Le sombre épisode dit des Rootkits vient enfin de se refermer pour Sony, judiciairement parlant en tout cas Pour rappel, Mark Russinovich, informaticien de Sysinternals.com, démontrait en 2005 comment Sony utilisait des rootkits pour contrôler le verrouillage de ses CD. Un procédé quelque peu hasardeux, déjà utilisé par des pirates et pouvant provoquer des plantages sérieux, voire offrir un pont pour des attaques sur la machine hôte. Un comble pour un procédé destiné à assurer la sécurité des droits. Plus de cinq millions de CD musicaux furent vendus, complexifiant un peu plus la situation d’autant que le verrou souffrait d’une faille de sécurité. Comme à chaque fois, en face d’un problème d’ampleur aux Etats-Unis, Sony BMG se voyait attaqué par une action collective (class action). C’est donc cette action qui vient de trouver sa conclusion.
Suite à l'accord de la justice américaine, tous les acheteurs nationaux pourront recevoir un CD non protégé, en sus de pistes librement téléchargeables et quelques dollars de compensation (7,5$ selon la protection concernée). Les CD musicaux concernés par l’accord sont listés sur cette page : Art Blakey, Alicia Keys, Britney Spears, Celine Dion, Dido, les Foo Fighters, ou Gerry Mulligan sont quelques-uns des artistes concernés (toujours outre-Atlantique). Outre les droits des consommateurs à l’échelon individuel, c’est surtout l’image des verrous qui aura souffert dans cette affaire. L’Electronic Frontier Foundation, par la voix de sa directrice juridique Cindy Cohn, estime qu’un message fort a été envoyé à Sony BMG et autres labels : « Réfléchissez à deux fois avent d’enfermer les pistes audio dans un système DRM. »
Le site de défense des libertés individuelles a mis en place une page complète pour accompagner les requêtes d’indemnisation. Le système de la class action semble décidemment le moyen idéal pour assurer ce genre de combat. Rapelons qu'une proposition de loi vise justement à instituer en droit français, le système de la class action, mais le texte est toujours en discussion au Sénat.
Suite à l'accord de la justice américaine, tous les acheteurs nationaux pourront recevoir un CD non protégé, en sus de pistes librement téléchargeables et quelques dollars de compensation (7,5$ selon la protection concernée). Les CD musicaux concernés par l’accord sont listés sur cette page : Art Blakey, Alicia Keys, Britney Spears, Celine Dion, Dido, les Foo Fighters, ou Gerry Mulligan sont quelques-uns des artistes concernés (toujours outre-Atlantique). Outre les droits des consommateurs à l’échelon individuel, c’est surtout l’image des verrous qui aura souffert dans cette affaire. L’Electronic Frontier Foundation, par la voix de sa directrice juridique Cindy Cohn, estime qu’un message fort a été envoyé à Sony BMG et autres labels : « Réfléchissez à deux fois avent d’enfermer les pistes audio dans un système DRM. »
Le site de défense des libertés individuelles a mis en place une page complète pour accompagner les requêtes d’indemnisation. Le système de la class action semble décidemment le moyen idéal pour assurer ce genre de combat. Rapelons qu'une proposition de loi vise justement à instituer en droit français, le système de la class action, mais le texte est toujours en discussion au Sénat.