Près de 800 personnes se sont réunies hier à Paris, pour la marche contre les DRM au départ de la place de la Bastille. L’objet fut de marquer son opposition à la loi DADVSI, à la mort de la copie privée, aux verrous numériques, aux menaces pour le logiciel libre en France, et dire « oui » à l’interopérabilité et à la la diversité culturelle, annonçaient ses organisateurs. On pourra dès à présent trouver quelques photos de l’évènement sur le site de StopDrm, organisateur, ou sur cette page de Flicker ou enfin celle-ci. Sur cette dernière, on découvre deux personnes enchaînées, par un certain Apple et l’autre, par Vivendi-Universal ; toutes deux portent une pancarte sur laquelle on peut lire « J'ai expliqué une faille de sécurité » ou « J'ai lu un DVD sous Linux»
Les 800 participants (selon les organisateurs, 300 selon la police) se sont rendus jusqu’à la place Colette, à quelques lieux du ministère de la Culture pour un lâché de ballons symbolique. « Etant donné que le texte ne sera pas voté dans les mêmes termes au Sénat, je rappelle au ministre de la Culture qu'il s'était engagé à ce qu'il puisse y avoir une seconde lecture à l'Assemblée », a précisé à l’AFP Martine Billard, députée très active lors de la première phase de discussions à l’Assemblée.
On notera ainsi la curieuse idée du rapporteur du texte, Michel Thiollière. Dans un amendement, éclairé par nos confrères de Ratiatum, celui-ci prévoit la création d’une Autorité de régulation des mesures techniques de protection. Sa mission sera un objectif de veille en matière de verrou. Elle devra également éditer chaque année un rapport sur la question. Evidemment pour fonctionner, l’autorité doit avoir un budget que l’on ne peut mettre sur le dos de l’état à ce moment, pour des questions constitutionnelles. Du coup, en bas d’un amendement on découvre que : « les pertes de recettes résultant de l'application des dispositions du présent article sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts ». Et ces articles concernent justement la taxation du tabac. En clair, pour faire fonctionner cette autorité spécialisée dans les verrous, on propose une nouvelle taxe sur les cigarettes, véritables vaches à lait et sujet de profonds discours lorsqu’il s’agit de santé publique… Fumeux !
Les 800 participants (selon les organisateurs, 300 selon la police) se sont rendus jusqu’à la place Colette, à quelques lieux du ministère de la Culture pour un lâché de ballons symbolique. « Etant donné que le texte ne sera pas voté dans les mêmes termes au Sénat, je rappelle au ministre de la Culture qu'il s'était engagé à ce qu'il puisse y avoir une seconde lecture à l'Assemblée », a précisé à l’AFP Martine Billard, députée très active lors de la première phase de discussions à l’Assemblée.
On notera ainsi la curieuse idée du rapporteur du texte, Michel Thiollière. Dans un amendement, éclairé par nos confrères de Ratiatum, celui-ci prévoit la création d’une Autorité de régulation des mesures techniques de protection. Sa mission sera un objectif de veille en matière de verrou. Elle devra également éditer chaque année un rapport sur la question. Evidemment pour fonctionner, l’autorité doit avoir un budget que l’on ne peut mettre sur le dos de l’état à ce moment, pour des questions constitutionnelles. Du coup, en bas d’un amendement on découvre que : « les pertes de recettes résultant de l'application des dispositions du présent article sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts ». Et ces articles concernent justement la taxation du tabac. En clair, pour faire fonctionner cette autorité spécialisée dans les verrous, on propose une nouvelle taxe sur les cigarettes, véritables vaches à lait et sujet de profonds discours lorsqu’il s’agit de santé publique… Fumeux !