La prolongation de l'état d'urgence adoptée en commission sans modification

La prolongation de l’état d’urgence adoptée en commission sans modification

Ni perquisition

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Marc Rees

Publié dans

Droit

18/05/2016 3 minutes
50

La prolongation de l'état d'urgence adoptée en commission sans modification

Après le Sénat, la Commission des lois a adopté sans modification la prolongation de l’état d’urgence. Le texte, discuté demain dans l’hémicycle, devrait être adopté dans le même sens par les députés.

Hier en fin de journée, la Commission des lois a adopté le projet de loi visant à prolonger une nouvelle fois l’état d’urgence en France. Précisément, pour une durée de deux mois, du 26 mai au 26 juillet 2016, afin de couvrir l’Euro 2016 et le Tour de France. Les 7 amendements déposés en préparation de ces débats ont, pour la plupart, été retirés ou non soutenus. Seule exception, celui numéroté CL2, rédigé notamment par les députés Guillaume Larrivé et Éric Ciotti.

Un seul amendement discuté, celui sur les perquisitions administratives

Ceux-ci plaidaient en effet pour l’application du I de l’article 11 de la loi de 1955 sur l’état d’urgence, une possibilité repoussée par le projet de loi. Concrètement, son adoption aurait permis aux autorités de pouvoir procéder à des perquisitions administratives. Dans l'optique de Guillaume Larrivée, «  l'enjeu est de maintenir la possibilité de perquisition administrative par exemple pour saisir des armes ».

« Quand bien même le volume des perquisitions administratives a fortement diminué depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, arguent ces parlementaires LR dans l'exposé des motifs, il apparaît nécessaire de conserver la faculté d’y recourir ponctuellement, notamment dans l’hypothèse où il faudrait, avant un match de l’Euro 2016, procéder à une telle perquisition en urgence absolue compte tenu d’un renseignement dont disposeraient les autorités ». Ainsi, ils jugent irraisonnable « de se priver d’un tel instrument ».

Les perquisitions notamment informatiques jugées inutiles

Cet article 11 permet aussi aux autorités d'accéder notamment aux ordinateurs, tablettes, téléphones, trouvés sur les lieux visités. Sur cette question, le ministre de l’Intérieur a d'ailleurs rappelé que suite à la décision du Conseil constitutionnel, il n'est plus possible de réaliser des saisies informatiques. Le juge a en effet décapité cette disposition, le texte gouvernemental ayant curieusement oublié d’encadrer le sort des données collectées.

Autre argument porté par Bernard Cazeneuve, les perquisitions ont été surtout décidées lors des premiers mois afin de gagner en efficacité, histoire que les personnes visées ne puissent y échapper d’une manière ou d’une autre… Bref, l’amendement a été rejeté par la Commission des lois qui a adopté la prolongation de l’état d’urgence, convaincu que le risque terroriste restait aujourd’hui encore à un niveau très élevé.

Le texte devrait être adopté sans difficulté demain matin par l’Assemblée nationale, dans les mêmes termes que le Sénat. Il sera dans la foulée publié au Journal officiel.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un seul amendement discuté, celui sur les perquisitions administratives

Les perquisitions notamment informatiques jugées inutiles

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (50)


Qu’ils s’inquiète au tant pour l’économie, se serait une meilleur solution pour la situation actuelle, les chinois faussent leurs économies pour exporter plus facilement, si on enlever nos oeillets et appliquions les mêmes méthodes.


Ciotti doit connaître la décision du CC sur les saisies informatiques. Alors pourquoi pose-t-il cette question ? A part pour montrer que lui est du côté de la sécurité, et que le gouvernement ne retient pas son amendement (peut importe la raison), et qu’il est donc laxiste et du côté des méchants ?



Cela ressemble à du théâtre, où chacun joue son rôle en forçant la caricature pour faire réagir le public à coups de “oooooh il est vilain !!!” et “aaaaah il a bien raison, c’est lui mon héros !” <img data-src=" />


La politique est un théâtre.&nbsp; Sauf que contrairement à lui, ce qui ce passe derrière le rideau est bien plus INteressant et décisif que ce qui se passe sur scène.


Et en plus ça tombe bien, ça commence a chauffer dans la rue. François continue avec tes petites phrases comme celle d’hier, et l’état d’urgence servira à autre chose.


L’etat d’urgence comme son nom l’indique est sensé couvrir une periode d’urgence (donc periode courtes dans le temps afin de se réorganiser et prendre les mesures nécessaire).

Couvrir l’Euro 2016 n’est pas une raison pour justifier l’état d’urgence.

Pour couvrir l’Euro 2016 l’etat devrait avoir deja du organisé des mesures preventive de maintient d’ordre et de securité des supporters de football.

Là c’ezt du grand n’importe quoi.


En français on appelle ça des perquisitions arbitraires, le terme d’administrative n’est qu’un élément de langage, je ne comprends pas pourquoi il est repris inconditionnellement.


Non, mais mettre à mal les droits du citoyen et la démocratie au nom de grandes manifestations de corruption et de blanchiment d’argent sportives, c’est devenu un standard international. Ici le gouvernement saute juste sur le moyen simple et la bonne excuse.








Jarodd a écrit :



Ciotti doit connaître la décision du CC sur les saisies informatiques. Alors pourquoi pose-t-il cette question ? A part pour montrer que lui est du côté de la sécurité, et que le gouvernement ne retient pas son amendement (peut importe la raison), et qu’il est donc laxiste et du côté des méchants ?



Cela ressemble à du théâtre, où chacun joue son rôle en forçant la caricature pour faire réagir le public à coups de “oooooh il est vilain !!!” et “aaaaah il a bien raison, c’est lui mon héros !” <img data-src=" />





Faut quand même saluer la qualité de ses prestations. Faire aussi bien l’équilibriste entre Manuel Valls et Robert Ménard, c’est une belle performance.



Et pendant l’état d’urgence, on a des gens qui se rassemblent sur une grande place de Paris pour “débattre” (rappel : pendant l’état d’urgence toute manifestation sur la voie publique est soumise à autorisation préalable des autorités). Et pendant l’état d’urgence on a des groupes d’anti fascistes qui annoncent qu’ils vont passer outre une interdiction de manifester qui leur a été signifiée.

Mais concrètement, il sert à quoi, l’état d’urgence…?

Et +1 pour dump : la sécurité lors de l’Euro ou du Tour de France ne doit pas dépendre de l’état d’urgence, dans un état géré correctement elle est censée être prévue et mise en place en amont de la manifestation. C’est pas comme si on venait d’apprendre qu’il y aurait un Euro de football bientôt, qui serait suivi d’un tour de France dont le parcours serait soigneusement tenu secret jusqu’au jour du départ.


Après le tour de France il y aura Noël qui va arriver, c’est dangereux comme période, avex tout ce monde dans les magasins !

Je veux de l’État d’urgence pour me protéger Kippo


On a besoin d’états d’urgence maintenant pour assurer la sécurité d’événements sportifs ?

Vite, il faut prévenir Rio pour leurs JO, ils sont pas au courant … les cons …


ils ont deja eu le coup avec la coupe du monde, ils ont fait leurs perquisitions “administratives” dans les favelas pour les transformer en hotels de luxes <img data-src=" /> (et au moins, les gars avaient des vraies fusils, pas les trucs en bois ou qui tire de travers)


J’ai vu passer un joli documentaire sur les banlieues transformées en parfaites “zones de non-droit” suite à cette “pacification” des favelas, qui a apparemment repoussé les narcos et autres réseaux de crime organisé dans des localités où les forces de l’ordre sont manifestement sous-dimensionnées (et donc incapables de les gérer).



C’était assez intéressant, bien que franchement navrant pour les habitants des sus-dites banlieues…


Bah les français préfèrent manifester contre une petite loi à la con plutôt que pour ce genre de choses… Le gouvernement va pas se priver. Surtout si ça permet de “ramener” des voix vers son parti…








graphseb a écrit :



J’ai vu passer un joli documentaire sur les banlieues transformées en parfaites “zones de non-droit” suite à cette “pacification” des favelas, qui a apparemment repoussé les narcos et autres réseaux de crime organisé dans des localités où les forces de l’ordre sont manifestement sous-dimensionnées (et donc incapables de les gérer).



C’était assez intéressant, bien que franchement navrant pour les habitants des sus-dites banlieues…





Ca m’etonne assez peu en fait, c’était même plutot a prévoir. Une petite conséquence de la guerre de la drogue. Pour les autres trafics, ca rapporte, normal que d’autres reprennent des places vacantes. Ca ne s’attaque jamais aux causes profondes mais juste à la conséquence pour faire dans le sensationnel. (On a le cas en France lorsqu’il y a des descentes, sans vouloir transformer ca en hotels de luxe, quelques heures après un gros coup d’arret ca reprend très vite)



Navrants pour les habitants, mais j’en vois plutot la conséquence de politiques totalement inefficaces.









lorgar a écrit :



En français on appelle ça des perquisitions arbitraires, le terme d’administrative n’est qu’un élément de langage, je ne comprends pas pourquoi il est repris inconditionnellement.





Les journalistes grand public ne sont que les attachés de presse du pouvoir au service des puissants. En bon chiens-chiens, ils obéissent à leurs maîtres.



On avait le plan Vigipirate devenu permanent depuis vingt ans, maintenant ça va être l’état d’urgence… Et dans 10 ans, que vont-ils inventer comme truc “provisoirmanent” pour ajouter par dessus ces deux-là? <img data-src=" />


J’imagine qu’après une douzaine de prolongation de l’état d’urgence, il faudra songer à annuler les élections présidentielles, trop de gens qui se réunissent au même endroit, c’est risqué…


oh non non, suffira de le prolonger.

comme l’a dit notre cher premier ministre, l’état d’urgence durera tant que Daesh ne sera pas éradiqué.

du coup on aura sans doute envoyé un 2e homme sur Mars avant que ça s’arrête.



sans compter qu’au prochain attentat on va nous sortir que l’état d’urgence c’est pas suffisant. qu’il faut un état d’urgence d’urgence.



deux pas en avant, un pas en arrière.<img data-src=" />


l’état de guerre ? (c’est l’échelon au dessus).








Kakuro456 a écrit :



Et en plus ça tombe bien, ça commence a chauffer dans la rue. François continue avec tes petites phrases comme celle d’hier, et l’état d’urgence servira à autre chose.







Aurais tu un lien détaillant plus la phrase dont tu parles ? ^^



Y a le choix :





  • Celle ou il se dit candidat sans le vouloir

  • Celle ou il dit que la France va mieux

  • Celle ou il dit que la loi travail passera



    <img data-src=" /> (j’en ai surmeent loupé)


Étrangement, aucun candidat(e) présidentiel ne s’engage à sortir de l’État d’urgence permanent …

À croire que ce ne serait pas une annonce populaire …








Ami-Kuns a écrit :



Qu’ils s’inquiète au tant pour l’économie, se serait une meilleur solution pour la situation actuelle, les chinois faussent leurs économies pour exporter plus facilement, si on enlever nos oeillets et appliquions les mêmes méthodes.





Et bien, tu serais simplement moins riche ceteris paribus. Je n’ai pour ma part aucune objection à ce que les Chinois « financent » mes achats de leur produits à leurs frais.



Les gens ont l’habitude… tout simplement… et celui qui oserait remettre en cause l’état d’urgence se ferait lyncher médiatiquement au prochain attentat…








anagrys a écrit :



Et pendant l’état d’urgence, on a des gens qui se rassemblent sur une grande place de Paris pour “débattre” (rappel : pendant l’état d’urgence toute manifestation sur la voie publique est soumise à autorisation préalable des autorités). Et pendant l’état d’urgence on a des groupes d’anti fascistes qui annoncent qu’ils vont passer outre une interdiction de manifester qui leur a été signifiée.

Mais concrètement, il sert à quoi, l’état d’urgence…?







Oui mais tu comprends, ceux-là sont du « bon » côté des idéaux de la sociale-ploutocratie étatique (couleur vert pastèque ou rouge sang), autant ne pas « fascher » ces futurs votants.









tmtisfree a écrit :



Et bien, tu serais simplement moins riche ceteris paribus.







Sur le principe, je ne suis pas contre, si tout le monde en profite aussi.



Pourquoi ce priver de cet outils qui interdit entre autre de manifester…


mais qui autorise une manif de flics <img data-src=" />








eliumnick a écrit :



Aurais tu un lien détaillant plus la phrase dont tu parles ? ^^





Non pas lien, juste un cerveau qui fait le lien, mais il est vrai qu’il n’est pas estampiller PS, d’où surement une déformation peut être.



Commence à durer ce fascisme…








Kakuro456 a écrit :



Non pas lien, juste un cerveau qui fait le lien, mais il est vrai qu’il n’est pas estampiller PS, d’où surement une déformation peut être.







Je voulais juste m’informer hein.









athlon64 a écrit :



Y a le choix :





  • Celle ou il se dit candidat sans le vouloir

  • Celle ou il dit que la France va mieux

  • Celle ou il dit que la loi travail passera



    <img data-src=" /> (j’en ai surmeent loupé)







    Vive la drogue <img data-src=" />



Du tout, regarde l’interview d’Europe 1








Ami-Kuns a écrit :



Sur le principe, je ne suis pas contre, si tout le monde en profite aussi.





Tu es d’accord sur le principe d’être moins riche si tout le monde l’est aussi ? Désolée mais ce sera sans moi (et tous les autres).



La manière dont je comprends sa réponse, c’est surtout “D’accord pour que les prix augmentent, si, en échange, ça relocalise le travail, et augmente les salaires”.



J’ai bon ?


Voilà, la prolongation a été adoptée par l’Assemblée Nationale.

Les Footeux et cyclistes vont être protégés.








kzwix a écrit :



La manière dont je comprends sa réponse, c’est surtout “D’accord pour que les prix augmentent, si, en échange, ça relocalise le travail, et augmente les salaires”.



J’ai bon ?





C’est bien ce que j’ai compris. Si les prix augmentent, nous serons moins riches (donc plus pauvres, OK ?) et rien n’indique en économie qu’augmenter les prix artificiellement a une influence positive sur les salaires, même si on les relocalise manu militari.



Maintenant on peut aussi augmenter les salaires par la loi, mais comme les même causes produisent les mêmes effets, le nombre de chômeurs va simplement augmenter, les impôts/taxes/cotisations/etc pour les prendre en charge aussi, et donc les prix vont augmenter, ce qui va, etc etc. le cercle est vicieux.



Mais ce n’est pas comme si cela faisait 50 ans qu’on ne le savait pas, surtout en France, où on l’expérimente d’année en année les mêmes crétineries afin d’être sûr que l’on fasse bien les mêmes conneries continuellement. Tu comprends, il y a des votes tous les 5 ans maintenant, il faut garder le pool d’électeurs-rentiers sociaux suffisamment large pour la prochaine échéance.



Donc non.



Le souci, c’est que ton argumentation, c’est du libéral pur jus.



Et que tu as faux. Je ne dis pas que ta solution (s’aligner sur les autres) ne marcherait pas, mais elle conduirait à une (encore) plus grande inégalité, puisque les riches ayant les moyens de détenir les entreprises et les moyens de production (en gros, d’être des patrons) s’enrichiraient encore plus, en exploitant des pauvres encore plus pauvres qui seraient contraints d’accepter des salaires encore plus faibles, juste pour ne pas crever de faim.



Mais il y a une AUTRE solution pour éviter que les boulots partent à l’étranger, c’est de s’assurer qu’ils ne puissent pas, ou, tout du moins, que ça ne soit pas rentable. Via des taxes, via des lois, etc. Si tu taxes le travail fait dans un pays où ça coûte trois fois moins cher, et que, à cause de ta taxe, ça revient AU MOINS aussi cher qu’en produisant en France, au prix Français, il n’y a aucun intérêt à tenter le dumping via production délocalisée, puisque ça ne rapporte rien. Je ne dis pas de taxer TOUT ce qui vient de l’étranger, mais seulement ce qui vient de pays qui n’ont pas des règles similaires de protection (à voir, au cas par cas, comment ça se traduit). Avec possibilité de payer moins, ou pas du tout, sur la taxe, si on montre qu’on a des standards acceptables (en gros, l’entreprise produit au Bangladesh, mais fait bosser les gens 35h, avec congés payés, éduque les gamins, s’occupe des retraites, etc… bah, pas de taxation, elle fait comme ce qu’on a, en gros). Par contre, l’autre entreprise, qui fait bosser des gosses 15h par jour pour à peine de quoi se nourrir, elle, on taxe à mort, pour que le “crime ne paye pas”.



Dans ce cas, au lieu d’aligner par le bas les salaires et les protections sociales, ce serait le contraire, un alignement vers le haut, parce que, si c’est pour que le produit ne puisse, de toute façon, pas arriver en dessous d’un certain prix, autant améliorer les conditions de travail, ce qui améliorerait la productivité (horaire) des employés, leur loyauté, et l’image de marque de l’entreprise.





Bref, donc, en supprimant la concurrence déloyale venue d’autre pays (en taxant les avantages indûs liés à des réglementations sociales, environementales, fiscales différentes), on peut obtenir soit la fin de cette concurrence (ils ne tentent plus de venir chez nous, trop compliqué, pas rentable, etc), soit le fait qu’elle devienne enfin loyale, et que les conditions s’améliorent à l’étranger.



Et là, tu n’as plus de soucis avec des prix élevés, vu qu’on a soit des grosses rentrées d’argent en taxes permettant de payer les vilains-chômeurs-qui-travaillent-pas-et-sont-payés-grassement-à-rien-faire, soit plein d’emplois à occuper, puisque ça redevient intéressant de produire en France (cocoricoo !)









Ensuite, on pourrait aussi s’intéresser au problème de la dette liée à la création monétaire (pas TOUTE la dette liée au financement de l’état - après tout, si l’Etat emprunte à un particulier, il est normal qu’il finisse par rembourser, parce que le particulier s’est privé pour prêter à l’Etat, et mérite de ne pas être floué dans l’affaire), mais, quand une banque a simplement dit: “Ok, je vous prête 1M€ que je crée par une simple écriture comptable qui ne me coûte rien, pensez bien à m’en rendre 1.02M dans un an !”, tu conviendras peut-être qu’il y a comme un souci. Parce que, la grande, l’immense majorité de notre dette, elle vient de ce système… Et le fait qu’on paye plus de 40Md€ par an à ce titre, qui engraissent juste les banques, sans aucune justification, ça contribue FORTEMENT à l’apauvrissement général, et au creusement des inégalités.



Regarde aussi la fraude fiscale (généralement plus du fait de riches qui vont placer à l’étranger que de pauvres qui osent ne pas déclarer quelques trucs faits au noir), encore plein de sous qui devraient être dans les caisses de l’Etat.



Et devine quoi ?&nbsp;&nbsp; Avec tout cet argent, on ne SERAIT PAS DEFICITAIRES, au contraire !&nbsp; C’est pas que l’Etat dépense trop, c’est qu’on lui VOLE trop de fric. En fait, il aurait même plein de sous pour lancer tout un tas de travaux (et embaucher plein de vils-chômeurs-fainéants-etc., soit directement, soit via de gentilles-entreprises-qui-contribuent-à-la-richesse-du-pays).





&nbsp;C’est pas merveilleux, l’économie, quand on s’y intéresse ?








kzwix a écrit :



Le souci, c’est que ton argumentation, c’est du libéral pur jus.



Et que tu as faux. Je ne dis pas que ta solution (s’aligner sur les autres) ne marcherait pas, mais elle conduirait à une (encore) plus grande inégalité, puisque les riches ayant les moyens de détenir les entreprises et les moyens de production (en gros, d’être des patrons) s’enrichiraient encore plus, en exploitant des pauvres encore plus pauvres qui seraient contraints d’accepter des salaires encore plus faibles, juste pour ne pas crever de faim.



Mais il y a une AUTRE solution pour éviter que les boulots partent à l’étranger, c’est de s’assurer qu’ils ne puissent pas, ou, tout du moins, que ça ne soit pas rentable. Via des taxes, via des lois, etc. Si tu taxes le travail fait dans un pays où ça coûte trois fois moins cher, et que, à cause de ta taxe, ça revient AU MOINS aussi cher qu’en produisant en France, au prix Français, il n’y a aucun intérêt à tenter le dumping via production délocalisée, puisque ça ne rapporte rien. Je ne dis pas de taxer TOUT ce qui vient de l’étranger, mais seulement ce qui vient de pays qui n’ont pas des règles similaires de protection (à voir, au cas par cas, comment ça se traduit). Avec possibilité de payer moins, ou pas du tout, sur la taxe, si on montre qu’on a des standards acceptables (en gros, l’entreprise produit au Bangladesh, mais fait bosser les gens 35h, avec congés payés, éduque les gamins, s’occupe des retraites, etc… bah, pas de taxation, elle fait comme ce qu’on a, en gros). Par contre, l’autre entreprise, qui fait bosser des gosses 15h par jour pour à peine de quoi se nourrir, elle, on taxe à mort, pour que le “crime ne paye pas”.



Dans ce cas, au lieu d’aligner par le bas les salaires et les protections sociales, ce serait le contraire, un alignement vers le haut, parce que, si c’est pour que le produit ne puisse, de toute façon, pas arriver en dessous d’un certain prix, autant améliorer les conditions de travail, ce qui améliorerait la productivité (horaire) des employés, leur loyauté, et l’image de marque de l’entreprise.





Bref, donc, en supprimant la concurrence déloyale venue d’autre pays (en taxant les avantages indûs liés à des réglementations sociales, environementales, fiscales différentes), on peut obtenir soit la fin de cette concurrence (ils ne tentent plus de venir chez nous, trop compliqué, pas rentable, etc), soit le fait qu’elle devienne enfin loyale, et que les conditions s’améliorent à l’étranger.



Et là, tu n’as plus de soucis avec des prix élevés, vu qu’on a soit des grosses rentrées d’argent en taxes permettant de payer les vilains-chômeurs-qui-travaillent-pas-et-sont-payés-grassement-à-rien-faire, soit plein d’emplois à occuper, puisque ça redevient intéressant de produire en France (cocoricoo !)









Ensuite, on pourrait aussi s’intéresser au problème de la dette liée à la création monétaire (pas TOUTE la dette liée au financement de l’état - après tout, si l’Etat emprunte à un particulier, il est normal qu’il finisse par rembourser, parce que le particulier s’est privé pour prêter à l’Etat, et mérite de ne pas être floué dans l’affaire), mais, quand une banque a simplement dit: “Ok, je vous prête 1M€ que je crée par une simple écriture comptable qui ne me coûte rien, pensez bien à m’en rendre 1.02M dans un an !”, tu conviendras peut-être qu’il y a comme un souci. Parce que, la grande, l’immense majorité de notre dette, elle vient de ce système… Et le fait qu’on paye plus de 40Md€ par an à ce titre, qui engraissent juste les banques, sans aucune justification, ça contribue FORTEMENT à l’apauvrissement général, et au creusement des inégalités.



Regarde aussi la fraude fiscale (généralement plus du fait de riches qui vont placer à l’étranger que de pauvres qui osent ne pas déclarer quelques trucs faits au noir), encore plein de sous qui devraient être dans les caisses de l’Etat.



Et devine quoi ?   Avec tout cet argent, on ne SERAIT PAS DEFICITAIRES, au contraire !  C’est pas que l’Etat dépense trop, c’est qu’on lui VOLE trop de fric. En fait, il aurait même plein de sous pour lancer tout un tas de travaux (et embaucher plein de vils-chômeurs-fainéants-etc., soit directement, soit via de gentilles-entreprises-qui-contribuent-à-la-richesse-du-pays).





 C’est pas merveilleux, l’économie, quand on s’y intéresse ?







Ton baratin est typiquement français : en gros, il n’y a que l’État qui est capable et yaka, focon. C’est justement pour cette raison qu’on est dans cette situation. Et donc ta solution, puisque cela ne fonctionne pas, c’est d’en remettre une couche. Les Vénézuéliens expérimentent en ce moment la version hard-core de cette ineptie rétrograde et ça devrait pourtant être instructif de regarder leur pays se décomposer et sombrer lentement dans le totalitarisme, l’enfant inéluctable du socialisme.



Les Anglais, les Allemands, les Américains, les Suisses et tous les autres qui ont des taux de chômage faible et pas plus d’inégalité (si tant est que cela ait jamais été un problème économique quand on a largement dépassé le seuil de pauvreté dans les pays occidentaux) ne sont sûrement pas assez bien pour qu’on s’inspire de leurs exemples.



Non, il vaut mieux confirmer notre écrasante supériorité à réessayer encore et toujours les mêmes recettes idéologiques périmées et contreproductives ; les politiques pourront continuer à vous faire avaler les mêmes couleuvres et vous taxer à mort pour vivre sur votre dos : vous aimez cela plus qu’une remise en cause de vos idées délétères, on ne peut rien pour vous. Vous resterez les crève-la-faim du monde jusqu’à ce que vous vous bouffiez entre vous, un sort que vous aurez mérité.



Comme j’ai tenté de te le dire, les DEUX modèles peuvent fonctionner, économiquement. Sauf que, dans un cas, tu autorises de grosses inégalités (aux US, les différences entre riches et pauvres sont énormes), alors que, dans l’autre cas, tu peux fixer des limites.



Il faut juste savoir si un humain est un “outil” comme un autre, qu’on jette dès qu’il est moins rentable qu’un autre, ou si un humain doit être géré différemment. Savoir si l’environnement n’est qu’une ressource ayant un prix (souvent bien plus faible que ce qu’on devrait exiger, au vu des dommages infligés), ou si c’est quelque chose qui doit être protégé pour les générations futures. Savoir si on accepte que certains soient rémunérés dix ou vingt fois moins pour un travail équivalent, simplement à cause de différences de taux de change (ce qui n’est PAS une bonne raison, et est, dans les faits, un dumping économique organisé par le pays à monnaie faible - comme la Chine l’a longtemps pratiqué, par exemple).





Et tu peux affirmer ce que tu veux sur les modèles économique, mais même une économie qui serait 100% planifiée par l’état pourrait satisfaire un grand nombre de besoins (à peu près comme l’économie de marché satisfait, elle aussi, un grand nombre de besoins - sauf que le critère du marché, pour savoir quelle demande satisfaire, c’est la rentabilité, alors que si c’est l’Etat qui décide, ça peut être plein de choses. Ensuite, que ce soit “souhaitable” ou pas, c’est un autre débat, mais c’est pour dire que non, il n’y a pas que la dérégulation qui marche)



Et, comme je te le disais, si on arrêtait de payer les banques qui vivent en parasites sur notre dos, bizarrement, on aurait beaucoup plus d’argent pour faire des choses. Argent qui servirait donc à payer des gens, localement, lesquels auraient de quoi s’acheter des produits, et on aurait une croissance bien meilleure…





Faut pas gober tout ce que dit la télé, c’est pas nécessairement objectif…








kzwix a écrit :



Comme j’ai tenté de te le dire, les DEUX modèles peuvent fonctionner, économiquement. Sauf que, dans un cas, tu autorises de grosses inégalités (aux US, les différences entre riches et pauvres sont énormes), alors que, dans l’autre cas, tu peux fixer des limites.



Il faut juste savoir si un humain est un “outil” comme un autre, qu’on jette dès qu’il est moins rentable qu’un autre, ou si un humain doit être géré différemment. Savoir si l’environnement n’est qu’une ressource ayant un prix (souvent bien plus faible que ce qu’on devrait exiger, au vu des dommages infligés), ou si c’est quelque chose qui doit être protégé pour les générations futures. Savoir si on accepte que certains soient rémunérés dix ou vingt fois moins pour un travail équivalent, simplement à cause de différences de taux de change (ce qui n’est PAS une bonne raison, et est, dans les faits, un dumping économique organisé par le pays à monnaie faible - comme la Chine l’a longtemps pratiqué, par exemple).





Et tu peux affirmer ce que tu veux sur les modèles économique, mais même une économie qui serait 100% planifiée par l’état pourrait satisfaire un grand nombre de besoins (à peu près comme l’économie de marché satisfait, elle aussi, un grand nombre de besoins - sauf que le critère du marché, pour savoir quelle demande satisfaire, c’est la rentabilité, alors que si c’est l’Etat qui décide, ça peut être plein de choses. Ensuite, que ce soit “souhaitable” ou pas, c’est un autre débat, mais c’est pour dire que non, il n’y a pas que la dérégulation qui marche)



Et, comme je te le disais, si on arrêtait de payer les banques qui vivent en parasites sur notre dos, bizarrement, on aurait beaucoup plus d’argent pour faire des choses. Argent qui servirait donc à payer des gens, localement, lesquels auraient de quoi s’acheter des produits, et on aurait une croissance bien meilleure…





Faut pas gober tout ce que dit la télé, c’est pas nécessairement objectif…





Non, ils ne peuvent pas coexister, ils sont antinomiques, ils sont l’opposé l’un de l’autre, ils sont comme le feu et l’eau, et le seul résultat de mélanger de la viande avariée socialiste avec de la viande fraîche reste au final quand même un tas de viande avariée socialiste.



L’humain qui est embauché a un contrat qu’il est libre d’accepter ou non : on ne force personne à travailler. Tu ne connais pas les besoins des générations futures (tout comme celles passées ne connaissaient pas les nôtres), alors se poser comme leur avocat ressemble à une façon peu humble mais facile de satisfaire sa petite conscience boboïde en mal d’auto-reconnaissance. Le management de l’environnement dépend essentiellement du niveau de vie de ses occupants, alors quand vous les escrocs intellectuels comprendrez que limiter les accès aux bénéfices tangibles de l’économie de marché pour des prétextes futiles ou erronés (environnement, climat, ou autres imbécilités actuelles), vous aurez faits quelques progrès sur la voie de la raison.



Tes “inégalités” sont une vue de l’esprit, un artifice statistique pour sauver ton dogme du déclin inéluctable de son trajet final vers les poubelles de l’Histoire.



Je n’affirme rien concernant de soit disant “modèles” qui sont de ton invention, je m’occupe d’observer le réel qui me le rend bien. Je t’invite à considérer objectivement ses leçons, avant qu’elles ne te rattrapent. La remise en question est la première étape sur la voie de la guérison.



Enfin concernant les médias ça tombe bien, je n’ai pas vu, lu ou entendu un média subventionné depuis des lustres. Tu sembles par contre bien biberonné.



Réfléchis deux secondes: Qu’est-ce qui est le plus efficace, en termes de ressources:





  1. Prendre les besoins de tout le monde, et réagir aux besoins pour construire uniquement ce qui est NECESSAIRE ?



  2. Laisser plein de gens produire ce qu’ils espèrent que les gens souhaiteront acheter, sans concertation entre eux ?





    Y’a même pas de “piège” dans cette question, hein. Dans le premier cas, tu as de la planification (économie gérée par l’Etat, ou éventuellement gérée par le privé, d’ailleurs, si des règles sont mises en place pour éviter les surproductions, le gâchis, etc.), et dans le second cas, tu as l’économie “de marché” classique, où tu as plein de trucs produits, dont une certaine proportion inutile, qui sera détruite dans la foulée (livres invendus, jouets “démodés”, vêtements et autres accessoires de mode, et dans une moindre mesure, on pourrait citer les appareils électroniques, dont le coût unitaire de production est très, très inférieur au prix de vente - comme les smartphones, par exemple).



    Bref, la planification permet d’éviter de dégommer les ressources inutilement. Après, si ça te gêne que l’Etat s’en charge, ça pourrait être un truc organisé via une “centrale de commandes”, hein, sur laquelle ensuite le privé viendrait “enchérir” pour répondre à la demande, ou autre.



    Je te dis pas que c’est souhaitable pour tous les produits (parce que c’est pratique d’avoir des magasins avec du stock dans lesquels tu peux acheter directement ce dont tu as besoin, sans attendre que ça soit fabriqué), mais, dans beaucoup de cas (la grande majorité, en fait), tu pourrais prévoir légèrement à l’avance ton besoin, et avoir, ainsi, une production adaptée.







    Ensuite, tu as beau dire qu’on ne sait pas quels seront les besoins futurs, je te parle pas de pétrole, ici. Je te parle d’espèces animales et végétales (et toute espèce éradiquée, c’est autant de diversité génétique en moins, et donc de possibilités de recherche biomédicale, par exemple, en moins - et tu as les autres aspects, comme la nourriture, la chaîne alimentaire, etc, que ça peut boulverser), je te parle d’atmosphère respirable, d’eau consommable, etc.



    On peut raisonnablement supposer que, à court terme, les générations futures respireront de l’oxygène, seront vulnérables aux effets des poisons actuels, ou des cancérigènes, qu’elles auront toujours besoin d’eau et de nutriments pour faire fonctionner leur métabolisme, etc. Donc, préserver ces choses-là, ça semble être une politique pas totalement débile, en fait. Si tu laisses n’importe qui pourrir ces ressources au nom du profit et de la libre entreprise, je suis désolé, mais y’a comme un petit souci de priorités. En utiliser une petite partie, raisonnablement, parce que y’a un vrai besoin, pourquoi pas, mais ça devrait pas être à l’industriel en question de décider si, oui ou non, il doit pouvoir polluer pour produire.



    Et là, je t’ai parlé que du plus évident. Dans l’ensemble, il faudrait limiter le gâchis (que ça soit la production de beaucoup plus de biens que ce que la demande peut absorber, ou la création de 3-4 réseaux mobiles ou internet fixe parallèles, par exemple - un unique réseau fournissant tout le monde, avec les mêmes ressources, aurait été plus intéressant). Et tu peux me dire que la concurrence fait baisser les prix, certes… mais ça n’est vrai que par rapport à un acteur seul sur son marché, et dont le but est le profit. Un acteur dont le but est le SERVICE PUBLIC, par exemple (et n’ayant PAS pour finalité de faire du profit, juste d’investir et d’entretenir), n’a aucune raison d’être plus cher, au contraire.



    Ensuite, si tu as encore l’argument habituel comme quoi le public, c’est inefficace, et que le privé, c’est mieux… bah, c’est simple, on peut fournir les mêmes OBJECTIFS au public. Et on peut même rémunérer les dirigeants en fonction des objectifs atteints, en fonction de l’efficacité, etc. Comme dans le privé, avec juste moins d’actionnaires à satisfaire, en somme…



    Tu pourras dire ce que tu veux, mais entre une société qui cherche à faire du profit, et une autre dont le seul but est de produire les biens et services d’une manière “viable”, les deux ayant, par ailleurs, les mêmes contraintes et coûts de production, celle qui cherche à faire du profit sera nécessairement plus chère, à un moment ou à un autre (ou, sinon, ne réalisera PAS le profit qu’elle cherche à faire).








kzwix a écrit :



Réfléchis deux secondes: Qu’est-ce qui est le plus efficace, en termes de ressources:





  1. Prendre les besoins de tout le monde, et réagir aux besoins pour construire uniquement ce qui est NECESSAIRE ?



  2. Laisser plein de gens produire ce qu’ils espèrent que les gens souhaiteront acheter, sans concertation entre eux ?





    Je n’ai pas besoin de réfléchir : les faits historiques et économiques démontrent que les tentatives de centralisation de l’économie ont toujours été des échecs complets (pour une raison simple : défaut d’informations pour établir le calcul économique, le prix, càd le coût réel de la rareté, que l’on ne peut obtenir que par un marché, lire Mises ou Hayek), et que laisser les gens produire ce qu’ils estiment nécessaires est la manière la plus optimale (je ne dis pas parfaite, puisque le système utilise ses/ces imperfections pour s’améliorer) d’allouer des substrats physiques ou autres ressources financières, facteurs de production, etc. L’économie n’a pas besoin de guide suprême, elle se débrouille très bien toute seule.



    A peu près tout le monde (à part les Vénézuéliens et quelques autres anti-humains dont l’engeance escrologiste) s’en est aperçu, s’est adapté et a augmenté son niveau de vie (tout en améliorant son environnement, pour eux que cela turlupine encore). Ton baratin théorique poussiéreux nie la réalité historique et empirique. C’est le propre des idéologues que de rester imperméables aux faits.



Donc, le fait que des moyens de communication totalement inexistants il y a 70 ou 80 ans soient apparus, le fait que la production à la demande se développe, le fait qu’on ait de plus en plus de buisness model en flux tendu, ça n’a aucun impact sur ton analyse.



Soit, j’arrête de nourrir le troll, puisque, visiblement, tu prends comme “preuve” des tentatives qui ont été vérolées par la corruption, et qui ont, de plus, été sabotées de l’extérieur (la guerre froide n’était pas “nécessaire”, mais avait pour but de déglinguer le modèle alternatif proposé - il était vraiment pas démocratique, certes, mais si il n’y avait pas eu toutes ces tensions géopolitiques, il y aurait probablement eu beaucoup moins de dépenses militaires, et donc un niveau de vie bien supérieur).



J’espère simplement que d’autres y réfléchiront un peu plus.








kzwix a écrit :



Donc, le fait que des moyens de communication totalement inexistants il y a 70 ou 80 ans soient apparus, le fait que la production à la demande se développe, le fait qu’on ait de plus en plus de buisness model en flux tendu, ça n’a aucun impact sur ton analyse.





Les moyens de communications ne sont pas tombés du ciel, on les a développé pour permettre de raccourcir les délais, ce qui fait gagner du temps, et donc de l’argent : Economics 101.







kzwix a écrit :



Soit, j’arrête de nourrir le troll, puisque, visiblement, tu prends comme “preuve” des tentatives qui ont été vérolées par la corruption, et qui ont, de plus, été sabotées de l’extérieur (la guerre froide n’était pas “nécessaire”, mais avait pour but de déglinguer le modèle alternatif proposé - il était vraiment pas démocratique, certes, mais si il n’y avait pas eu toutes ces tensions géopolitiques, il y aurait probablement eu beaucoup moins de dépenses militaires, et donc un niveau de vie bien supérieur).



J’espère simplement que d’autres y réfléchiront un peu plus.





Le “modèle alternatif” n’a aucune chance face au modèle naturel.



Tu sais que les gains de productivité ne sont pas l’apanage du privé, hein ?&nbsp; Même la fonction publique arrive, de temps à autre, à se moderniser…



Et ton “modèle naturel” n’en est pas un. Historiquement, les villages s’organisaient plutôt en communautés, sans monnaie, avec travaux communs, et répartition des richesses (tu sais, tout le village qui vient t’aider à bâtir ta maison, un grenier à grain commun, etc.)

Les monastères aussi, par exemple, sont un bel exemple “hors loi du marché”. Alors, certes, ce sont des exemples avec peu de gens, et probablement pas avec le plus de richesse, mais c’est pour te dire que ça marche.

Il y a des villages autogérés en espagne, et les habitants ne se plaignent pas. Et pourtant, c’est pas basé sur ta sacro-sainte “main invisible”, si naturelle…





Bref, sérieusement, renseigne-toi. Le marché est très efficace pour répartir les richesses, beaucoup moins pour le faire de manière équitable, et totalement inefficace pour ce qui est de la protection de ce qu’on ne fait pas payer (par exemple, la pollution de l’air, l’eau qu’on peut prélever dans un ruisseau, etc.)



Au final, on ne peut pas laisser la planète aux mains de personnes cherchant, chacune, à maximiser son profit personnel, en se foutant royalement de l’effet sur les autres - tout simplement parce que ça tend à maintenir les logiques impérialistes actuelles, une logique d’affrontement (militaire, et/ou économique), au lieu d’une logique de coopération. Pas si on veut avancer, et améliorer la qualité de vie globale.





Après, je comprends ta vision égoïste. Je comprends parfaitement que tu ne souhaites pas réduire ton train de vie, de la même manière que je n’ai pas très envie de réduire le mien (qui n’est déjà pas énorme, je pense). Mais, éthiquement, tu arrives à justifier le fait de bien vivre, ici, parce que des gamins bossent 12 heures par jour pour faire des jeans, des chaussures, ou des téléphones ?&nbsp; Parce que des travailleurs sont sacrifiés dans des pays où les libertés sont réduites à la portion congrue (c’est honnêtement plus proche du statut d’esclave qu’on avait dans l’antiquité que du statut de “travailleur libre”) ?&nbsp; Parce que l’environnement, dans ces pays, est “secondaire”, par rapport aux profits engendrés par sa destruction ?



Si oui, alors… toute discussion est vaine.








kzwix a écrit :



Tu sais que les gains de productivité ne sont pas l’apanage du privé, hein ?  Même la fonction publique arrive, de temps à autre, à se moderniser…



Et ton “modèle naturel” n’en est pas un. Historiquement, les villages s’organisaient plutôt en communautés, sans monnaie, avec travaux communs, et répartition des richesses (tu sais, tout le village qui vient t’aider à bâtir ta maison, un grenier à grain commun, etc.)

Les monastères aussi, par exemple, sont un bel exemple “hors loi du marché”. Alors, certes, ce sont des exemples avec peu de gens, et probablement pas avec le plus de richesse, mais c’est pour te dire que ça marche.

Il y a des villages autogérés en espagne, et les habitants ne se plaignent pas. Et pourtant, c’est pas basé sur ta sacro-sainte “main invisible”, si naturelle…





Bref, sérieusement, renseigne-toi. Le marché est très efficace pour répartir les richesses, beaucoup moins pour le faire de manière équitable, et totalement inefficace pour ce qui est de la protection de ce qu’on ne fait pas payer (par exemple, la pollution de l’air, l’eau qu’on peut prélever dans un ruisseau, etc.)



Au final, on ne peut pas laisser la planète aux mains de personnes cherchant, chacune, à maximiser son profit personnel, en se foutant royalement de l’effet sur les autres - tout simplement parce que ça tend à maintenir les logiques impérialistes actuelles, une logique d’affrontement (militaire, et/ou économique), au lieu d’une logique de coopération. Pas si on veut avancer, et améliorer la qualité de vie globale.





Après, je comprends ta vision égoïste. Je comprends parfaitement que tu ne souhaites pas réduire ton train de vie, de la même manière que je n’ai pas très envie de réduire le mien (qui n’est déjà pas énorme, je pense). Mais, éthiquement, tu arrives à justifier le fait de bien vivre, ici, parce que des gamins bossent 12 heures par jour pour faire des jeans, des chaussures, ou des téléphones ?  Parce que des travailleurs sont sacrifiés dans des pays où les libertés sont réduites à la portion congrue (c’est honnêtement plus proche du statut d’esclave qu’on avait dans l’antiquité que du statut de “travailleur libre”) ?  Parce que l’environnement, dans ces pays, est “secondaire”, par rapport aux profits engendrés par sa destruction ?



Si oui, alors… toute discussion est vaine.





Tu changes de sujet. Je ne nie pas que le mode d’organisation puisse être différent pour une petite communauté : les anthropologues ont montré que jusqu’à 150 personnes environ (le nombre de Dunbar), les gens peuvent parfaitement s’organiser selon un mode collectif avec des relations directes. Mais cela n’implique aucunement que ce mode organisation soit adapté à une société moderne : tout montre qu’il ne l’est pas. Donc un autre mode d’organisation a émergé.



Le marché n’a pas pour objectif primordial de répartir la richesse, mais de la créer. Mais la redistribution se fait naturellement quand même, comme une vague montante, par la commodification des produits/services. De plus, on a montré qu’en moyenne 97-98% de la valeur sociétale rattachée à un produit/service est en définitive captée par la société elle-même (et donc les individus), et non pas par son créateur : un tel niveau de redistribution est déjà du vol en soi. Donc ton couplet sur l’équité n’a pas de fondement : les riches méritent d’être riches.



Tu ne vis pas dans ces pays, tu n’a aucune légitimité à être le porte-parole de gens dont tu ne connais pas les motivations. Peut-être préfèrerais-tu voir ces gamins se prostituer (ou pire) pour subvenir à leur besoin ? J’ai commencé à travailler à 10 ans chez mes parents comme beaucoup d’autres, je ne m’en plains pas, au contraire cela m’a apportée une assise de compréhension que je n’aurais pas eu autrement. Et je ne demande à personne de juger cette situation.



La Nature n’est pas un musée, et s’il faut l’exploiter pour élever son niveau de vie, qu’ils le fassent (et ils le font). Quand ils auront les moyens et le temps de s’occuper de leur environnement, ils le feront aussi. La Nature est intrinsèquement résiliente, pas l’Homme. L’Homme passe avant tout. Le prix à payer est dérisoire, de toute manière.



Oh, je ne doute pas que la Nature (si par là tu entends “La planète et les éléments chimique dessus”) soit très résiliente. Par contre, les écosystèmes, et les conditions nécessaires à une vie humaine convenable, eux, sont assez fragiles.



En gros, ce que je dis, c’est que même radioactive de partout, et avec une atmosphère en Methane, ça resterait la Terre. Sauf que, nous, humains, on aurait tout de même un peu plus de mal à vivre dessus.





Ensuite, pour les villages et autre, ce que je voulais dire, c’est que cette échelle d’organisation directe marchait très bien sans technos avancées. Mais que, MAINTENANT, avec les infrastructures de communication et d’automatisation, on pourrait très probablement étendre ce modèle.



En gros, dans le village, y’a un chef qui sait de quoi les gens ont besoin, etc. Et c’est par lui que ça passe, sauf qu’il peut pas gérer tout seul si ça monte à 10.000 personnes. Mais, avec des logiciels adaptés, et une dose d’automatisation, au final, tu peux avoir un fonctionnement similaire avec plus de gens. Donc, le nombre que tu m’as sorti, il est valable historiquement, mais, DANS L’ETAT TECHNIQUE ACTUEL, on pourrait très probablement l’augmenter.



Jusqu’où, par contre, je ne saurais dire. Est-ce que ça rate au-delà de 10.000, ou 1.000.000, ou 10^9, ou jamais ? Ca, je sais pas, et j’ai l’honnêteté de le reconnaître.





N’empêche que y’a pas de fatalité à opposer public et privé sur l’efficacité.&nbsp; Rien n’interdit de mélanger, par exemple, des structures publiques à but non-lucratif, et des structures privées à but lucratif, en concurrence sur un même marché, hein. On pourrait avoir du public “de droit privé” (avec une ou plusieurs collectivités locales comme “actionnaires”, et les mêmes règles sociales et fiscales que pour une entreprise).



Je maintiens que, à contraintes équivalentes, un modèle non-lucratif sera moins cher pour le consommateur que le modèle à but lucratif de la boite privée à côté. Et avec service et/ou produit équivalent.