Lorsqu'un particulier achète un micro-ordinateur le système d'exploitation y est dans la grande majorité des cas sous licence dite OEM (original equipment manufacturer). De fait, si l’on change d’ordinateur, il est alors nécessaire de racheter tous les logiciels oem installés sur l'ancien. Seule consolation : le prix des licences OEM est moins cher que celui des versions « boîte ». La licence étant la loi entre l'acheteur et l'éditeur, que se passe-t-il lorsqu’on change simplement un élément de sa vielle machine, change-t-on d’ordinateur ? La question est très classique en la matière. Evidemment, dans l’exemple caricatural d’un changement de mémoire, de la carte mère et du processeur, excepté le boîtier, la licence OEM originelle devient caduque, de facto. Mais qu’en est-il pour un simple changement de carte mère ?
Dans un document publié sous format .Doc (qui concerne la licence ici "Education"), Microsoft vient d’éclairer cette question sensible, sous forme de question/réponse. Le point 11 mérite notre attention. L’éditeur y précise que le changement de la carte-mère est considéré « comme la création d’un nouvel ordinateur personnel pour lequel le système d’exploitation OEM Microsoft ne peut être transféré à partir d’un autre ordinateur. Si la carte mère est remplacée ou upgradée pour d’autres raisons qu’une panne, alors un nouvel ordinateur est créé et une licence pour un nouveau système d’exploitation est requise. » Ainsi, le changement de la CM est assimilé au changement du PC et seul le remplacement pour cause de panne sera ignoré par Microsoft, légalement. Dans tous les autres cas, Redmond exige donc un nouveau passage en caisse. La question est épineuse et la réponse douloureuse. Elle soulève une fois de plus le problème de la vente liée entre le matériel et le système, rendant encore plus désagréable la position du consommateur souhaitant faire évoluer sa machine.
Dans un document publié sous format .Doc (qui concerne la licence ici "Education"), Microsoft vient d’éclairer cette question sensible, sous forme de question/réponse. Le point 11 mérite notre attention. L’éditeur y précise que le changement de la carte-mère est considéré « comme la création d’un nouvel ordinateur personnel pour lequel le système d’exploitation OEM Microsoft ne peut être transféré à partir d’un autre ordinateur. Si la carte mère est remplacée ou upgradée pour d’autres raisons qu’une panne, alors un nouvel ordinateur est créé et une licence pour un nouveau système d’exploitation est requise. » Ainsi, le changement de la CM est assimilé au changement du PC et seul le remplacement pour cause de panne sera ignoré par Microsoft, légalement. Dans tous les autres cas, Redmond exige donc un nouveau passage en caisse. La question est épineuse et la réponse douloureuse. Elle soulève une fois de plus le problème de la vente liée entre le matériel et le système, rendant encore plus désagréable la position du consommateur souhaitant faire évoluer sa machine.