ZQSD : des journalistes financent l'avenir de leur podcast sur le jeu vidéo via Patreon

ZQSD : des journalistes financent l’avenir de leur podcast sur le jeu vidéo via Patreon

Vite, WASD pour l'international

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Guénaël Pépin

Publié dans

Internet

27/09/2016 12 minutes
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ZQSD : des journalistes financent l'avenir de leur podcast sur le jeu vidéo via Patreon

Fondé il y a près de quatre ans, par des anciens du magazine Joystick, ZQSD est le podcast de « détente » de ces journalistes spécialisés dans le jeu vidéo. Bâti sur l'absence d'obligations, il se professionnalise pourtant par étapes, grâce au financement de certains auditeurs.

Tandis que des entrepreneurs et médias tentent de professionnaliser le podcast sur Internet en France, la culture des émissions (semi) amateurs reste forte... quand bien même celles-ci commencent à se monétiser. C'est ce que nous allons explorer avec ZQSD, un podcast dédié au jeu vidéo PC fondé par d'anciens journalistes de Joystick, magazine mort fin 2012 après le passage entre les mains de multiples repreneurs.

Quand des projets professionnels comme Binge Audio ou les podcasts de Slate se développent, que le pionnier du financement participatif récurrent Patrick Beja fait lentement grandir son projet (voir notre entretien) et que nombre de podcasts nés sur le web restent résolument amateurs, la voie prise par ZQSD n'a pas l'apparence de la banalité. « Nous sommes assez ambitieux pour gagner de l'argent, pour être semi-pros, mais pas assez pour être pros. On est dans une case un peu bizarre » résume Corentin « Walou » Lamy, chroniqueur dans l'émission et secrétaire de l'association liée.

ZQSD est d'abord né sous la forme d'un blog à la fermeture de Joystick, avant de devenir un podcast en janvier 2013, il y a presque quatre ans. « Faire un blog comme il y en avait déjà partout, ça n'intéressait pas grand-monde. En plus, notre travail était de nous faire payer pour écrire, donc un blog gratuit... C'est con en fait. Un podcast prenait beaucoup moins de temps et c'était beaucoup plus drôle à faire, avec beaucoup plus de gens intéressés que par un énième blog de jeux vidéo » résume « Walou ».

En parallèle, depuis fin 2013, une partie de l'équipe a monté le mensuel JV Le Mag. Si les deux entités, le podcast et le magazine, sont bien distinctes, les deux projets sont de proches cousins. En un sens, ZQSD est devenu une occasion de se détendre, sans pression d'audience ni de sérieux journalistique extrême.

Le groupe a pourtant monté, en mai 2015, une campagne de financement sur Patreon. Cela pour pérenniser l'initiative et expérimenter, notamment avec d'autres formats comme ABCD, un podcast de recommandation culturelle. Plus d'un an plus tard, l'émission reçoit plus de 1 100 dollars par épisode mise en ligne, au rythme plus ou moins régulier.

Un moment de détente pour journalistes

Une bonne part des huit fondateurs du podcast ont travaillé pour Joystick, que ce soit des anciens ou des journalistes ayant connu la dernière formule, qui a vu l'arrêt du magazine. « À l'époque de Joystick, Jean-Kléber "Jika" Lauret, qui était rédacteur en chef adjoint, voulait déjà lancer un podcast. Ce qui ne s'est jamais fait vu l'inertie là-bas » rappelle Corentin Lamy. Les débuts de ZQSD se sont plutôt faits sous l'aile du podcast L'Apéro du Captain, qui a hébergé certaines émissions.

Par rapport au blog, abandonné au profit du podcast lancé début 2013, l'investissement financier de l'équipe n'est guère plus important. « Au lieu d'aller au bar pour discuter, on va au studio. Cela nous prenait le même temps que simplement nous voir pour le plaisir » explique poétiquement « Walou ». La préparation d'un épisode prend une demi-journée à une journée pour deux personnes. Rien d'insurmontable en soi.

« Les six autres ne préparent rien, vu qu'on est pour la plupart du milieu du jeu vidéo. Donc on suit l'actualité par notre travail, pas pour le podcast. Comme ça vient en surcouche de nos métiers, ça demande assez peu de préparation » indique le secrétaire de l'association ZQSD.

Cette dernière existe notamment pour créer une séparation fonctionnelle avec JV Le Mag, pour lequel un podcast aurait eu un bien autre ton. « Le patron de JV n'est pas à ZQSD, une partie de l'équipe n'y est pas et la moitié de ZQSD n'est pas dans JV. On a à cœur de garder les choses très séparées. Si on avait un podcast JV, on le ferait de manière plus professionnelle, il n'y aurait pas des chips et de la bière sur la table. C'est la différence entre un travail et un week-end ou une récréation » explique Lamy, qui a lui-même récemment quitté JV pour travailler pour Le Monde. Cette séparation permet donc de proposer un traitement plus léger de l'actualité, du moins dans la forme.

Un financement participatif (d'abord) pour atteindre l'équilibre

Reste qu'un podcast, aussi récréatif soit-il pour ses créateurs, coûte de l'argent. C'est pour cela qu'a été lancée une campagne de financement sur Patreon, au début dans le but d'équilibrer les comptes. Le financement récurrent, à chaque épisode, n'était d'ailleurs pas leur première piste.

« Au début, avant que Patrick Beja ne popularise Patreon, on avait envie de financer l'émission par Kickstarter, en recevant une somme d'argent unique. On s'est dit que c'était compliqué : dès lors qu'on demande 5 000, 10 000 ou 20 000 euros pour un podcast, on a une exigence de résultat. Or, on n'avait pas spécialement envie de s'engager. On ne voulait pas perdre de vue que c'était des vacances pour nous » se souvient Corentin Lamy. Aujourd'hui, seul le projet Binge Audio compte se lancer sérieusement sur un financement ponctuel, pour une série de reportages audio prédéfinie, avec un résultat « garanti ».

En mai 2015, ZQSD a donc suivi la voie tracée par Patrick Beja fin 2014 pour le Rendez-vous tech, en lançant sa propre campagne Patreon. Les résultats ont été rapides : « En une journée, on devait être à 100 donateurs. En un mois ou deux, à 200. En six mois, à 300 et on est montés à près de 400 donateurs en un an ». Aujourd'hui, 355 personnes financent chaque épisode. Les sommes varient des plus petites pour soutenir la démarche, à des plus importantes (quelques dizaines de dollars) pour soutenir un contenu « de qualité »... Ou tout simplement pour être cité en début de podcast.

La première année, l'association a donc récolté environ 10 000 dollars, dont 90 % avaient été dépensés. En dehors des vivres, soit des frais assez mineurs, ces auditeurs ont financé du nouveau matériel d'enregistrement, pour un montant de 3 500 euros des objets variés comme un PC de streaming, un Steam Link, du matériel à tester ou des goodies pour les « patreotes ». Des dépenses ponctuelles, qui ont laissé de la latitude à l'équipe pour envisager d'autres projets... Comme commander les jingles de ZQSD à SoulEye, un compositeur qui a notamment travaillé sur le jeu VVVVVV.

L'argent du podcast a aussi servi à quelques déplacements, comme au salon Gamescom de Cologne, pour lequel la moitié de l'équipe a fait le déplacement. Le voyage et l'appartement ont ainsi été payés par l'émission, dans laquelle le périple a été raconté. Couvrir des événements outre-Atlantique, comme l'E3, reste tout de même compliqué. Une partie du groupe s'y rend tout de même pour JV.

Des revenus qui varient selon la production

L'un des éléments importants de la démarche de ZQSD est le choix de l'échéance sur Patreon. Contrairement à certaines campagnes qui pratiquent un financement mensuel, qui induit une production minimale, ZQSD préfère demander un paiement à chaque émission... quand elle tombe.

« Tous les mois, cela nous aurait condamnés à une obligation de résultat. On aurait juste dû produire tant de podcasts par mois, on craignait de forcer. Alors que, sans engagement, on tient [déjà] un rythme d'à peu près un épisode par mois » résume « Walou », alors qu'ils planchaient d'abord sur une rencontre toutes les deux semaines. « Quand on est motivés et qu'on a le temps, on essaie d'en faire un deuxième par mois. »

L'association produit également l'émission ABCD, qui engendre peu de coûts supplémentaires. « C'est un autre podcast, de certains membres de ZQSD, notamment de Sophie avec une amie de la galaxie ZQSD. Elles font un podcast sur les médias pour parents geek, pour conseiller des choses à jouer, regarder ou écouter pour les enfants. »

ABCD podcast ZQSD

Les podcasts sont aussi gratuits par leur vocation « semi-professionnelle », alors que certaines entreprises tentent d'amener ces formats audio vers des formats payants, comme la plateforme Radioline. « Pas grand-chose n'arrive sur le web en étant payant d'office. Souvent, on va du gratuit à payant » note Lamy, qui reconnaît l'absence d'outil de monétisation directe sur les plateformes populaires, comme iTunes et SoundCloud. Tout juste cite-t-on le cas du podcast In Dev With de Gamekult (voir notre entretien) qui, « comme Gameblog » et son flux vidéo, est réservé aux abonnés d'un site déjà établi.

ZQSD n'est donc pas tenté par le payant : « Vraiment, quand nous avons lancé l'émission, c'était une initiative au hasard. On ne pensait pas avoir 100 auditeurs au début ». D'autant qu'il n'est pas dit que le marché français du podcast ait atteint la masse critique pour lancer des formules payantes uniquement sur Internet, estime-t-il.

La publicité « ironique », une option envisageable

L'alternative, largement adoptée aux États-Unis et importée avec peine en France, est donc la publicité au sein des émissions. Une idée pour ZQSD ? « Complètement, on adorerait. On ne cherche pas du tout, contrairement à Binge ou Slate qui en font leur modèle économique, tout comme Studio 404... Mais on plaisante en disant que si une marque de bière ou de chips nous sponsorisait, ça nous ferait rigoler. Si c'était du sponsoring ironique, ça ne nous dérangerait pas » répond ses initiateurs. Pour lui, le podcast devrait sûrement conserver son aspect de « radio pirate », que la publicité peut mettre à mal.

Dans l'absolu, ZQSD est un podcast important sur la scène française, comptabilisant officiellement entre 20 000 et 25 000 auditeurs par épisode... Cela même si, comme nous l'expliquait la régie TargetSpot, il est difficile d'être parfaitement sûrs des chiffres de diffusion de ces émissions. Cela même si le coût de la publicité sur les podcasts dépasse largement celui de la publicité classique sur le web, les plateformes misant sur une audience qualifiée pour compenser le nombre restreint d'auditeurs par programme.

La grande majorité des auditeurs de ZQSD viennent d'iTunes, du site lui-même et d'applications de gestion de podcasts, comme Podcast Addict sur Android ou Pocket Casts sur Android et iOS, voire des applications Windows Phone « pour les plus audacieux ». Pas de grande surprise, surtout quand l'audience sur Deezer semble encore relativement absente.

Si la concentration de la diffusion des podcasts sur iTunes est un fait connu, ce n'est pas la seule forme de centralisation, argue « Walou ». « Par exemple RadioKawa, qui est un ensemble de podcasts amateurs, propose une vingtaine de podcasts. C'est une sorte de network en fait. J'ai l'impression que l'enjeu est la mise en réseau des podcasts » estime-t-il, comme l'avait estimé un temps NoWatch, fermé en 2013, faute de modèle économique viable. Reste que les différents acteurs, des plus professionnels aux amateurs assumés, se rencontrent et discutent. « Il y a un frémissement de solidarité qui nait, mais les podcasts dans leur coin ont assez peu de visibilité » analyse le podcasteur.

ZQSD équipe

Pour l'avenir, promouvoir les projets au sein de l'association

Intégrer d'autres podcasts dans l'écurie, comme le fait RadioKawa, n'intéresse pourtant pas les tenanciers de ZQSD. Ce dernier doit continuer sur sa lancée, avec au moins une émission par mois, « une fois sur deux environ avec un développeur ». « On n'a pas envie de "passer la seconde", de faire quelque chose de plus carré. On trouve intéressant de faire suffisamment d'argent pour avoir le luxe de rester amateurs » expliquent-ils.

« Ce qui peut changer par exemple, comme avec ABCD, c'est de lancer d'autres projets bis, avec toujours dans l'idée de promouvoir des projets de l'équipe » poursuit son représentant, en restant au plus autour des huit créateurs originels. « Walou » songe par exemple à un projet autour de la musique. L'argent qui entre à chaque épisode devrait, lui, donc servir à enrichir le contenu, par exemple en payant le déplacement d'un développeur pour un entretien. Il doit encore contribuer aux déplacements, par exemple au festival Stunfest de Rennes, pourquoi pas pour un direct en public. Une pratique qui devient de plus en plus habituelle.

Dans l'absolu, le plus grand risque de changement pour ZQSD est le temps. « Ce qui pourrait changer l'émission, c'est dans trois-quatre ans, commencer à avoir des gens qui ont des enfants » prévoit Corentin Lamy.

Notre dossier sur l'économie des podcasts :

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un moment de détente pour journalistes

Un financement participatif (d'abord) pour atteindre l'équilibre

Des revenus qui varient selon la production

La publicité « ironique », une option envisageable

Pour l'avenir, promouvoir les projets au sein de l'association

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Commentaires (11)


Ca sent l’intégration prochaine dans la Presse Libre… <img data-src=" />


Sympa l’ITW et qui montre un autre avis que ceux cherchant la monétisation/professionnalisation.&nbsp;&nbsp;Et le ton reflète vraiment les podcasts pour le coup&nbsp;<img data-src=" />. C’est d’ailleurs pour ça que je les écoutais alors que je ne suis pas un gros joueur.&nbsp;&nbsp;



Deux petites questions :&nbsp;



-Y’a écrit : “Complètement, on adorerait. On ne cherche pas du tout, contrairement à Binge ou Slate qui en font leur modèle économique, tout comme Studio 404… ” &nbsp;J’ai&nbsp;complètement&nbsp;loupé le virage&nbsp;qualiter/forum/patreon puisque mon&nbsp;iPhone s’est cassée au début de l’été mais y’a des pubs maintenant dans studio404 ? Ils ont fait une annonce qu’il était en recherche de pub ? (pas juste fibretigre&nbsp;<img data-src=" />)&nbsp;&nbsp;



&nbsp;-Je cite toujours : “voire des applications Windows Phone&nbsp;«&nbsp;pour les plus audacieux&nbsp;»&nbsp;” &nbsp;Bon je me suis retrouvé avec un WP justement et bon….. &nbsp;J’ai essayé ipodcast mais&nbsp;honnêtement faut vraiment être&nbsp;motivé. Deezer ne permet pas le podcast depuis son appli WP. Quelqu’un en a une de pratique ?&nbsp;


N’importe qui et son pote veut désormais tirer parti du financement collaboratif .

Quelques potes autour d’une table qui racontent le même genre de trucs que je peux lire et écrire gratuitement sur n’importe quel forum de qualité, qui font ça pour le fun et qui s’amusent veulent désormais “avoir du soutien financier pour continuer” et “ils y passent du temps donc c’est normal qu’ils méritent une rémunération”.



Ce genre de raisonnement finit par gonfler au bout d’un moment. Si ZQSD a besoin d’argent pour exister, ZQSD peut fermer. Des tas d’amateurs aussi doués qu’eux sont là pour prendre leur place.


Sur le même principe, on peut citer Factornews qui a supprimé toutes les pubs de son site et qui se finance via Tipeee


T’as pas du lire l’article ni était voir leur patreon.&nbsp;&nbsp;



Donc pour résumer les choses autre que “l’argent c’est mal mvoyer le gratuit peu faire pareil”&nbsp;&nbsp;déjà relis bien et dit moi ou il parle de “soutien financier pour continuer” ou “rémunération” sachant que justement ils ne se rémunèrent pas&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

Ensuite si tu peux avoir l’avis de 7 journalistes pro et de multiples développeurs (qui sont souvent guest) sur des forum.dequaliter et bien rien ne t’oblige à écouter ZQSD.&nbsp;&nbsp;Et même si t’as envie d’écouter et de pas donner et bien guess what ? tu peux. Et même si personne ne veut donner et bien ils s’en foutent et continueront tout de &nbsp;même.&nbsp;Sachant que ton forum est quasi toujours supporté par de la pub, ils se financent pas par l’amour du ciel et même pas l’amour d’amazon&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;



De plus le patreon de ZQSD ne vient pas de leur initiative mais d’une demande des fans. Au début ils avaient juste un compte paypal ou les gens pouvaient donner 1centime pour passer un message et ensuite les fans ont demandé plus.&nbsp;



Encore mieux ta conclusion :”&nbsp;ZQSD a besoin d’argent pour exister, ZQSD peut fermer. “ ZQSD n’a pas besoin d’argent pour exister, donc ZQSD peut rester ouvert. ZQSD n’a&nbsp;besoin que de 7 potes, de 7 micros et d’une table de mixage. Chose que n’importe quel amateur ne peut pas fournir mais que ZQSD fournissait&nbsp;gratos et continuerait à fournir si personne ne donnait.&nbsp;<img data-src=" />Enfin et toujours uniquement pour ZQSD (les problématiques sont différentes suivant les podcasts) le développement de ZQSD demande de l’argent, argent que ZQSD ne peut fournir intégralement (c’est des journalistes JV pas crésus les mecs). Donc si tu veux que ZQSD se développe, aille à des conférences à cologne ou à rennes avec du matos de bonne qualité tu peux donner. Si tu le veux et que tu veux pas donner tu peux compter sur les autres, et si personne ne veut bas on restera au niveau actuel et ça dérangera personne. Mais certain comme moi souhaite que ça se développe et préfère des lives à cologne à la lecture de posts sur des forum.dequaliter.&nbsp;



Bref jamais compris ceux qui ralaient sur le financement participatif mais alors raler sur ZQSD qui fait ça pour répondre à une demande de ses fans&nbsp;<img data-src=" />



Et pour finir rien n’empêche des amateurs de faire des podcasts eux aussi et c’est ce que beaucoup font puisque la philosophie du podcast gratuit et bénévole, c’est aussi qu’il n’y a ni “place” ni “marché” à “remplir”, “vendre”. &nbsp;Donc écoute tes amateurs et laissent nous donner à ZQSD. Ou écoute ZQSD mais laisse nous donner aussi.&nbsp;



Sur ce je viens de louper le début de séville-lyon a cause de ce pavé&nbsp;<img data-src=" />


Sur Deezer, le dernier podcast proposé pour ZQSD est celui d’avril… A moins que mon Deezer déconne sinon ils sont vraiment à la traîne.

Après tout dépend de qui indexe le podcast , ZQSD ou Deezer.








Mr.Nox a écrit :



Sur Deezer, le dernier podcast proposé pour ZQSD est celui d’avril… A moins que mon Deezer déconne sinon ils sont vraiment à la traîne.

Après tout dépend de qui indexe le podcast , ZQSD ou Deezer.







Ça doit venir de Deezer car il y a bien eu des épisodes depuis.



Je peux comprendre la démarche de récupération de fric pour financer des déplacements ou même simplement préparer de meilleurs micros, l’ordi qui finira par lâcher un jour ou tout simplement une bière de meilleure qualité. Mais pas la pub. Le jour où de la pub débarque sur un podcast, généralement j’arrête d’écouter (Le rendez vous Tech a été le premier que j’ai lâché à cause de ça).



@taxalot

Cette idée du remplacement possible me semble fausse. Un peu comme ces patrons qui pensent que n’importe quel salarié peut en remplacer un autre, en ignorant la notion de “savoir-faire” ou de, ce qui est le cas avec ZQSD, de “savoir-être”. L’ambiance de l’émission est unique et c’est cela qui, selon moi, explique en grande partie son succès et n’importe quelle équipe de guignolo qui se mettent autour d’une table ne feront pas du ZQSD.



En tout cas, longue vie à ZQSD et son ambiance unique et merci pour le travail accompli et à accomplir…..Sans Pub. Non mais Allo quoi, tu fais un podcast et tu veux le faire financer par la pub ? Non mais allo quoi !


Tu devrais ré écouter le RDVTech car ça fait longtemps qu’il n’y a plus de pub. Ça date de l’époque NoWatch, non ?


Podcast de qualité, 3h de bonheur tous les mois :)


Je confirme, il est excellent ce podcast ! C’est limite devenu un plaisir d’aller faire la vaisselle :p