Ce matin au Journal officiel, a été publiée la liste des secrétaires d’État. Cédric O est conforté. Pour l’occasion, son poste passe du « numérique » à « la transition numérique et aux communications électroniques ».
La liste des secrétaires d’État a (enfin) été rendue publique au Journal officiel. L’ancien secrétaire d’État au numérique Cédric O reste rattaché au ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, mais sera sous l’autorité de Bruno Le Maire et de Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires.
« Le confinement l'a montré : le numérique a pris une part prépondérante dans nos vies. Formation aux usages, emplois, souveraineté, réseaux sociaux, écologie... cette révolution, il nous faut l’accompagner pour que chacun en bénéficie. La France et l’Union européenne ont les atouts pour réussir ! » a réagi le principal intéressé.
Autre nouveauté : il est désormais « chargé de la transition numérique et des communications électroniques », avec une composante télécom plus appuyée donc. « Les télécoms sont l’épine dorsale de la transformation numérique. Sans connexion, pas d’usages. Hâte de travailler avec l’ensemble des acteurs de ce secteur qui a su faire face à ses responsabilités pendant la crise de la COVID-19 » a poursuivi Cédric O.
Le secrétaire d’État a été à la tête du projet StopCovid, l’application de traçage des contacts, destinée à alerter les personnes considérées à risque, celles ayant été pendant plus de 15 minutes, à moins d’un mètre d’un tiers déclarant avoir été contaminé. Un projet dont l’efficacité reste à démontrer aux yeux de la CNIL.
Dans sa délibération visant la solution, la Commission considère que l’atteinte à la vie privée « n’est admissible en l’espèce que si le gouvernement peut s’appuyer sur des éléments suffisants pour avoir l’assurance raisonnable que le dispositif (…) est utile à la gestion de la crise ». Seul hic, « l’évaluation formelle de l’effectivité de l’application » n’avait toujours pas débuté alors que l’autorité se plongeait à nouveau dans ses méandres, non sans exiger plusieurs correctifs.
Commentaires (53)
#1
Il y a une erreur de typo dans son nom ce n’est pas Cédric O mais Cédric 0…
J’avoue il a le talent de faire regretter Mounir Mahjoubi, c’est très fort.
#2
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#3
Il vendait mieux son boulot c’est certain.
#4
Son titre exact est « Secrétaire d’État à la transition numérique, aux communications électroniques, et au SAV des applications digitales » " />
La France et l’Union européenne ont les atouts pour réussir !
Et là il manque les mots-dièse #AppelDOffreStopCovid #HealthDataHub " />
#5
Communications électroniques??
Va-t-il se saisir du dossier sur la diffusion cellulaire (cell-broadcast) pour les alertes attentas, cyclones, catastrophes industriels ou confinement ??
Ou bien commencera-t-il par celui sur la géolocalisation des appels urgences pour éviter de chercher un gus dans les montagne pendant 4j??
Ou bien il va s’occuper du déploiement de SPF, DMARC & co dans les principales institutions, FAI et hébergeux français (cf le dossier Next Inpact).
Ou encore faire disparaître les zones blanches des GSM ou obliger à relier en fibre d’abord les gens qui sont à plus de 2kmdu NRA??
Que de dossiers à traiter et si peu de temps…
#6
@Soriatane
je crois que t’as tout dit. Un boulot de secrétaire d’état ça te tente?
#7
Trop qualifié sur les problématiques politiques concernées, il aura jamais le poste !
#8
https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9dric_Villani
#9
" />
#10
Comment est-ce possible de garder un individu aussi déconnecté de la réalité ?
Il y a tellement de choses à construire dans ce pays vis à vis du numérique.
#11
#12
Ca tombe bien, le critère de nomination n’étant pas celui d’être connecté à la réalité " />
#13
Bin c’est l’habituel jeu des chaises musicales. Rien de plus.
Les gens compétents ne peuvent pas s’insérer dans ces sphères (à ce niveau). Ils voient les problèmes tentent de les régler et finissent par le faire pour peu qu’on ne leur mettent pas des bâtons dans les roues.
Dans ses milieux on a besoin de problèmes qui persistent pour ne jamais finir et pour justifier son rôle. C’est du managérial de base.
#14
Depuis très longtemps tu as toujours un lot (malheureusement énorme) de ce type de personnage dans chaques gouvernements (droit gauche x autres confondus)
#15
Par communication électronique il faut comprendre gestion de la prochaine campagne Macron 2022 sur les divers réseaux sociaux " />
En plus il lui suffira de faire une recherche avec ses potes de Qwant pour avoir les résultats … de 2017 " />
#16
#17
Si l’intitulé du poste est respecté, il ne serait plus en charge de StopCovid : ce n’est ni de la transition numérique (ça ne remplace pas le suivi de contact manuel), ni vraiment des communications électroniques (certes il y a des échanges d’informations, mais le signalement passe par une communication humaine).
#18
Pourquoi dis-tu qu’il est déconnecté de la réalité ?
C’est quoi être connecté à la réalité pour toi ?
#19
partager ses idées j’imagine.
#20
Par exemple en affirmant :
Autre nouveauté : il est désormais « chargé de la transition numérique et des communications électroniques », avec une composante télécom plus appuyée donc (1). « Les télécoms sont l’épine dorsale de la transformation numérique. Sans connexion, pas d’usages. (2)Hâte de travailler avec l’ensemble des acteurs de ce secteur qui a su faire face à ses responsabilités pendant la crise de la COVID-19 » a poursuivi Cédric O.
(1) De quoi parle–t-on exactement ? Du choix de l’antenne ? De la structuration du réseau ? Du choix des opérateurs ?
Il existe déjà l’ARCEP, je suppose donc que le débat sera technique pour répondre aux besoins existants.
Mais….
(2) Sans connexion pas d’usages.
Et on parle de transition numérique… c’est du sophisme:
Si je transite du papier à l’octet: j’ai besoin d’un usage à numériser, peu importe que la connexion soit le réseau routier qui me fourni le papier ou l’antenne relai.
Le sens des mots dénote la déconnexion, c’est flagrant.
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#22
avec une composante télécom plus appuyée donc est une explication de Marc Rees, pas de Cédric O.
Et je ne pense pas que le débat sera technique comme tu le dis, voir plus bas.
Sans connexion, pas d’usages. Là, c’est bien lui qui s’exprime et il a raison. Le numérique aujourd’hui est connecté, fini depuis longtemps le PC isolé puis connecté à un réseau interne sans accès à Internet.
Le numérique a évolué vers un mode connecté. Et on a encore vu récemment avec le confinement, il y a de fortes inégalités dans l’accès à la connexion que ce soit en fixe (ADSL famélique opposé à la fibre) qu’en accès mobile où on va des zones blanches jusqu’à la 4G (et bientôt la 5G) en passant par la 2G ou la 3G.
Il est donc dans le concret quand il rappelle cela. Et ce sujet est plus politique que technique : laissons les opérateurs gérer la technique et les politiques la fixation des objectifs et la vérification de la tenue de ceux-ci.
Si une zone est mal desservie en terme de réseaux télécoms, elle ne pourra jamais accueillir des activités numériques. En fait, il ne fait que souligner cela et expliquer la logique d’avoir ajouté le télécoms à la compétence de son secrétariat d’état.
Et quand tu parles de réseau routier, je me demande qui est le plus déconnecté de la réalité entre lui et toi.
Sinon, il ne faut pas attacher trop d’importance au mot transition. Il est utilisé à toutes les sauces en ce moment (transition écologique, numérique, énergétique, démographique, …) et ce n’est pas lui qui a choisi ce terme.
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Mettre dans un sac “Transition digitale et communications électroniques” au motif que le digital a besoin des télécoms, ça ne serait pas un peu comme regrouper dans un portefeuille “Culture et industrie chimiques” au motif qu’il faut bien de la peinture pour faire des tableaux de maitre?
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#26
J’adore le sous titre ! entre l’évocation du film éponyme (bref, il nous la met profond, l’air de rien), le second épisode (le 2), voire Histoire d’O2 (et alors c’est une façon de dire qu’il brasse de l’oxygène, bref, du vent), vraiment bien trouvé ! ;-)
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J’espère bien, mais j’ai bien peur que les commerciaux du domaine aient réussis à graver dans l’imaginaire collectif que numérique=dématérialisé.
edit:
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le redécoupage de compétences avec Amélie de Montchalin sur la transformation numérique de l’Etat et O en tutelle Bercy-Territoires et ça va impliquer quels genre de changements dans la feuille de route ?
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Ouais , il est chef des mails quoi " />
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Voilà. Les idiOts utiles aux grands industriels asiatiques prêts à faire du hype avec du hOp.
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Ce n’est pas applicable à tous les secteurs. Quand ce le sera pour un coût convenable (y compris les coûts en matière grise souvent effacés par la com’ autour du sujet) peut-être, pourquoi pas. Mais sans négociation préalable (vu le bazar des viso-conférences…) cela reste pour beaucoup un remède imparfait.
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Pas sûr, le secrétaire bois du petit lait manifestement. " />
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Ce n’est pas difficile techniquement, le problème est de trouver les réponses aux besoins de chaque entreprise pour justifier la prise en compte de l’usage. Et il faut assurément en supporter le coût. Les PME sont donc globalement pénalisés par le télétravail ou les interdictions de circuler. (à moins d’avoir du métro, du bus ou du vélo… le coût reste élevé).
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Si le TT est faisable, l’employeur doit désormais justifier le refus.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13851
#44
Yep.
Et l’expérience de mon ancienne boîte :
C’est pas du refus, juste de la dissuasion.
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On est d’accord ? Ce n’est pas de la dissuasion de la part de l’employeur, c’est juste la loi actuelle.
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franchement…ils ‘pourraient’* simplifier tout-ça !
* devraient—>Loi
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Je reste émerveillé par le nombre de “cons pétants” qu’il y a sur les forums de Next Impact 😁
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Non je ne pense pas, la loi indique que la mise en oeuvre du télétravail est un accord entre l’employeur et le salarié et celle-ci fixe uniquement un cadre avec les principaux points à développer.
Les éléments que j’ai cité dans mon précédent commentaire étaient des conditions fixées par l’employeur, pas la loi.
#52
Prout.
De rien, c’est gratuit. " />