« Naviguer de Broadway à Bangkok en quelques clics de souris, confortablement installé devant son écran… Les 9,5 millions de foyers français connectés en haut débit (et ceux du monde entier…) ont pu pratiquer l’été dernier ce survol de la planète proposé par Google Earth » constate l’IGN (Institut géographique national) dans un communiqué. Face à une attente jugée forte, l’institution va du coup mettre à son tour en ligne la photographie géante de la France. Le travail n’est pas mince, car cela correspond à environ 400 000 clichés avec résolution de 50 cm.
Géoportail, nom de ce « Google Earth » à la française, va évoluer en deux grandes étapes. Dès l’été 2006, il offrira une navigation en 2D sur la France entière avec des photographies offrant une résolution de 50 cm. « Taper le nom de sa commune permettra de la survoler avec la dernière mission aérienne effectuée (au maximum 5 ans en arrière), sur laquelle se superposera la carte au 1 : 25 000 » explique-t-on.
Si "seuls" 500 000 visiteurs uniques seront autorisés dans un premier temps à utiliser le service, l’Institut prévoit que chacun pourra accéder aux données, localiser et visualiser des services, des évènements, optimiser ses actions et mettre en ligne ses propres services ou loisirs. Exemples: une association de vol libre pourra faire profiter tous les mordus de ses plus beaux spots. Une agence immobilière pourra, elle, offrir à ses clients une visualisation géographique des biens proposés, etc.
A partir de 2007, le deuxième volet : Géoportail offrira toutes les fonctionnalités projetées dont la navigation 3 D, et la richesse des informations de l’IGN et de ses partenaires. La totalité des fonds cartographiques de l'organisme sera alors en visualisation libre. Ce fonds sera d’abord constitué de 400 000 clichés photographiques numérisés (10 % de la totalité des clichés conservés par l’IGN) et 3 688 cartes actuelles à différentes échelles : au 1 : 25 000 (1 cm sur la carte = 250 m sur le terrain), au 1 : 100 000 (1 cm sur la carte = 1 km sur le terrain) et au 1 : 250 000 (1 cm sur la carte = 2,5 km sur le terrain)
D’autres données photographiques et cartographiques seront mises en ligne en fonction des partenariats. Si tout se passe pour le mieux, on y trouvera par exemple les 550 000 planches du cadastre. Pour chaque zone affichée, on aura, outre les photographies aériennes, des informations topographiques de base (pour voir les rivières, les forêts, le bâti…), des Informations thématiques (transports, relief, biodiversité, hydrographie, cultures, inventaire forestier, sous-sol, littoral, parcelles cadastrales). Certains des services approfondis seront payants ou du moins protégés par mot de passe. L’IGN s’attache à définir actuellement la politique de licence à mettre en place.
Contacté par nos soins, l’Institut nous a transmis ces premières photos donnant un aperçu du service, décrit dans ce fichier PDF. (NDLR Voir cette actualité pour les dernières infos sur ce site)
Géoportail, nom de ce « Google Earth » à la française, va évoluer en deux grandes étapes. Dès l’été 2006, il offrira une navigation en 2D sur la France entière avec des photographies offrant une résolution de 50 cm. « Taper le nom de sa commune permettra de la survoler avec la dernière mission aérienne effectuée (au maximum 5 ans en arrière), sur laquelle se superposera la carte au 1 : 25 000 » explique-t-on.
Si "seuls" 500 000 visiteurs uniques seront autorisés dans un premier temps à utiliser le service, l’Institut prévoit que chacun pourra accéder aux données, localiser et visualiser des services, des évènements, optimiser ses actions et mettre en ligne ses propres services ou loisirs. Exemples: une association de vol libre pourra faire profiter tous les mordus de ses plus beaux spots. Une agence immobilière pourra, elle, offrir à ses clients une visualisation géographique des biens proposés, etc.
A partir de 2007, le deuxième volet : Géoportail offrira toutes les fonctionnalités projetées dont la navigation 3 D, et la richesse des informations de l’IGN et de ses partenaires. La totalité des fonds cartographiques de l'organisme sera alors en visualisation libre. Ce fonds sera d’abord constitué de 400 000 clichés photographiques numérisés (10 % de la totalité des clichés conservés par l’IGN) et 3 688 cartes actuelles à différentes échelles : au 1 : 25 000 (1 cm sur la carte = 250 m sur le terrain), au 1 : 100 000 (1 cm sur la carte = 1 km sur le terrain) et au 1 : 250 000 (1 cm sur la carte = 2,5 km sur le terrain)
D’autres données photographiques et cartographiques seront mises en ligne en fonction des partenariats. Si tout se passe pour le mieux, on y trouvera par exemple les 550 000 planches du cadastre. Pour chaque zone affichée, on aura, outre les photographies aériennes, des informations topographiques de base (pour voir les rivières, les forêts, le bâti…), des Informations thématiques (transports, relief, biodiversité, hydrographie, cultures, inventaire forestier, sous-sol, littoral, parcelles cadastrales). Certains des services approfondis seront payants ou du moins protégés par mot de passe. L’IGN s’attache à définir actuellement la politique de licence à mettre en place.
Contacté par nos soins, l’Institut nous a transmis ces premières photos donnant un aperçu du service, décrit dans ce fichier PDF. (NDLR Voir cette actualité pour les dernières infos sur ce site)