Les fonctionnalités de Google Suggest sont moyennement bien appréciées par certains, dont ServersCheck, éditeur de solutions informatiques. La société belge vient d’attaquer, devant le tribunal de commerce de Louvain, Google Benelux. A l’index, donc, cette fonctionnalité du moteur, optionnelle et accessible via la Google Toolbar ou la page Suggest de Google Labs. Elle permet, lorsque l’on saisit une requête, d’afficher dans un menu déroulant des suggestions de recherches en fonction du mot tapé. Ainsi, si l’on écrit Jacques, Suggest propose Jacques Villeret, Chirac, et autres Brel… Enrichi à l'aide des mots saisis par les autres usagers, on obtient en temps réel le nombre de résultats liés à chaque proposition, permettant ainsi de faire son choix d’une manière éclairée.
C’est justement des éclairages vers certaines zones sombres que l’éditeur belge n’apprécie guère. En saisissant ServersCheck, Google propose automatiquement aux cotés de Review, Pro ou Download, les sous-rubriques Crack, Key Gen, pro crack, serial, professionnal crack. Des suggestions qui font tâche dans ce menu, d’autant que ServersCheck distribue la plupart de ses solutions via Internet.
« La méthode est comparable à celle d’une personne qui appellerait pour demander où trouver tel sac à main de marque bien connue, et qu’on lui suggérerait de s’orienter vers les produits contrefaits » estime la société. Elle profite de cette action pour demander au surplus la suppression du nom ServersCheck dans les adwords des concurrents. Un mal bien connu de Google, déjà plusieurs fois condamné sur ce créneau. Ce n’est qu’après dépôt de la plainte que les adwords furent rectifiés, mais non les suggestions pointées du doigt.
Le jugement n’est pas encore intervenu, mais Google aurait pris comme axe de défense selon l’éditeur, d’affirmer qu’il est impossible d’adapter cette fonctionnalité. Des doutes sérieux planent chez ServesCheck puisqu’aucune suggestion n’est curieusement proposée pour les mots clefs sexuellement explicites ou liés aux numéros de cartes de crédits frelatés. Si l’on tape « se », le très recherché « sex » n’apparaît pas, « por » ne donne pas naissance à « porn », « tit » ou « fuc » restent aussi très sages, contrairement à « ware »…
C’est justement des éclairages vers certaines zones sombres que l’éditeur belge n’apprécie guère. En saisissant ServersCheck, Google propose automatiquement aux cotés de Review, Pro ou Download, les sous-rubriques Crack, Key Gen, pro crack, serial, professionnal crack. Des suggestions qui font tâche dans ce menu, d’autant que ServersCheck distribue la plupart de ses solutions via Internet.
« La méthode est comparable à celle d’une personne qui appellerait pour demander où trouver tel sac à main de marque bien connue, et qu’on lui suggérerait de s’orienter vers les produits contrefaits » estime la société. Elle profite de cette action pour demander au surplus la suppression du nom ServersCheck dans les adwords des concurrents. Un mal bien connu de Google, déjà plusieurs fois condamné sur ce créneau. Ce n’est qu’après dépôt de la plainte que les adwords furent rectifiés, mais non les suggestions pointées du doigt.
Le jugement n’est pas encore intervenu, mais Google aurait pris comme axe de défense selon l’éditeur, d’affirmer qu’il est impossible d’adapter cette fonctionnalité. Des doutes sérieux planent chez ServesCheck puisqu’aucune suggestion n’est curieusement proposée pour les mots clefs sexuellement explicites ou liés aux numéros de cartes de crédits frelatés. Si l’on tape « se », le très recherché « sex » n’apparaît pas, « por » ne donne pas naissance à « porn », « tit » ou « fuc » restent aussi très sages, contrairement à « ware »…