Mais IBM reste en tête, avec 4 des 10 plus puissantes machines, et 55 des 100 premières places de la liste.
Du côté des processeurs, c'est encore Intel qui domine, en équipant 301 des 500 machines de la liste. 118 utilisent déjà la technologie 64 bits EMT64 d'Intel, tandis que 81 systèmes fonctionnent avec des CPU AMD. Il y a un an, AMD ne comptait que 25 machines dans la liste des 500.
298 de ces supercalculateurs sont américains, 93 sont japonais, et 83 européens (contre 100 il y a six mois).
Merci à Diablo pour cette actualité !