Hier matin, Next INpact révélait le jugement du TGI de Paris ordonnant à Valve d’autoriser la revente de jeux achetés sur Steam.
Dans un communiqué publié après coup, l’UFC-Que Choisir a annoncé qu’elle étendrait cette action à d’autres plateformes.
Comme nous l’anticipions, Valve a décidé de faire appel. Doug Lombardi, responsable du marketing chez l’éditeur de jeux vidéo, a indiqué à PC Gamers qu’il allait faire appel :
« Nous sommes en désaccord avec la décision du tribunal de grande instance de Paris et nous ferons appel. La première décision sera donc sans effet sur Steam tant que l’affaire ne sera pas rejugée ».
Et pour cause, cette procédure va geler la décision du 17 septembre, qui n’est pas assortie d'une exécution provisoire.
Commentaires (21)
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A dans 8 ans. " />
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2 normalement
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Ça serait marrant qu’un représentant de Valve utilise l’argument “on ne peu pas les revendre puisque pour la plupart des titres ça ne vaut plus rien, regardez les jeux gratuits EPIC” .
Allez EPIC il faut être solidaire! Dépêche toi et sauve Steam de ce marasme !" />
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Sauf qu’avant de permettre la revente il va falloir qu’ils rachètent eux même des licences car ce n’est pas le contrat initial passé avec les éditeurs (a eux on leur a promis la non revente/dons justement).
Sinon oui, ils peuvent sûrement tuer les exclus EPIC mais ça ne sera ni gratuit ni sans remettre en question leur revenus actuels (surtout qu’EPIC continuerait a gagner de l’argent et a se favoriser via son moteur).
Le mieux pour eux c’est “appel” et pour nous “popcorn”.
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Sauf que Steam n’a peut-être acquis qu’un droit proche de la location auprès des éditeurs (ou licence sous condition ).
En l’état rien n’oblige les éditeurs a accepter de nouvelles conditions sans poursuivre/ facturer Steam (ou a minima renégocier le contrat).
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Ce qui reste le problème de Steam et non des éditeurs donc (le rôle d’intermédiaire est important).
Si tu arrive a trouver une décision de justice qui oblige Lafarge a fournir gratuitement du béton auprès de clients qui se sont fait avoir par des promoteurs/constructeur véreux je suis prêt a revoir ma position.
Avant que ça arrive je peux écrire sans trop de soucis que les éditeurs auront sûrement quelque chose a y redire (non pas auprès des clients mais auprès de steam, ce qui est peut-être la source du malentendu " />).
Sinon encore heureux que la loi en a RAB vu que ce n’est qu’un outil a disposition de ceux qui appliquent la justice." />
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Les valves ne sont pas encore grandes ouvertes alors !
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Tu sais si j’ai choisis de prendre un exemple faisant référence a un élément physique ce n’est pas un hasard puisque c’est les premiers a avoir disposé des différents droits dont il est fait référence dans ce jugement notamment la notion de propriété et donc de revente.
Tel qu’il en a été décidé l’utilisateur commence a devenir propriétaire de sa licence et non plus simplement bénéficiaire usufruitier (sous conditions abusives blablabla) de celle ci.
Steam deviens donc un revendeur de marchandise comme n’importe quel autre revendeur de marchandise.
Sinon tu veux un point commun qui permettrait de comparer un choux-fleur et un astéroïde ?
Les deux ont une masse .
Chiche de me contredire la dessus aussi ? " />
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L’article considéré comme non-écrit est le 1.C des conditions d’utilisation. C’est celui qui dit “vous n’avez pas le droit de revendre votre compte”. Donc ce n’est pas directement la vente des jeux qui est autorisé, mais vente des comptes Steam.
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Comme si il était question que d’une seule clause abusive…
“L’UFC-Que Choisir avait relevé la présence d’autres clauses illégales
dans le contrat que Valve imposait à ses utilisateurs. Le juge a donné
raison à notre association, en déclarant quatorze clauses comme étant
abusives.”
Sinon : contenu, contenant, valeur marchande, tout ça…" />