Le rapport Sirugue écarte le « revenu de base » à l’heure du numérique

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Xavier Berne

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Droit

18/04/2016 6 minutes
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Le rapport Sirugue écarte le « revenu de base » à l’heure du numérique

Alors que certains parlementaires rêvent de l’instauration d’un « revenu de base » à l’heure du numérique, le rapport Sirugue sur les minima sociaux tend plutôt à écarter cette piste. Le député socialiste préférerait une « couverture socle commune ». Il en appelle dans un autre registre à des améliorations concernant les démarches des citoyens sur Internet.

« La nécessité d’agir est bien une évidence », conclut le député Christophe Sirugue à l’appui d’un constat qui ne surprendra pas grand-monde : « Aujourd’hui, ni la simplicité, ni l’égalité de traitement des allocataires ne sont garantis et j’ai la conviction que ce n’est qu’en proposant une réforme véritablement structurante de l’architecture, avec la mise en place d’une couverture socle commune, accompagnée d’une ambition nouvelle en matière d’insertion, que de telles difficultés pourront être résolues ». L’élu, qui a été chargé par le Premier ministre de réfléchir pendant plusieurs mois à un chantier de simplification de l’ensemble des minima sociaux, a rendu ce matin son rapport (PDF) à Manuel Valls.

On y apprend que la France compte aujourd’hui dix minima sociaux (RSA, AAH, ASS, allocation veuvage, etc.), dont bénéficient quatre millions d’allocataires. Ces aides se caractérisent notamment par leur « complexité », explique Christophe Sirugue, laquelle « concerne tant la compréhension de l’ensemble du système et l’articulation entre les différents dispositifs existants que le parcours propre de l’usager dans chacun des minima et les démarches qu’il doit entreprendre pour avoir accès à ses droits ». La diversité et l’hétérogénéité des conditions d’attribution de ces prestations sociales sont également nombreuses, « au risque parfois de rendre le système inéquitable ».

Encore loin d’un « revenu de base » à l’heure du numérique

Face à ce constat, l’élu PS met en avant trois scénarios :

  1. Mettre en œuvre, dès le 1er janvier 2017, une dizaine de mesures de simplification de l’architecture des minima sociaux. Il s’agirait « d’abord de réduire la complexité d’ensemble et de faciliter l’accès des usagers à leurs droits, par exemple en rendant plus prévisible les montants versés aux allocataires du RSA (...) en favorisant les échanges de données entre opérateurs ou encore en développant largement les simulateurs et outils numériques permettant de faire ses démarches ».
  2. Réduire par deux le nombre de minimas sociaux à horizon 2020. Différents rapprochements seraient en contrepartie enclenchés : intégration de l’allocation veuvage, de l’allocation temporaire d’attente et du revenu de solidarité outre-mer dans le RSA, etc.
  3. Instaurer une « couverture socle commune » d’environ 400 euros par mois qui viendrait remplacer les dix minimas existants. Ce dispositif – éligible à tous les résidents âgés de 18 ans ou plus, sous condition de ressources – pourrait éventuellement être agrémenté d’un « complément d’insertion » (permettant à tout actif de plus de 18 ans de bénéficier d’un accompagnement ad hoc) et d’un « complément de soutien » visant à préserver les ressources des personnes en situation de handicap ainsi que des personnes âgées.

De ces trois pistes, c’est la dernière qui a la faveur de Christophe Sirugue. Elle permettrait selon lui « la plus grande simplification du système des minima sociaux, tout en préservant la situation des bénéficiaires ». Cette position fait écho aux récentes propositions autour du revenu de base à l’heure du numérique. « Aujourd’hui, l’idée de revenu universel prend de plus en plus d’ampleur à mesure que se pose la question du devenir de l’emploi sous l’effet des nouvelles technologies, de l’automatisation et du développement de l’intelligence artificielle », note à cet égard le parlementaire.

couverture socle commune sirugue
Crédits : Rapport Sirugue

Le rapporteur prend toutefois des distances très claires avec les promoteurs du revenu universel, dont il reconnaît simplement partager certains principes tels que « l’individualisation partielle de la couverture socle versée, la séparation assurée avec les dispositifs de soutien à l’accès au logement et à la parentalité ou encore l’automatisation à terme du versement du socle ». Contrairement au revenu de base, il n’est pas ici question d’avoir une aide tout au long de la vie, ou bien encore de pouvoir cumuler celle-ci avec une activité salariée. Christophe Sirugue craint en effet que « certaines conceptions très libérales du "revenu universel" [puissent] aboutir à remettre intégralement en cause notre système de protection sociale ».

Besoin d’outils numériques de simplification des démarches administratives

Le député explique que cette réforme pourrait quoi qu’il en soit être utilement complétée par l’adoption de mesures de simplification prévues pour le premier scénario, lesquelles permettraient « d’améliorer très rapidement la situation des allocataires ». Parmi ces propositions, figure notamment le développement d’outils numériques facilitant les démarches des citoyens. Le rapport salue en ce sens la mise en œuvre de nombreux simulateurs (à l’instar de « Mes-Aides »), mais estime qu’il faudrait désormais « favoriser la création de téléprocédures pour permettre à l’allocataire de demander directement ces prestations à travers ces outils et qu’il n’ait plus à se contenter d’une simple simulation ».

mes-aides.gouv.fr
Crédits : Mes-aides.gouv.fr

Christophe Sirugue va jusqu’à rêver d’un « portail numérique des droits sociaux », destiné entre autre à limiter le phénomène du non-recours aux aides : « Ce portail, lié à la création du compte personnel d’activité [dont devrait bénéficier chaque salarié à partir du 1er janvier 2017, ndlr], restituerait dans un premier temps l’ensemble des droits sociaux de l’utilisateur et fédérerait en un point d’entrée unique les espaces personnels existants des organismes de protection sociale. Cette vocation d’information pourrait être enrichie par de nouvelles fonctionnalités telles que des alertes personnalisées pour informer l’usager d’un nouveau droit existant au regard de sa situation ou encore constituer un espace unique de déclaration de changement de situation ayant des incidences sur les droits sociaux. »

Le rapport prône d’autre part une meilleure « interopérabilité des systèmes d’information des organismes [de type Pôle Emploi, DGFiP...] afin de mettre effectivement le principe « Dites-le nous une fois » et donc de limiter drastiquement le nombre de pièces justificatives à fournir par le demandeur, voire de les supprimer ». Les échanges de données entre opérateurs publics permettrait aussi, poursuit le parlementaire, de renforcer davantage le ciblage des contrôles.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Encore loin d’un « revenu de base » à l’heure du numérique

Besoin d’outils numériques de simplification des démarches administratives

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
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Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (183)


C’est très simple d’instaurer ce type de revenu.



Tous les chômeurs ont un iphone dernier modèle acheté grâce aux allocations.

Il n’y a qu’à mettre en réseau toutes ces puissances de calcul pour leur faire miner du bitcoin.



et voilà …


On n’est pas vendredi <img data-src=" />



En gros on peut résumer ce rapport par l’idée qu’avant un éventuel revenu de base, il y aura des étapes de transition…




Contrairement au revenu de base, il n’est pas ici question d’avoir une aide tout au long de la vie, ou bien encore de pouvoir cumuler celle-ci avec une activité salariée. Christophe Sirugue craint en effet que « certaines conceptions très libérales du “revenu universel” [puissent] aboutir à remettre intégralement en cause notre système de protection sociale ».



Cet argument est étrange. La majorité au pouvoir n’est pas dans cette veine “très libérale”.



Qu’elle en profite pour aller au bout du raisonnement et appliquer une conception qui ne sera pas “très libérale” du revenu universel.



Ce rapport part du même constat de complexité et d’inégalité.



Son scénario favori étant de remplacer différents systèmes par une couverture socle commune, autant aller jusqu’au revenu universel et à annuler ce revenu par l’impôt à partir d’un certain niveau ou progressivement, puisque l’impôt est lui aussi progressif. Cela aura l’avantage de faire profiter sans démarche aucune tous ceux qui auraient droit à cette couverture et qui ne la touche pas.


Les collectivités locales vont appréciées, elles qui sont déjà au bord de la faillite avec le RSA.



Enfin, il faut voir le bon côté des choses : le système d’assistance sociale à fabriquer du chômeur et du fonctionnaire explosera un peu plus tôt.


S’appuyer sur des socles numériques oui mais encore faudrait-il qu’ils soient arrivés à maturité.


Un système beaucoup plus simple serait d’attribuer à chaque personne adulte ayant la nationalité FR et domiciliée fiscalement en France un montant mensuel fixe, peu importe son âge, ses ressources ou sa situation.

Montant majoré d’une valeur fixe pour chaque mineur à charge.



Ca ferai déjà un gros nettoyage dans le système, ça coûterai des dizaines de millions en moins pour la gestion, et accessoirement, frauder le système serait largement plus compliqué que tout le schmilblick actuel.



Il ne resterai ensuite que les situations plus complexes à gérer autrement, comme les étrangers établis en France ou les français établis à l’étranger par exemple.




Instaurer une « couverture socle commune » d’environ 400 euros par mois qui viendrait remplacer les dix minimas existants. Ce dispositif – éligible à tous les résidents âgés de 18 ans ou plus, sous condition de ressources – pourrait éventuellement être agrémenté d’un « complément d’insertion » (permettant à tout actif de plus de 18 ans de bénéficier d’un accompagnement ad hoc) et d’un « complément de soutien » visant à préserver les ressources des personnes en situation de handicap ainsi que des personnes âgées.



A défaut d’heure numérique, ça sent l’heure digitale avec perte de pouvoir d’achat.


Ok, donc des revenus sous conditions de ressources mais sans fournir de justificatifs, hmm, c’est intéressant…



Bon ok, en instaurant également un système de transmission des infos, ce qui explique le “aucun justificatif”.

En fait c’est aucun justificatif fourni par l’ayant droit mais par quelqu’un d’autre.



Je vois bien la galère si ce “quelqu’un d’autre” se plante et n’envoie pas les bonnes infos, où il faudra trouver qui contacter et réussir à lui faire envoyer les bons justificatifs…



Sinon, ça ne résout pas le problème de la fraude ou la position sur la favorisation de “l’assistanat”.

Ca donnera toujours envie de bosser au black pour gagner doublement plus (pas d’imposition et revenus en plus), tout en donnant un mauvais avis sur ceux qui reçoivent ces aides (les “assistés”).



Dommage qu’on ne passe pas à un revenu de base pour mobiliser la lutte contre la fraude là où ça rapporterait beaucoup plus !


Prochaine étape du capitalisme, la formule magique : Auto-entrepreneuriat + revenu de base + CPA

&nbsp;

Le revenu de base n’est que la réponse bien sentie des aspirations d’une part des jeunes à ne plus avoir d’employeur (auto-entreprise, uber tout ça tout ça) et d’autre part des grandes sociétés de ne plus se faire ch*er avec leur role d’employeur (avec les “charges” et “lourdeurs” du dialogue sociale).



&nbsp;Ce n’est donc en rien émancipateur, en rien révolutionnaire.



Pour ceux qui cherche dans cette voie, je conseille le salaire&nbsp; à vie!


Le fort fameux digit’ d’honneur, si cher à nos dirigeants :3


Non, c’est le digit’dansl’cul !


Ca serait trop simple ça…








TBirdTheYuri a écrit :



Un système beaucoup plus simple serait d’attribuer à chaque personne adulte ayant la nationalité FR et domiciliée fiscalement en France un montant mensuel fixe, peu importe son âge, ses ressources ou sa situation.

Montant majoré d’une valeur fixe pour chaque mineur à charge.



Ca ferai déjà un gros nettoyage dans le système, ça coûterai des dizaines de millions en moins pour la gestion, et accessoirement, frauder le système serait largement plus compliqué que tout le schmilblick actuel.



Il ne resterai ensuite que les situations plus complexes à gérer autrement, comme les étrangers établis en France ou les français établis à l’étranger par exemple.



ayant la nationalité FR et domiciliée fiscalement en France&nbsp;: C’est effectivement le plus important, je pense qu’on peut même ajouter domiciliée en France, et avoir plus de 16 ans probablement.

Je trouve que la migration vers ce genre de service n’est pas si compliquée, à partir du moment où tout le monde y a le droit, il suffit de diminuer dans un premier temps les autres allocations du montant de celle-ci.



Pour ce qui est de la majoration pour chaque mineur à charge, il faut limiter à à 2 ou 3, sinon ça encourage à la fraude (bien que la limite encourage le divorce si jamais le couple a 4 enfants ^^ ).



Mais je pense que le système serait bien, même s’il risque de coûter cher dans un premier temps…&nbsp;&nbsp;

Au final ça revient au système de l’impot progressif, à la différence que là tout le monde en profite de la même manière, car l’impôt a tellement été baissé qu’il faut commencer à être aisé pour en payer.



Cependant une fois le système de prélèvement de l’impot à la source, ce sera plus facile à mettre en place je pense…&nbsp;

&nbsp;



PaFohU a écrit :



Prochaine étape du capitalisme, la formule magique : Auto-entrepreneuriat + revenu de base + CPA

&nbsp;

Le revenu de base n’est que la réponse bien sentie des aspirations d’une part des jeunes à ne plus avoir d’employeur (auto-entreprise, uber tout ça tout ça) et d’autre part des grandes sociétés de ne plus se faire ch*er avec leur role d’employeur (avec les “charges” et “lourdeurs” du dialogue sociale).



&nbsp;Ce n’est donc en rien émancipateur, en rien révolutionnaire.



Pour ceux qui cherche dans cette voie, je conseille le salaire&nbsp; à vie!





&nbsp;Le problème c’est qu’il faut mettre un seul système pour des catégories de personnes différentes. Perso ce système m’arrangerait, mais je sas que ça ne serait pas l’idéal pour tout le monde.



&nbsp;

C’est comme les histoires du contrat de travail, c’est vrai qu’avec les tendances actuelles on pourrait penser qu’il faut beaucoup le flexibiliser, notamment sur le nombre d’heures. Mais ça n’est pas vrai pour tout le monde.

&nbsp;

Pour ma part je proposerais une contrainte différente, étant donné que le contrat à temps partiel est la galère pour les bas revenus:

-&nbsp;une réforme du système du smic, au lieu d’un SMIC horaire, on passe à un SMIC mensuel




  • Pas de contraintes minimales (légales) sur le temps de travail (c’est négocié avec l’employé)

    &nbsp;- la rémunération par l’employeur doit être au moins du SMIC



    Donc tous les petits salaires touchent au moins le SMIC, et un haut salaire peut toucher un SMIC par jour à temps partiel dans une boite et se faire embaucher ailleurs en temps partiel à un autre SMIC minimym.

    &nbsp;

    &nbsp;









tmtisfree a écrit :



Les collectivités locales vont appréciées, elles qui sont déjà au bord de la faillite avec le RSA.





Avec des rapias comme toi qui ne veulent pas payer d’impôts mais quand même profiter de toutes les largesses publiques, tu m’etonnes



Complement d’insertion financé par le département.





lol…








jinge a écrit :



Pour ma part je proposerais une contrainte différente, étant donné que le contrat à temps partiel est la galère pour les bas revenus:

- une réforme du système du smic, au lieu d’un SMIC horaire, on passe à un SMIC mensuel




  • Pas de contraintes minimales (légales) sur le temps de travail (c’est négocié avec l’employé)

     - la rémunération par l’employeur doit être au moins du SMIC





    Etant donné le déséquilibre très divergent entre l’offre et la demande d’emplois, c’est le retour à l’esclavagisme ton système. Gattaz l’adorerait c’est sûr.



    Quant au temps partiel, il est galère pour les bas salaires horaire mais pour les hauts salaires horaires (en gros les cadres) on a instauré le magnifique (et pourtant controversé jusqu’au niveau Européen) forfait-jour. Ou comment sucer un cadre jusqu’à la moelle alors qu’on pourrait faire une équipe de 4 ou 5 cadres pour 3 actuellement. Avec certes une baisse de salaire pour chacun mais justement supportable pour les cadres bien payés.



Ca aurait aussi l’avantage de supprimer cette aberration française qui fait que passer du statut de “pleinement assisté” (RSA + APL + CMU + tarifs réduits + services gratuits + électricité au rabais + gaz au rabais + exonérations à tout va + tout un tas d’aides sociales…) au statut de salarié au SMIC qui perd quasiment tous ces avantages (en plus d’avoir de frais de transport pour aller bosser et des frais de garde d’enfant) fait perdre de l’argent.


Je propose l’instauration d’un nouveau contrat de travail révolutionnaire à la place du CDI, CDD et tout ce bordel : Le contrat ESCL. Tu es embauché par la boite sans salaire par contre elle est obligée de payer les repas et te proposer un logement et des soins de santé.


Aucun rapport avec le système d’aide sociale ;)


je plussoie, de meme que les impots/bourses par tranche&nbsp;,&nbsp;qui de la meme maniere font perdre de l’argent annuels quand on a une augmentation de salaire&nbsp;(c’est bon quoi, les ordis sont capable de faire des&nbsp;calculs complexe, pas uniquement appliquer un ratio par tranche comme le ferai une personne)


Et pour repréciser mon message : un emploi doit être valorisant par rapport à une absence d’emploi.

Autrement dit, un salarié au salaire minimum devrait gagner sur l’année plus d’argent qu’un titulaire des minimas sociaux. Ce qui n’est pas le cas actuellement.


Concernant les bourses, je ne connais pas le fonctionnement, en revanche l’impôt sur le revenu est entièrement progressif, on ne peut jamais avoir une augmentation d’IR supérieure à son augmentation de revenu ;)








kazord a écrit :



je plussoie, de meme que les impots/bourses par tranche , qui de la meme maniere font perdre de l’argent annuels quand on a une augmentation de salaire (c’est bon quoi, les ordis sont capable de faire des calculs complexe, pas uniquement appliquer un ratio par tranche comme le ferai une personne)







Gné, pour les impots si tu gagnes disons 100 de plus et que tu passes a la tranche du dessus (mettons 30%), et bien tu vas payer que 30 de plus d’impots. Il te restera donc bien 70 en plus de l’année dernière.

Du coup on est le problème ?









TBirdTheYuri a écrit :



Et pour repréciser mon message : un emploi doit être valorisant par rapport à une absence d’emploi.



Un emploi valorisant, ça n’est pas directement lié à l’argent…

&nbsp;



Autrement dit, un salarié au salaire minimum devrait gagner sur l’année

plus d’argent qu’un titulaire des minimas sociaux. Ce qui n’est pas le

cas actuellement.



Quels minimas sociaux permettent de gagner 1150€ nets par mois ?

&nbsp;Je suis très intéressé par cette manne facile à empocher, j’ai eu beau chercher, je n’ai pas encore trouvé :-/

&nbsp;









Faith a écrit :



Un emploi valorisant, ça n’est pas directement lié à l’argent…

&nbsp;



Quels minimas sociaux permettent de gagner 1150€ nets par mois ?

&nbsp;Je suis très intéressé par cette manne facile à empocher, j’ai eu beau chercher, je n’ai pas encore trouvé :-/

&nbsp;



Enlève déjà des 1150€ les 250€ de frais d’essence/pneus/vidanges/révisions mensuels de la voiture nécessaire pour t’y rendre à ce travail. Reste 900€. Là tu enlèves les 200€ d’APL que tu as perdu en retrouvant cet emploi. Reste 700€. Tu n’as plus le cinéma ou la piscine à moitié prix pour cause de chômage, ni le tarif social du gaz et de l’électricité, tu n’es plus exonéré de taxe d’habitation et par conséquent de la redevance télé*… Reste finalement pas beaucoup d’écart avec les 525€ du RSA ;)



*exemples personnels que j’ai vécu il y a 10 ans









tmtisfree a écrit :



Enfin, il faut voir le bon côté des choses : le système d’assistance sociale à fabriquer du chômeur et du fonctionnaire explosera un peu plus tôt.





Tout à fait. La France ne crèvera pas toute seule. Aidons-là. Aux prochaines élections, je vote Sarko ou Lepen.<img data-src=" />



Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les aides sociales ne permettent pas de toucher un revenu de 1150€ mensuels, loin de là ;mais qu’elles permettent de toucher un “reste à vivre” identique, voire supérieur au “reste à vivre” d’un salarié peu payé ;)








TBirdTheYuri a écrit :



Un système beaucoup plus simple serait d’attribuer à chaque personne adulte ayant la nationalité FR et domiciliée fiscalement en France un montant mensuel fixe, peu importe son âge, ses ressources ou sa situation.

Montant majoré d’une valeur fixe pour chaque mineur à charge.





Oui, c’est la définition du revenu de base. <img data-src=" />









Ne2l a écrit :



Complement d’insertion financé par le département.





lol…





Vaudra mieux être pauvre dans le 75 ou le 92 que dans le 93 ou le 59.<img data-src=" />



comme d’hab. : en France on veut, bien, faire les chose SANS les nommer !

je pense que les mentalités NE SONT PAS PRÊTES, dans 20 ans ; on en reparlera du RB*

là, c’est trop tôt encore :



* revenu de base


On reparlera du revenu de base lorsque les pays qu’on prend pour exemple divins de pays sans chomeurs, les Etats-Unis et l’Angleterre n’arriveront plus à cacher qu’il faut en fait au moins multiplier par 2 (Angleterre, comptez 3 pour les USA) leur vrai taux de chômage. On prendra alors (massivement) conscience qu’il ne peut plus y avoir de travail pour tous, même dans les pays qui enterrent le droit du travail.


Sauf dans le cas d’un système de pallier qui fait perdre des aides. J’ai déjà vu le cas :




  • 70€ d’augmentation de ton employeur

  • 140€ d’aides de l’état



    Du coup tu restes sous les aides de l’état au lieu de prendre l’augmentation de ton employeur.



    Pour éviter le pallier il faudrait baser l’ensemble des aides sur une fonction affine au lieu de prendre des paliers, le calcul intuitif est rendu plus difficile au départ mais c’est plus juste à l’arrivée et le bénéficiaire est toujours incité à prendre un équivalent privé à une aide de l’état, en plus ça permettrait des aides dégressives et adaptées à un besoin.


Il y a du mieux avec la prise en compte des moins de 25ans, la France étant un des derniers pays d’Europe à laisser crever sa jeunesse pauvre <img data-src=" />



Mais il y a aussi du BEAUCOUP moins bien avec la volonté de supprimer l’ASS pour le remplacer par le RSA… sauf que l’ASS a PLEIN d’avantages que n’a pas le RSA (cumul possible avec le revenu du conjoint, épargne possible, pas d’obligation de déballer toute sa vie privée et ses comptes bancaires à l’état…). Au RSA tu n’as pas intérêt à avoir 1 euro sur ton compte sinon l’état te baisse ton RSA <img data-src=" />


Et encore, de nombreuses pme usent et abusent des stagiaires. Certaines n’ont même que ça dans leurs effectifs. Après ceux sont les mêmes qui viennent pleurer sur la flexibilité du travail alors que leur effectif est en réalité fait de jeunes bénévoles (maintenant obligés d’être payés 300 euros tout de même <img data-src=" /> ). Même en étant esclave, tu étais nourri-logé.


Qu’est-ce qui justifie à ton avis ces conditions plus favorables pour l’ASS que pour le RSA ?

Elle a a priori le même objectif que le RSA, donc appliquer les mêmes contraintes ne me gène pas.








TBirdTheYuri a écrit :



Enlève déjà des 1150€ les 250€ de frais d’essence/pneus/vidanges/révisions mensuels de la voiture nécessaire pour t’y rendre à ce travail. Reste 900€. Là tu enlèves les 200€ d’APL que tu as perdu en retrouvant cet emploi. Reste 700€. Tu n’as plus le cinéma ou la piscine à moitié prix pour cause de chômage, ni le tarif social du gaz et de l’électricité, tu n’es plus exonéré de taxe d’habitation et par conséquent de la redevance télé*… Reste finalement pas beaucoup d’écart avec les 525€ du RSA ;)



Intégrer le cinéma aux minimas sociaux est une anecdote toujours savoureuse.

Mais si je reprends donc ton raisonnement, les minimas sociaux devraient être de :

1150 - 250 de voiture, 400 de garde d’enfant, 200 d’APL, 20 de ciné+piscine, 30 EDF/GDF, 50 de taxe d’habitation, 50 d’impot sur le revenu…

&nbsp;…

ce qui nous donne

&nbsp;…

150€ de minimum social ! Génial…..

&nbsp;

Faut rester sérieux deux minutes.

La voiture… et bien ça va peut-être t’étonner, mais nombreux sont les RSAiste à en avoir une (ne serait-ce que pour aller au ciné et à la piscine, car je doute qu’ils se payent un loft en plein centre ville), et ceux qui n’en ont pas ont beaucoup plus de risque de rester sans travail pour le reste de leur vie.

525€ plus les aides, c’est juste, très juste. Quelqu’un d’attentif pourra vivoter avec ça en province, là où quelqu’un d’attentif pourra vivre correctement avec un SMIC.





Complement d’insertion financé par le département





Ils ne viennent pas de tout regrouper en quelques régions? Ils ont oublié de supprimer les départements? à quoi ça a servi alors? <img data-src=" />








Drepanocytose a écrit :



Avec des rapias comme toi qui ne veulent pas payer d’impôts mais quand même profiter de toutes les largesses publiques, tu m’etonnes





Tous les moyens sont bons pour échapper aux pillards. Libre à toi de travailler comme un forçat (je plaisante, vu le temps que tu passes à commenter je me fais plutôt du soucis pour ton patron) et de te faire sucer, pour rester polie, en retour en guise de remerciements. À chacun ses valeurs. Mais si tu en places si peu sur ta personne, soit assuré que le reste du monde ne t’apprécie (au sens monétaire) pas non plus.



ça c’est pour les petits bourgeois qui veulent une voiture, une télé, aller au cinéma et à la piscine… les pauvres ils prennent le bus et touchent leur 463 EUR de RSA <img data-src=" />


Mais le travailleur peu payé n’a aucun mérite, si il est si mal payé c’est que son patron trouve qu’il travaille mal et qu’il ne mérite pas plus <img data-src=" />


Le taux de chômage ne sert plus aujourd’hui qu’à cacher les limites de nos sociétés, ce qu’il faut regarder c’est le taux d’activité d’une population et là c’est en chute libre (et perso je trouve que c’est ça le progrès) <img data-src=" />


Pour l’ASS faut avoir cotisé à l’assurance chômage pendant au moins 5ans en travaillant <img data-src=" />








CowKiller a écrit :



Même en étant esclave, tu étais nourri-logé.







Et diverti <img data-src=" />



Un esclave qui est diverti c’est un esclave qui ne pense pas à s’enfuir (qui ne pense pas tout court) <img data-src=" />





La diversité et l’hétérogénéité des conditions d’attribution de ces prestations sociales sont également nombreuses, « au risque parfois de rendre le système inéquitable ».





Traduction: on n’aurait peut-être pas du donner un chèque à ceux qui gueulaient pour acheter la paix sociale ou faire du clientélisme s’assurer une possible réélection.


Cela ne répond pas à ma question.

En quoi le fait d’avoir travaillé 5 ans dans les 10 dernières années puis avoir épuisé ses ARE justifie des conditions nettement plus favorables que pour le RSA ?

Ce sont 2 revenus de solidarité, mais le RSA a plus de contraintes.








Cartmaninpact a écrit :



Et diverti <img data-src=" />



Un esclave qui est diverti c’est un esclave qui ne pense pas à s’enfuir (qui ne pense pas tout court) <img data-src=" />





D’où utilité du temps de cerveau disponible pour TF1&nbsp;&nbsp; …

<img data-src=" />



Et les millions de subventions du ministère du showbiz, la copie privée… c’est l’esclave qui paie le divertissement qu’on lui fournit <img data-src=" />








CowKiller a écrit :



Etant donné le déséquilibre très divergent entre l’offre et la demande d’emplois, c’est le retour à l’esclavagisme ton système. Gattaz l’adorerait c’est sûr.



Quant au temps partiel, il est galère pour les bas salaires horaire mais pour les hauts salaires horaires (en gros les cadres) on a instauré le magnifique (et pourtant controversé jusqu’au niveau Européen) forfait-jour. Ou comment sucer un cadre jusqu’à la moelle alors qu’on pourrait faire une équipe de 4 ou 5 cadres pour 3 actuellement. Avec certes une baisse de salaire pour chacun mais justement supportable pour les cadres bien payés.





Au contraire, ça impose un salaire minimum, pas de maximum. C’est juste une flexibilité sur le nombre d’heures qu’il représente (cappé comme il faut pour pas qu’il y ait d’abus).

Après le problème c’est que les 35h ont généralisé le statut de cadre pour éviter ce soucis, et c’est bien là où il y a un soucis.



Décidément, y’en a qui ont du mal à comprendre le français sur ce forum…



Moi avoir dit que “reste à vivre” de Mr A au RSA être pareil que “reste à vivre” que Mr B au SMIC. Parce que..



Explication pour ceux qui ont du mal :

Mr A est au RSA, donc :

Mr A n’a pas de frais de déplacement pour aller travailler

Mr A bénéficie du tarif social EDF

Mr A bénéficie du tarif social GDF

Mr A bénéficie de tarifs préférentiels pour les services publics

Mr A est exonéré de taxe d’habitation

Mr A est donc exonéré de redevance télé

Mr A touche des APL

Mr A bénéficie de la CMU

Mr A peut garder ses enfants



Mr B lui a retrouvé un emploi, donc :

Mr B doit financer ses déplacements pour aller travailler

Mr B paye EDF au tarif normal

Mr B paye GDF au tarif normal

Mr B paie les services publics plein tarif

Mr B doit payer la taxe d’habitation

Mr B n’est donc plus exonéré de redevance télé

Mr B perd ses APL

Mr B perd son droit à la CMU

Mr B doit payer des services de garde d’enfants



Bilan : Mr B qui a eu la chance de retrouver un emploi se retrouve à la fin du mois avec la même somme, voire moins, que Mr A.

Qui plus est, Mr A bénéficie de tarifs préférentiels pour les loisirs, que Mr B n’a plus, ce qui lui rend l’accès plus difficile qu’à Mr A, d’autant plus que Mr A peut choisir des plages horaires plus économiques que Mr B qui n’a plus que les soirs et week-ends (plus chers) pour ces mêmes services.

&nbsp;

Et donc, le problème que je soulève, ce n’est pas que le RSA est trop élevé, mais que le fait de passer du RSA à un emploi au SMIC ne fait rien gagner. Voire fait perdre de l’argent, pour peu que le lieu de travail soit un peu éloigné du domicile. Et cela parce que le simple fait de trouver un emploi fait sauter tout un tas d’aides sociales, en plus de générer des coûts importants supplémentaires.



Une allocation universelle en remplacement de toutes ces aides aurait l’avantage de valoriser le fait de trouver un emploi. Avec une allocation universelle de 850€ par exemple, celui qui trouve un emploi au SMIC toucherai 2000€. Même une fois déduits les frais occasionnés par l’emploi lui-même et le fait d’être devenu imposable, il lui resterai plus de “reste à vivre” qu’avant son embauche.


tu devrais devenir Conseillé auprès de nos Politiciens, car ils du mal&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; “à l’imprimer”….ça !!!!!!!!

&nbsp;



pourtant ça me paraît facile à comprendre !

Et pourquoi lorsqu’on parle de revenu de base et de plein emploi, on ne parle pas de surpopulation? Il peut y avoir un lien entre les deux, et si on arretait de sponsoriser cette usine a gosse a coup d’allocs, ca aiderait peut etre… on se rendrait compte que la population humaine n’a plus besoin de faire 4 enfants par couple pour la survie de l’espece, et on eviterait en meme temps des bouches inutiles a nourrir (versement d’allocs, manque d’emplois…). Ca ne resoudrait pas tout, mais pourrait aider dans l’ensemble…








Ayak973 a écrit :



Et pourquoi lorsqu’on parle de revenu de base et de plein emploi, on ne parle pas de surpopulation?





Parce que la science économique (et le bon sens) enseigne que le nombre d’individu n’a jamais été un facteur limitant à quoi que se soit dans un système ouvert et libre, bien au contraire. Malthus a mal été (et continue d’être mal) interprété.



T’en fais pas, on est en pleine période de transition post baby boom.

&nbsp;








TBirdTheYuri a écrit :



Décidément, y’en a qui ont du mal à comprendre le français sur ce forum…



Moi avoir dit que “reste à vivre” de Mr A au RSA être pareil que “reste à vivre” que Mr B au SMIC. Parce que..



Si certains comprennent mal le français, toi tu n’as rien compris aux humains…&nbsp;

Le “reste à vivre” n’est pas calculable. Chacun a le sien.&nbsp;

&nbsp;



Mr A n’a pas de frais de déplacement pour aller travailler

Mr A bénéficie du tarif social EDF

Mr A bénéficie du tarif social GDF

Mr A bénéficie de tarifs préférentiels pour les services publics

Mr A est exonéré de taxe d’habitation

Mr A est donc exonéré de redevance télé

Mr A touche des APL

Mr A bénéficie de la CMU

Mr A peut garder ses enfants

&nbsp;

&nbsp;Mr A doit garder et entretenir sa voiture pour faire ses courses et surtout pour pouvoir trouver un travail il économise juste l’essence, soit environ 50€ par mois

Mr A économise maximum 140€ par an sur son contrat EDF (c’est le plafond)

Mr A économise dans les 100€ par an sur son contrat GDF

Mr A économise dans les 300€ par an de taxe d’habitation (il n’a pas un palace…)&nbsp;

Mr A n’économise pas 130€ de redevance, parce que c’est du divertissement facultatif, et que Mr B n’est pas tenu de la payer, c’est son CHOIX

Mr A touche des APL, mais elles sont déduites de son RSA

Mr A bénéficie de la CMU, mais comme Mr B bénéficie de la SECU, ça fait à peine 30/40€ par an d’écart.&nbsp;

Mr A doit faire garder ses enfants pour pouvoir faire toutes les démarches, et ça lui coute bien cher parce qu’il n’a pas de nounou attitrée.&nbsp;

&nbsp;

Mr A bénéficie à peu près de 100€ par mois en plus de son RSA, ce qui lui fait dans les 625/650€ à comparer avec le SMIC de 1150€.&nbsp;









tmtisfree a écrit :



Parce que la science économique (et le bon sens) enseigne que le nombre d’individu n’a jamais été un facteur limitant à quoi que se soit dans un système ouvert et libre, bien au contraire. Malthus a mal été (et continue d’être mal) interprété.





Enorme pavé, pas eu le temps de tout lire, mais instructif, je garde de coté.



“(et le bon sens) enseigne que le nombre d’individu n’a jamais été un facteur limitant à quoi que se soit”: désolé de ne pas être d’accord, mon sens perso me force à penser que plus une ressource (economique, alimentaire, laborieuse ou autre) est divisée, moins grosse sera la part de chaque individu… Dans le texte de Bastiat, il part du principe que “si l’espace et l’aliment étaient toujours illimités devant eux”, or ce n’est pas le cas d’apres moi…









tmtisfree a écrit :



Parce que la science économique (et le bon sens) enseigne que le nombre d’individu n’a jamais été un facteur limitant à quoi que se soit dans un système ouvert et libre, bien au contraire. Malthus a mal été (et continue d’être mal) interprété.





L’économie, une… science? Quelle science? On fait souvent des expériences d’économie dans un labo pour vérifier (au moins partiellement) la théorie?



Dans le milieu scientifique, les économistes sont connus pour avoir pleins d’idées invérifiables et se <img data-src=" /> avec notamment parce qu’ils les ont mis en équation (c’est en équation donc c’est scientifique <img data-src=" /> <img data-src=" /> ). Et après il faut suivre les différents idéologues (libéraux, socialistes) qui passent leur temps à nous laver le cerveau en décrétant que leur théorie est la bonne.









Ayak973 a écrit :



“(et le bon sens) enseigne que le nombre d’individu n’a jamais été un facteur limitant à quoi que se soit”: désolé de ne pas être d’accord, mon sens perso me force à penser que plus une ressource (economique, alimentaire, laborieuse ou autre) est divisée, moins grosse sera la part de chaque individu… Dans le texte de Bastiat, il part du principe que “si l’espace et l’aliment étaient toujours illimités devant eux”, or ce n’est pas le cas d’apres moi…





Ta position serait acceptable si la taille du gâteau était statique. Or elle ne l’est pas. Et il se trouve que ce sont justement les individus qui font grossir le gâteau, et donc la taille de ses parts.



Maintenant tu pourrais me rétorquer que la taille du gâteau pourrait ne pas augmenter assez vite pour que la taille des parts ne diminue pas : auquel cas je te répondrais que c’est justement le but du lien donné (et le point d’une bonne partie de la science économique) que de démontrer le contraire : la population est naturellement contrainte par les ressources (au sens économique « d’immédiatement utilisables ») qu’elle est capable de créer, et non pas par les substrats naturels (au sens économique « de non immédiatement utilisables ») dont la finitude est impossible à quantifier dans le temps ou dans l’espace, économiquement parlant.









Ayak973 a écrit :



désolé de ne pas être d’accord, mon sens perso me force à penser que plus une ressource (economique, alimentaire, laborieuse ou autre) est divisée, moins grosse sera la part de chaque individu…



Nos millénaires d’histoire montrent que, jusqu’à présent, l’accroissement de la population augmente non seulement les ressources globales disponibles, mais également les ressources disponible par individu.

Les explications de base sont simples: une tribu de 10 personnes ne va pas construire une mine, une nation de 1M va construire des mines, mais pas creuser la croute océanique, une planète de 1 milliards va creuser la croute océanique, mais pas aller chercher d’astéroïdes… que fera une planète de 10 milliards d’habitants ?&nbsp;

&nbsp;

L’augmentation de population permet des économies d’échelle massives, renforce énormément la résistance aux difficultés et multiplie le potentiel créatif.&nbsp;

On ne peut pas dire que ce sera ainsi éternellement, mais on ne peut pas nier que c’est ainsi que l’humanité a fonctionner depuis l’age de pierre.

&nbsp;







CowKiller a écrit :



Dans le milieu scientifique, les économistes sont connus pour avoir pleins d’idées invérifiables&nbsp;





Le milieu scientifique français (enfin, surtout la partie grande gueule qui se targue d’être scientifique sur les forums) est connu pour avoir plein de clichés sur l’économie, mais très peu de connaissances.









Ayak973 a écrit :



Enorme pavé, pas eu le temps de tout lire, mais instructif, je garde de coté.



“(et le bon sens) enseigne que le nombre d’individu n’a jamais été un facteur limitant à quoi que se soit”: désolé de ne pas être d’accord, mon sens perso me force à penser que plus une ressource (economique, alimentaire, laborieuse ou autre) est divisée, moins grosse sera la part de chaque individu… Dans le texte de Bastiat, il part du principe que “si l’espace et l’aliment étaient toujours illimités devant eux”, or ce n’est pas le cas d’apres moi…





Les libéraux partent du principe que l’innovation peut nous sauver de tout y compris d’un manque de terrain agricole. Il faut dire que pour l’instant, les faits ont corroboré leur optimisme par exemple avec la révolution verte qui a permis d’exploser les rendements si on s’en tient seulement au domaine agricole. Mais on en voit aujourd’hui les limites puisque les dernières études scientifiques montrent que les rendements diminuent même en intensif et qu’il faut revoir la manière d’exploiter les terres. Pendant un moment il y a avait aussi l’espoir de se passer de terres et faire de l’hydroponie. Mais construire des buildings pour faire de l’agriculture, c’est pas forcément hyper réaliste notamment en Afrique <img data-src=" />



En fait si tu regardes bien, tu vois que la majorité des auteurs “optimistes” qui croient que l’innovation sauve de tout sont des auteurs Américains (et dont les travaux sont anciens), c’est-à-dire qu’ils ont vécu dans le contexte de la colonisation de l’Amérique : Un espace vierge et vide bourré de ressources naturelles à exploiter (notamment du pétrole sur lequel nombre de brevets sont basés). Tu m’étonnes qu’ils étaient optimistes pour l’avenir!! <img data-src=" /> Ils avaient un nouveau monde pour eux! En attendant en Europe et en Chine, la population doit vivre sur un terrain plus que limité en taille et trouvé les moyens d’y associer urbanisation, agriculture et accessoirement trouver des ressources en matière première et énergétiques. Mais malgré tout on vévère ici aussi… les économistes Américains… <img data-src=" />









CowKiller a écrit :



L’économie, une… science? Quelle science? On fait souvent des expériences d’économie dans un labo pour vérifier (au moins partiellement) la théorie?



Dans le milieu scientifique, les économistes sont connus pour avoir pleins d’idées invérifiables et se <img data-src=" /> avec notamment parce qu’ils les ont mis en équation (c’est en équation donc c’est scientifique <img data-src=" /> <img data-src=" /> ). Et après il faut suivre les différents idéologues (libéraux, socialistes) qui passent leur temps à nous laver le cerveau en décrétant que leur théorie est la bonne.







C’est un domaine d’étude qu’on peut vérifier par des données empiriques et statistiques. Donc oui, c’est une science.



Quant à ton point sur les équations, je suis entièrement d’accord.



Pour se débarrasser des idéologues, il y a une solution simple et efficace : il suffit de faire un effort intellectuel et de se servir de ses capacités (raison + logique) pour observer et déterminer l’explication potentiel qui colle le plus à l’observation. Comme dans les autres sciences.









Faith a écrit :



Le milieu scientifique français (enfin, surtout la partie grande gueule qui se targue d’être scientifique sur les forums) est connu pour avoir plein de clichés sur l’économie, mais très peu de connaissances.





Oh pardon j’ai touché une code sensible? Ton argumentation sur “le scientifique Français” en posant tes couilles sur la table est fantastique <img data-src=" /> Je suis convaincu









CowKiller a écrit :



Mais on en voit aujourd’hui les limites puisque les dernières études scientifiques montrent que les rendements diminuent même en intensif





Les limites sont artificielles, elles correspondent à celles que certaines « grandes gueules » essaient d’imposer au reste de la société : refus d’utiliser des phytosanitaires, refus irrationnel et idéologique d’utiliser des OGM (cf actualité) ou de toute technologie de progrès semencier, refus (ou limitations drastiques) d’utiliser des engrais, ineptie des régulations sur le terrain (càd à l’encontre des bonnes pratique culturales), refus de laisser le marché agricole s’adapter aux demandes et besoins réels des consommateurs, suppression de la recherche agronomique au profit de pseudo-sciences en vogue, suppression des alertes agricoles concernant les ravageurs, etc.









CowKiller a écrit :



Oh pardon j’ai touché une code sensible?



Oui, j’ai horreur de types qui pourrissent la réputation des scientifiques en faisant des affirmations stupides au nom “des scientifiques”.









tmtisfree a écrit :



Parce que la science économique (et le bon sens) enseigne que le nombre d’individu n’a jamais été un facteur limitant à quoi que se soit dans un système ouvert et libre, bien au contraire..





Alors tu nous expliqueras pourquoi, par exemple, il y a eu un grand renouveau economique après la grande peste qui a décimé entre 13 et le moitié de l’Europe.

Tu nous expliqueras aussi pourquoi, par exemple, les populations naturelles s’autorégulent en nombre, pour s’adapter au changement. Tu nous expliqueras le pourquoi du suicide des lemmings, etc.



Bien entendu, il n’y a que les économistes qui interprètent bien Malthus.



Et non, l’economie n’est pas une science fiable. Et pas empirique du tout, il se trouvent que dans l’immensité des “penseurs” economique qui ont des idées différentes, il arrive effectivement qu’il y en ait un qui ait eu raison.

Ne compte pas celui qui a raison, compte l’immensité des autres qui a tort.









CowKiller a écrit :



Oh pardon j’ai touché une code sensible? Ton argumentation sur “le scientifique Français” en posant tes couilles sur la table est fantastique <img data-src=" /> Je suis convaincu







Ton argumentation précédente sur les économistes est du même niveau, je cite :



Dans le milieu scientifique, les économistes sont connus pour avoir pleins d’idées invérifiables et se <img data-src=" /> avec notamment parce qu’ils les ont mis en équation (c’est en équation donc c’est scientifique <img data-src=" /> <img data-src=" /> ). Et après il faut suivre les différents idéologues (libéraux, socialistes) qui passent leur temps à nous laver le cerveau en décrétant que leur théorie est la bonne.










Drepanocytose a écrit :



Alors tu nous expliqueras pourquoi, par exemple, il y a eu un grand renouveau economique après la grande peste qui a décimé entre 13 et le moitié de l’Europe.&nbsp;





http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-peste-noire-booste-economie-europeenn…

&nbsp;

Renouveau économique parce que manque de main d’oeuvre et besoin d’une hausse de productivité, ça n’est en rien opposé avec le principe de l’augmentation de la part de chacun à moyen terme avec l’augmentation globale de la population.&nbsp;









tmtisfree a écrit :



Les limites sont artificielles, elles correspondent à celles que certaines « grandes gueules » essaient d’imposer au reste de la société : refus d’utiliser des phytosanitaires, refus irrationnel et idéologique d’utiliser des OGM (cf actualité) ou de toute technologie de progrès semencier, refus (ou limitations drastiques) d’utiliser des engrais, ineptie des régulations sur le terrain (càd à l’encontre des bonnes pratique culturales), refus de laisser le marché agricole s’adapter aux demandes et besoins réels des consommateurs, suppression de la recherche agronomique au profit de pseudo-sciences en vogue, suppression des alertes agricoles concernant les ravageurs, etc.





Bah tiens, l’épuisement des sols, la baisse des rendements, la desertification après quelques années de culture intensive, etc., on l’a inventé….



Les besoins réels et les attentes des consommateurs, le marché agricole : LOOOOOL



Sérieux tmt, là c’est risible.









Drepanocytose a écrit :



Alors tu nous expliqueras pourquoi, par exemple, il y a eu un grand renouveau economique après la grande peste qui a décimé entre 13 et le moitié de l’Europe.

Tu nous expliqueras aussi pourquoi, par exemple, les populations naturelles s’autorégulent en nombre, pour s’adapter au changement. Tu nous expliqueras le pourquoi du suicide des lemmings, etc.





Si tu avais lu et interprété convenablement mon propos au lieu de te jeter sur ton clavier comme un africain sur une bouteille de Coca, tu aurais pu t’apercevoir que je dis exactement la même chose que toi : les populations s’auto-régulent si elles n’ont pas le choix.









Drepanocytose a écrit :



Bien entendu, il n’y a que les économistes qui interprètent bien Malthus.





Il y en a surtout beaucoup qui l’interprète mal, mais comme l’écrit Bastiat :

Voilà comment, en France, une opinion prévaut. Cinquante ignares répètent en chœur une méchanceté absurde mise en avant par un plus ignare qu’eux ; et, pour peu que cette méchanceté abonde dans le sens de la vogue et des passions du jour, elle devient un axiome.




  • Bastiat









    Drepanocytose a écrit :



    Et non, l’economie n’est pas une science fiable. Et pas empirique du tout, il se trouvent que dans l’immensité des “penseurs” economique qui ont des idées différentes, il arrive effectivement qu’il y en ait un qui ait eu raison.

    Ne compte pas celui qui a raison, compte l’immensité des autres qui a tort.





    Tu veux dire pas « expérimentale » surement ? Ou alors tu ne connais pas la définition du terme « empirique », ce qui rend la discussion inutile.









Drepanocytose a écrit :





1/ Épuisement théorique qui peut être tout à fait compensé par l’utilisation d’engrais qu’on a décréter limiter ;

2/ Baisse des rendement qui explique la baisse des rendements : n’abuse pas trop de l’argumentation circulaire, elle pourrait te revenir dans les dents ;

3/ Désertification : mais je pensais qu’on avait un problème de population… et sinon les déserts reculent…et la déforestation est neutre d’un point de vue rendement puisque ce n’est juste qu’un déplacement.



Bref. Creuse un peu plus.









tmtisfree a écrit :



1/ Épuisement qui peut être tout à fait compensé par l’utilisation d’engrais qu’on a décréter limiter ;





Bref. Creuse un peu plus.





Je ne parlerai que du point 1 : l’epuisement ne concerne pas que les chimiques qui composent les engrais, un sol c’est qqch de vivant, et tu mettras ce que tu veux dans le sol, ca ne remplacera jamais ce que la biomasse (que tu explose à coups de pesticides) y apporte.



Sinon “creuse un peu plus” : LOL. Je te rappelle que c’est ma formation, et mon métier (plus maintenant en fait, mais j prépare une reconversion vers mon coeur de metier).



Limiter l’epuisement au intrants, et tu me parles de creuser…. Et puis “on a décidé” de limiter les intrants : LOOOOOLL. Si encore seulement c’était vrai !!!!!!. On n’a jamais autant chargé la terre en salétés en tous genres, et on le fait de plsu en plus, on n’a rien limité, et encore moins décidé quoi que ce soit (à part les gens qui décident chez eux dans leurs jardins, en utilisant leur propore liberté, ce qui devrait pourtant te faire plaisir : personne ne force le jardinier du dimanche à cultiver bio ou avec moins d’intrants, et personne ne force non plus les consommateurs à acheter bio de plus en plus, dans le sacro saint marché libre que tu ne chéris que lorsqu’il va dans le sens de ta folie idéologique)..



Sinon la desertification : je te parle de sols productifs rendus impropres par surproduction ICI ou dans les zones classiquement agricoles, pas dans les deserts auquels tu penses (Sahara, etc.). Desertification des campagnes, car plus de sols adaptés à une agriculture décente de survivance.

C’est un fait ultraconnu, nombre de sols encore fertiles il y a 50 ans sont morts aujourd’hui, et là c’est pas moi qu ile dis, mais de vrais scientifiques agronomes (pas des economistes, donc <img data-src=" />)









tmtisfree a écrit :



Les limites sont artificielles, elles correspondent à celles que certaines « grandes gueules » essaient d’imposer au reste de la société : refus d’utiliser des phytosanitaires, refus irrationnel et idéologique d’utiliser des OGM (cf actualité) ou de toute technologie de progrès semencier, refus (ou limitations drastiques) d’utiliser des engrais, ineptie des régulations sur le terrain (càd à l’encontre des bonnes pratique culturales), refus de laisser le marché agricole s’adapter aux demandes et besoins réels des consommateurs, suppression de la recherche agronomique au profit de pseudo-sciences en vogue, suppression des alertes agricoles concernant les ravageurs, etc.





refus ou limitation drastique d’utiliser les engrais?? Vas dire ça aux chercheurs de l’INRA, ils vont te rire au nez.

Les OGM, un nouvel article dans science vient encore de montrer que les ravageurs s’y adaptent en moins de 2. Leur intérêt est de plus en plus discuté.

Arrêtes de consulter des blogs complotistes anti-écolo et renseignes toi auprès des agronomes, renseignes toi sur l’érosion des sols, tes arguments sont tous pathétiques sur ce coup là.









Drepanocytose a écrit :



Je ne parlerai que du point 1 : l’epuisement ne concerne pas que les chimiques qui composent les engrais, un sol c’est qqch de vivant, et tu mettras ce que tu veux dans le sol, ca ne remplacera jamais ce que la biomasse (que tu explose à coups de pesticides) y apporte.



Sinon “creuse un peu plus” : LOL. Je te rappelle que c’est ma formation, et mon métier (plus maintenant en fait, mais j prépare une reconversion vers mon coeur de metier).





Tu es infusé aux préjugés sans aucune expérience sur le terrain, tu vas vite déchanter (à moins de faire du bio subventionné à 65% et qui tire les rendement vers le bas).









Drepanocytose a écrit :



Limiter l’epuisement au intrants, et tu me parles de creuser…. Et puis “on a décidé” de limiter les intrants : LOOOOOLL. Si encore seulement c’était vrai !!!!!!. On n’a jamais autant chargé la terre en salétés en tous genres, et on le fait de plsu en plus, on n’a rien limité





Les directive nitrates et autres impositions par Bruxelles n’existent pas, les pénalités pour dépassement par les agences de l’eau n’existent pas et toi tu vis dans les nuages.









Drepanocytose a écrit :



Sinon la desertification : je te parle de sols productifs rendus impropres par surproduction ICI ou dans les zones classiquement agricoles, pas dans les deserts auquels tu penses (Sahara, etc.). Desertification des campagnes, car plus de sols adaptés à une agriculture décente de survivance.

C’est un fait ultraconnu, nombre de sols encore fertiles il y a 50 ans sont morts aujourd’hui, et là c’est pas moi qu ile dis, mais de vrais scientifiques agronomes (pas des economistes, donc <img data-src=" />)





C’est une légende urbaine. Cendrillon, descends de ton carrosse.









tmtisfree a écrit :



C’est un domaine d’étude qu’on peut vérifier par des données empiriques et statistiques. Donc oui, c’est une science.



Quant à ton point sur les équations, je suis entièrement d’accord.



Pour se débarrasser des idéologues, il y a une solution simple et efficace : il suffit de faire un effort intellectuel et de se servir de ses capacités (raison + logique) pour observer et déterminer l’explication potentiel qui colle le plus à l’observation. Comme dans les autres sciences.





L’économie pourrait se placer au niveau de l’astrophysique, on ne peut qu’observer le monde extérieur et établir des modèles, mathématiques ou numériques, peu importe. La critique qu’on porte à ces disciplines, c’est justement qu’on ne peut pas mettre en place d’éxpérience permettant d’assoir telle ou telle théorie. Baser la justesse d’une théorie sur de la pure obversation du monde extérieur est souvent limité. Qui plus est en économie ou le facteur humain rend le nombre de paramètres infamement grand. D’ailleurs, je compare l’économie à l’astrophysique (et c’est vraiment un grand honneur que je lui fais) mais concernant l’astrophysique, l’homme a pu effectuer des expériences impactant directement ce domaine. Sans le modèle standard basé sur les connaissances acquises par les expériences en accélérateur, les modèles astrophysiques seraient arriérés.



Accessoirement l’astrophysique n’influe heureusement pas sur la politique de nos dirigeants…



Toujours est-il que je rigole (mais jaune vu la crédulité de tant de monde qui malheureusement se laissent manipuler) quand je vois des personnes aussi déterminés que toi ou d’autres bloggeurs sur la toile (dont je tairais le nom) tenter d’imposer qu’ils sont dans le vrai (quelque soit le bord politique) en citant des auteurs d’une “science” empirique et qui ont posé leurs théories dans un contexte complémentent différent de celui d’aujourd’hui. Et ensuite toute une population doit subir le lobbying intensif de penseurs d’idées difficilement vérifiables. Les économistes devraient apprendre l’humilité.



Vous me faites penser à des gourous de sectes.









CowKiller a écrit :



refus ou limitation drastique d’utiliser les engrais?? Vas dire ça aux chercheurs de l’INRA, ils vont te rire au nez.





De leur propre bouche. Mais je visais plutôt les directives EU.









CowKiller a écrit :



Les OGM, un nouvel article dans science vient encore de montrer que les ravageurs s’y adaptent en moins de 2. Leur intérêt est de plus en plus discuté.





Pendant que les prohibitionnistes palabrent, les agriculteurs en plantent et en récoltent depuis des décennies sans problème. Même Lutte Ouvrière est pour les OGM, c’est dire où sont tombés les escrocs qui soutiennent ces mouvements anti-science.









CowKiller a écrit :



Arrêtes de consulter des blogs complotistes anti-écolo et renseignes toi auprès des agronomes, renseignes toi sur l’érosion des sols, tes arguments sont tous pathétiques sur ce coup là.





Comme je suis au plus près du terrain sur mon exploitation céréalières en cultures raisonnées, intensives, simplifiées et avec des rendements qui continuent d’augmenter en moyenne, et donc pour savoir au moins un peu de quoi je parle, j’ai comme l’étrange impression que ce sont les ignares « pathétiques » qui s’avancent sans savoir et colportent leurs inepties comme le vent emporte les odeurs de fumier.









CowKiller a écrit :



L’économie pourrait se placer au niveau de l’astrophysique, on ne peut qu’observer le monde extérieur et établir des modèles, mathématiques ou numériques, peu importe. La critique qu’on porte à ces disciplines, c’est justement qu’on ne peut pas mettre en place d’éxpérience permettant d’assoir telle ou telle théorie. Baser la justesse d’une théorie sur de la pure obversation du monde extérieur est souvent limité. Qui plus est en économie ou le facteur humain rend le nombre de paramètres infamement grand. D’ailleurs, je compare l’économie à l’astrophysique (et c’est vraiment un grand honneur que je lui fais) mais concernant l’astrophysique, l’homme a pu effectuer des expériences impactant directement ce domaine. Sans le modèle standard basé sur les connaissances acquises par les expériences en accélérateur, les modèles astrophysiques seraient arriérés.



Accessoirement l’astrophysique n’influe heureusement pas sur la politique de nos dirigeants…



Toujours est-il que je rigole (mais jaune vu la crédulité de tant de monde qui malheureusement se laissent manipuler) quand je vois des personnes aussi déterminés que toi ou d’autres bloggeurs sur la toile (dont je tairais le nom) tenter d’imposer qu’ils sont dans le vrai (quelque soit le bord politique) en citant des auteurs d’une “science” empirique et qui ont posé leurs théories dans un contexte complémentent différent de celui d’aujourd’hui. Et ensuite toute une population doit subir le lobbying intensif de penseurs d’idées difficilement vérifiables. Les économistes devraient apprendre l’humilité.



Vous me faites penser à des gourous de sectes.





Ton erreur est de croire que toutes les sciences doivent être expérimentales pour qu’on puisse accéder à une connaissance : c’est évidemment réducteur. On peut se contenter d’observer pour en tirer des lois générales puis continuer à observer pour vérifier leur validité (phénoménologie), ou on peut mesurer et obtenir des données pour les vérifier (empirisme) ou on peut aussi faire de expériences (science expérimentale).



Ces 3 manières de faire sont toutes aussi valables les unes que les autres si la méthode scientifique est respectée. L’économétrie est à la pointe de la recherche statistique par ex, et certaines sciences dites « dures » feraient bien de prendre exemple.



Ta position s’appelle du scientisme, et elle est aussi sectaire que celle que tu reproches erronément.









tmtisfree a écrit :



Tu es infusé aux préjugés sans aucune expérience sur le terrain, tu vas vite déchanter (à moins de faire du bio subventionné à 65% et qui tire les rendement vers le bas).

.





Infusé aux préjugés… Venant de toi c’est un compliment.



Je te le répète, pour que tu comprennes : je suis un ingé spécialisé en environnement.

Ce que tu appelles préugé, moi j’appelles ca de la science, et l’état francais aussi.



Et pour ma culture de terrain, si tu savais, mon con (là je suis obligé)… Le terrain (et pas seulement le mien, vu que je n’en ai pas en propre <img data-src=" />), j’y suis toutes les semaines. Celui de pas mal de gens de ma région, et d’autres (vu que j’ai bcp déménagé). Des paysans de toutes sortes, des jardiniers, etc., j’en cotoie BEAUCOUP, par mon activité associative, entre autres ; et dans mes relations.



Et BIEN HEUREUSEMENT, tous n’ont pas ta vision merdique, TRES LOIN DE LA MÊME ; eux qui sont pourtant de vrais maraichers, paysans, ceréaliers, eleveurs, qui vivent exclusivement de leurs terres….

Et certains dont la terre est devenue limite improductive, j’en ai croisé pas mal… Curieusement, ceux-là pensaient comme toi avant de se retrouver dans la merde.









Drepanocytose a écrit :



Infusé aux préjugés… Venant de toi c’est un compliment.





Pas vraiment, mais on se raccroche à ce que l’on peut pour exister.









Drepanocytose a écrit :



Je te le répète, pour que tu comprennes : je suis un ingé spécialisé en environnement.

Ce que tu appelles préugé, moi j’appelles ca de la science, et l’état francais aussi.



Et pour ma culture de terrain, si tu savais, mon con (là je suis obligé)… Le terrain (et pas seulement le mien, vu que je n’en ai pas en propre <img data-src=" />), j’y suis toutes les semaines. Celui de pas mal de gens de ma région, et d’autres (vu que j’ai bcp déménagé). Des paysans de toutes sortes, des jardiniers, etc., j’en cotoie BEAUCOUP, par mon activité associative, entre autres ; et dans mes relations.



Et BIEN HEUREUSEMENT, tous n’ont pas ta vision merdique, TRES LOIN DE LA MÊME ; eux qui sont pourtant de vrais maraichers, paysans, ceréaliers, eleveurs, qui vivent exclusivement de leurs terres….

Et certains dont la terre est devenue limite improductive, j’en ai croisé pas mal… Curieusement, ceux-là pensaient comme toi avant de se retrouver dans la merde.





Et bien moi j’exploite au sens propre et figuré le terrain et l’environnement. Autrement dit je suis (à) la source des informations et aucune n’existe de terrains improductifs : c’est même plutôt le contraire puisqu’il se trouve qu’une partie de mon exploitation était il y a 50 ans complétement improductive et que les rendements actuels sont presque normaux. Ta tentative d’argumentation par autorité est ridicule et a zéro valeur comme tes informations bidons.









tmtisfree a écrit :



Ta tentative d’argumentation par autorité est ridicule et a zéro valeur comme tes informations bidons.





Toi aussi tu argumentes par autorité en te disant agriculteur, je te ferais remarquer.



Et je te ferais aussi remarquer que TON terrain n’est pas représentatif de tous les terrains. Si tu as un terrain qui résisté à la misère que tu lui fais subir, grand bien t’en fasse. Mais rends toi compte que tu n’es pas le seul paysan de France, ni du monde d’ailleurs.



Tu penses que les paysans indiens se suicident parce que ca leur fait plaisir ? Tu penses que les viticulteurs, à cause de ton économie merdique, arrachent leur vigne avec un sourire aux lèvres ?

Redescends.



4 enfants par couple, ça ne s’est pas vu depuis au moins le XIXe siècle <img data-src=" />

De nos jours&nbsp;c’est autour de 2 enfants/femme.

&nbsp;








tmtisfree a écrit :



De leur propre bouche. Mais je visais plutôt les directives EU.





Ok donc tu me sors une publi qui parle de l’atténuation des réductions de N2O en fonction de des différentes méthodes de réduction de fertilisant et qui conclue …que ça marche mais que c’est pas facile à mettre en oeuvre pour les agriculteurs…



“S’il est clair que des atténuations potentielles substantielles pourraient être atteintes par une

modification des pratiques agricoles en matière d’utilisation des engrais azotés de synthèse, sans

conséquence majeure sur les volumes de récolte produits, il est évident que de tels changements ne

sont pas aisés et nécessitent des changements cohérents dans le système sociotechnique français…”



Etude qui ne parle en aucun cas de rendement et qui finit par :



“L’étude portait exclusivement sur les conséquences des leviers techniques choisis sur les émissions de

GES. Or, la mise en oeuvre de ces leviers techniques aura, sans nul doute, d’autres conséquences qu’il

serait nécessaire d’évaluer par une approche multicritère. On peut notamment citer : la contribution à la

réduction des pollutions nitriques, la contribution à la réduction de la pollution de l’air par volatilisation

ammoniacale, la réduction de la consommation d’énergie fossile nécessaire pour la fabrication des

engrais de synthèse, l’intérêt pour la balance commerciale française (beaucoup d’importations d’engrais

minéraux). L’accroissement des légumineuses dans les systèmes de culture est favorable à la réduction

de l’usage des produits phytosanitaires (par la diversification des cultures), à l’accroissement de la

biodiversité (pollinisateurs notamment), à la réduction de la consommation d’énergie fossile, en général

à un étalement des travaux dans l’exploitation agricole. Globalement, même sans estimation quantifiée,

il apparaît que les autres effets de la mise en oeuvre des techniques présentées ici sont plutôt

favorables, ce qui devrait faciliter leur acceptabilité.”



En gros les mecs sont très loin d’être en faveur d’un maintien des quantités d’azote actuelles et n’ont choisi qu’un seul critère pour conclure : les émissions de GES. Dans ce cas là effectivement, ils trouvent que l’apport en diminution de GES vis-à-vis des difficultés techniques et sociales n’est pas évident, that’s all.



Enfin :

“Conformément au cahier des charges de l’étude, les actions et sous actions envisagées dans cette

étude sont compatibles avec le maintien d’une agriculture à volume de production équivalent.”



Ce qui montre que les gars savent très bien (en se basant sans doute sur des études ultérieures) qu’une modification des pratiques, dont certaines sont la réduction d’engrais apportés au sol, NE CHANGENT EN RIEN LE VOLUME PRODUCTION.



Tu peux me dire à qui tu vends tes produits que je puisse éviter de les acheter? <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Toi aussi tu argumentes par autorité en te disant agriculteur, je te ferais remarquer.





Si ça pouvait te servir de leçon pour la prochaine fois…









Drepanocytose a écrit :



Et je te ferais aussi remarquer que TON terrain n’est pas représentatif de tous les terrains. Si tu as un terrain qui résisté à la misère que tu lui fais subir, grand bien t’en fasse. Mais rends toi compte que tu n’es pas le seul paysan de France, ni du monde d’ailleurs.





C’est tout le contraire, je l’ai amélioré parce qu’il était naturellement improductif. Ce qui sous-entend que quiconque peut en faire autant partout ailleurs. Heureusement que tu n’est pas le seul « ingé de France, ni du monde d’ailleurs », avec autant de préjugés absurdes, on n’en serait toujours qu’à la houe.









Drepanocytose a écrit :



Tu penses que les paysans indiens se suicident parce que ca leur fait plaisir ? Tu penses que les viticulteurs, à cause de ton économie merdique, arrachent leur vigne avec un sourire aux lèvres ? Redescends.





Je pense que tu regardes trop la télé et que les préjugés dont tu t’es gavé faussent ton jugement.



Pourquoi tu travailles si c’est si bien le RSA? On te regarde vivre avec 462EUR/mois <img data-src=" />


Les retraités, qui sont majoritaires dans ce pays, décident de la politique et ont besoin de toujours plus d’esclaves qui travaillent pour maintenir leur train de vie <img data-src=" />


Et la limite des stocks de pétrole ça n’existe pas dans ton monde? La population exponentielle crée les guerres du pétrole actuelles <img data-src=" />








CowKiller a écrit :



Tu m’as cité l’INRA en exemple alors que leur expertise dans le domaine des intrants est limitée (contrairement au CETIOM ou à ARVALIS), je te propose une publication par l’INRA qui va dans le sens des réductions d’intrants imposées (dans le cas de la réduction des GES) qui affectent la production puisque les auteurs reconnaissent que des adaptations seront nécessaires pour compenser, mais tout en supposant sans preuves et au conditionnel, puisque le futur leur est inconnu, que le volume de production n’en sera pas affecté.



Ta conclusion est « Ce qui montre que les gars savent très bien (en se basant sans doute sur des études ultérieures) qu’une modification des pratiques, dont certaines sont la réduction d’engrais apportés au sol, NE CHANGENT EN RIEN LE VOLUME PRODUCTION. »



Non, « les gars » ne sont pas devins (« études ultérieures » ? sans blagues ?) et les futures chiffres de production globale (dans le cadre de l’étude, c’est à dire par réduction des intrants azotés) sont inconnus puisque les « changements ne sont pas aisés et nécessitent des changements cohérents dans le système sociotechnique français » qui ne sont pas encore réalisés, s’ils le sont un jour.



Par contre tous les céréaliers savent par expérience, c’est à dire sur le terrain en milieu naturel, que diminuer les intrants (azotés ou autres) en-dessous d’une quantité variable suivant les plantes est préjudiciables aux rendements. Ce qui est le cas actuellement. Mais heureusement qu’il existe des moyens pour contourner ces stupides régulations.



Pardon je voulais dire antérieures <img data-src=" />








Cartmaninpact a écrit :



Et la limite des stocks de pétrole ça n’existe pas dans ton monde? La population exponentielle crée les guerres du pétrole actuelles <img data-src=" />





Quelle limite ? La seule qui nous intéresse est économique, et les producteurs ne semblent pas vouloir stopper leur production (actualité). D’ailleurs personne n’a jamais manqué de pétrole ou de quoi que ce soit d’autre. La finitude physique supposée de tel ou tel substrat n’a qu’une relation très lointaine (lire aucune en pratique) avec l’économie.



Toujours est-il qu’il est évident que la diminution des apports d’engrais finira par diminuer le rendement, surtout si tu y vas trop fort. Je ne peux pas aller contre toi de ce côté là. Le soucis est que si tu continues à mettre autant d’engrais années après années tout en “desinfectant” le sol à coup de phytosanitaires, le rendement diminue aussi à cause de la détérioration des sols. Et il faut alors bien laisser un peu la terre se reposer pour récupérer le même rendement à quantité d’engrais apportés égale sinon tu vas être obligé d’en mettre toujours plus pour maintenir ton rendement.



C’est un peu le même problème que la surpêche ce que tu me dis là. Les pêcheurs veulent utiliser des filets de plus en plus gros vu qu’il y a de moins en moins de poisson et qu’ils n’arrivent plus à vivre. Sauf que les scientifiques leur disent justement de calmer le jeu (au grand minimum de ne pas toucher certaines réserves) pour que le stock de poissons se refasse sinon il n’y en aura plus du tout.








CowKiller a écrit :



Pardon je voulais dire antérieures <img data-src=" />





Cf mon dernier §, ou cette figure où la barre verticale représente la dose moyenne en dessous de laquelle le rendement moyen chute, et la plage optimale selon les variations environnementales (climat, etc).









CowKiller a écrit :



Toujours est-il qu’il est évident que la diminution des apports d’engrais finira par diminuer le rendement, surtout si tu y vas trop fort. Je ne peux pas aller contre toi de ce côté là. Le soucis est que si tu continues à mettre autant d’engrais années après années tout en “desinfectant” le sol à coup de phytosanitaires, le rendement diminue aussi à cause de la détérioration des sols. Et il faut alors bien laisser un peu la terre se reposer pour récupérer le même rendement à quantité d’engrais apportés égale sinon tu vas être obligé d’en mettre toujours plus pour maintenir ton rendement.





1/ Quel serait l’intérêt pour un agriculteur de surdoser sans gain possible (voir le plateau du graphique du lien ci-dessus) alors que le coût des engrais est très élevé ? Cela n’a aucun sens économiquement, et je t’assure qu’on est aussi près de nos sous que tous les autres. En tant que producteur, on raisonne plus en marge qu’en rendement (ce qui explique aussi la baisse constatée depuis les années 90).

2/ On a des techniques pour « laisser un peu la terre se reposer ». Mais même si on ne les applique pas pour une raison ou pour une autre (monoculture par ex.), les baisses de rendement sont infimes ceteris paribus.



Personnellement, je ne suis peut-être pas agronome ou agriculteur, mais j’ai pu voir dans un docu (je ne sais plus où exactement), que la communauté scientifique commence à se rendre compte que les hauts rendements nuisent à la qualité nutritionnelle des aliments, et que les aliments contiennent plus de moitié moins des nutriments qu’il y a 50 ans.

Faudrait que je retrouve la source, mais on y voit clairement le processus de sélection des nouvelles espèces à l’INRA, avec les scientifiques qui expliquent clairement qu’ils n’en ont rien à battre de la qualité nutritionnelle. Il n’y a que l’aspect, le rendement, et le goût qui doit correspondre à ce qu’attendent qui comptent.



Résultat, une perte de biodiversité, et de qualité nutritionnelle. Mais au moins, on pourra tous bouffer la même merde quelque soit la saison. Enfin, si elle continue à pousser malgré la perte de fertilité des sols.


J’aime bien te lire, mais ton ignorance sur l’alimentation te fait largement défaut sur ce point.

&nbsp;

Ton texte est extrêmement arrogant, et résume assez bien le point de vue de l’Homme sur sa place et sa légitimité en tant qu’espèce au sein du règne animal.








Cartmaninpact a écrit :



Les retraités, qui sont majoritaires dans ce pays, décident de la politique et ont besoin de toujours plus d’esclaves qui travaillent pour maintenir leur train de vie <img data-src=" />







Merci les Ponzi sociaux que le monde nous envie (mais ne copie pas). Il ne reste plus qu’à basculer vers les solutions qui fonctionnent.









ActionFighter a écrit :



Personnellement, je ne suis peut-être pas agronome ou agriculteur, mais j’ai pu voir dans un docu (je ne sais plus où exactement), que la communauté scientifique commence à se rendre compte que les hauts rendements nuisent à la qualité nutritionnelle des aliments, et que les aliments contiennent plus de moitié moins des nutriments qu’il y a 50 ans.









IhazHedont a écrit :



J’aime bien te lire, mais ton ignorance sur l’alimentation te fait largement défaut sur ce point.





Comment changer de sujet en 1 leçon. <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Comment changer de sujet en 1 leçon. <img data-src=" />





Ah donc, parler de qualité nutrionnelle lorsque ça parle rendements et fertilité, c’est changer de sujet. Tu travaillerais pas pour l’INRA par hasard ?









ActionFighter a écrit :



Personnellement, je ne suis peut-être pas agronome ou agriculteur, mais j’ai pu voir dans un docu (je ne sais plus où exactement), que la communauté scientifique commence à se rendre compte que les hauts rendements nuisent à la qualité nutritionnelle des aliments, et que les aliments contiennent plus de moitié moins des nutriments qu’il y a 50 ans.





C’est même pas simplement ca, notre ami tmt oublie de te dire que pour augmenter ses rendements par intrants, ce sont foule d’OGMs et de variété selectionnées, semences F1 et tout le tralala (parce que si on prend des F2 - ie semences issues de ses propores cultures -, c’est chute de rendement direct), qui sont exploitées.



Et tout ca, ca a des conséquences. Mais c’est sûr que quand on ne pense que monoculture, productivisme, etc ; qu’on considère que la production agricole c’est qqch decorellé de tout ou presque, on n’imagine pas qu’il puisse y avoir des conséquences à court-moyen terme.

Conséquences environnementales, conséquences sociales, etc. Mais quand on leur met ca sous le nez, il parait que “ce sont des légendes urbaines”, “ca n’existe pas”, “ce sont des préjugés”, et “on regarde trop TF1”.

Quand bien même on n’a pas de TV (et toi tu le sais bien) et qu’on est ingénieur de la discipline.









ActionFighter a écrit :



Ah donc, parler de qualité nutrionnelle lorsque ça parle rendements et fertilité, c’est changer de sujet. Tu travaillerais pas pour l’INRA par hasard ?





Desfois il est pharmacien, desfois il est véto, desfois il est paysan, desfois il est en calebut à la plage.

A force on ne sait plus trop.









ActionFighter a écrit :



Ah donc, parler de qualité nutrionnelle lorsque ça parle rendements et fertilité, c’est changer de sujet. Tu travaillerais pas pour l’INRA par hasard ?





Une technique fallacieuse comme une autre, ne fait pas semblant de ne pas comprendre tu vaux mieux que ça. Mais puisque tu sembles si peu sensible au sophisme, je vais te répondre.





En l’état actuel des connaissances et devant la variabilité des résultats des études examinées, il ne peut être conclu à l’existence de différence remarquable, au regard des apports de références disponibles (apports nutritionnels conseillés), des teneurs en nutriments entre les aliments issus de l’agriculture biologique et ceux issus de l’agriculture conventionnelle.




  • Évaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique (2003)





    La consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique ne montre pas d’effet bénéfique sur la santé.

  • Bernard Le Buanec, membre de l’Académie d’agriculture, 2010. Interviewé par Agriculture et environnement.



    Voir aussi le livre Le tout bio est-il possible ? 90 clés pour comprendre l’agriculture biologique, page 179, du même auteur.









Drepanocytose a écrit :



C’est même pas simplement ca, notre ami tmt oublie de te dire que pour augmenter ses rendements par intrants, ce sont foule d’OGMs et de variété selectionnées, semences F1 et tout le tralala (parce que si on prend des F2 - ie semences issues de ses propores cultures -, c’est chute de rendement direct), qui sont exploitées.





Ce n’est pas interdit de prendre des F2 aujourd’hui ?







Drepanocytose a écrit :



Et tout ca, ca a des conséquences. Mais c’est sûr que quand on ne pense que monoculture, productivisme, etc ; qu’on considère que la production agricole c’est qqch decorellé de tout ou presque, on n’imagine pas qu’il puisse y avoir des conséquences à court-moyen terme.

Conséquences environnementales, conséquences sociales, etc. Mais quand on leur met ca sous le nez, il parait que “ce sont des légendes urbaines”, “ca n’existe pas”, “ce sont des préjugés”, et “on regarde trop TF1”.

Quand bien même on n’a pas de TV (et toi tu le sais bien) et qu’on est ingénieur de la discipline.





Le pire, c’est que quand certains cas, il est capable de te taxer de scientisme quand ça l’arrange <img data-src=" />.







Drepanocytose a écrit :



Desfois il est pharmacien, desfois il est véto, desfois il est paysan, desfois il est en calebut à la plage.

A force on ne sait plus trop.





Pour le coup, l’INRA peut coller avec les 3 premiers. Pour le dernier, il doit faire ça au noir à Sally pendant ses vacs au Sénégal <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Une technique fallacieuse comme une autre, ne fait pas semblant de ne pas comprendre tu vaux mieux que ça. Mais puisque tu sembles si peu sensible au sophisme, je vais te répondre.





  • Évaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique (2003)



  • Bernard Le Buanec, membre de l’Académie d’agriculture, 2010. Interviewé par Agriculture et environnement.



    Voir aussi le livre Le tout bio est-il possible ? 90 clés pour comprendre l’agriculture biologique, page 179, du même auteur.





    Mais, là, c’est toi qui est totalement dans l’argument fallacieux.



    Je n’ai pas argué que le bio avait une meilleure qualité nutritionnelle, j’ai dit que les rendements actuels rendaient les aliments plus pauvres en qualité nutritionnelle.

    Même si je doute fortement du discours d’agronomes payés par l’industrie agro-alimentaire, il est possible que l’on ne voit pas d’amélioration de la qualité nutritionnelle sur du bio qui s’est développé en peu de temps sur des parcelles autrefois surexploitées en monoculture.









Drepanocytose a écrit :



(parce que si on prend des F2 - ie semences issues de ses propores cultures -, c’est chute de rendement direct)





Encore un mythe urbain. Je resème tous les ans de l’orge d’hiver, du blé (ou du colza quand j’avais des lignées) sans perte de rendement. Évidemment, on ne le le fait pas avec la même variété, la même récolte sur les mêmes champs 50 ans de suite puisqu’on est aussi intéressé par l’évolution variétale, génétique, etc.



Tu es peut-être « ingé », mais tu n’y connais rien en pratique culturale.



Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à nourrir le troll. Est-ce parce que ça ressemble à un pseudo-débat ?

Pourtant, sur chaque news où il intervient, le schéma est identique :



1- Balancer un message trollesque

2- Attendre des réactions outrées

3- Entamer le débat sur un sujet à la limite du sujet initial puis le faire dévier progressivement vers un sujet qu’il maîtrise davantage (on part quand même des minimas sociaux pour arriver à l’agriculture intensive, c’est pas rien)

4- Sortir des liens biaisés/incomplets pour prouver sa supériorité réthorique et/ou scientifique

5- Si ça ne marche pas, se faire passer pour une personne “du milieu”, toujours pour prendre l’ascendant

6- Attaquer son/ses interlocuteur(s) sur leurs préjugés, valeurs, taille de bite (au choix) s’ils osent amener de vrais arguments scientifiques.



Et tout ça ne fait bouger les positions ni des uns, ni des autres, et ne constitue à aucun moment un débat constructif.



Si vous cherchez un débat constructif sur les minimas sociaux, on a un superbe sujet sur le forum sur le salaire à vie/revenu garanti … et ce sujet là est sans trolls, mais avec des partisans du pour et du contre.








ActionFighter a écrit :



Mais, là, c’est toi qui est totalement dans l’argument fallacieux.



Je n’ai pas argué que le bio avait une meilleure qualité nutritionnelle, j’ai dit que les rendements actuels rendaient les aliments plus pauvres en qualité nutritionnelle.

Même si je doute fortement du discours d’agronomes payés par l’industrie agro-alimentaire, il est possible que l’on ne voit pas d’amélioration de la qualité nutritionnelle sur du bio qui s’est développé en peu de temps sur des parcelles autrefois surexploitées en monoculture.





Je compare ce qui est possible de comparer. Personne ne cultive plus pour obtenir des rendements comme il y a cent ans, sauf les bio puisque c’est leur crédo. Donc ma comparaison reste valable. Que tu l’acceptes ou pas me fait une belle jambe (elles l’étaient déjà avant).









tmtisfree a écrit :



Je compare ce qui est possible de comparer. Personne ne cultive plus pour obtenir des rendements comme il y a cent ans, sauf les bio puisque c’est leur crédo. Donc ma comparaison reste valable. Que tu l’acceptes ou pas me fait une belle jambe (elles l’étaient déjà avant).





Donc , ta comparaison ne peut pas être valable, mais elle l’est quand même parce qu’il est impossible d’en faire une autre <img data-src=" />







thorspark a écrit :



Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à nourrir le troll. Est-ce parce que ça ressemble à un pseudo-débat ?





Parce que l’on pense que nos arguments sont intéressants et que de toute façon, il est tellement extrême qu’il se grille lui-même <img data-src=" />



Et aussi parce que je fous rarement les pieds sur le forum. J’ai toujours préféré débattre dans les coms de news.









tmtisfree a écrit :



Tu es peut-être « ingé », mais tu n’y connais rien en pratique culturale.





Bon j’arrête là, tout le monde aura compris que tu es un guignolo.



Dis moi là, tu postes de ton tracteur high tech guidé par satellite ou de la plage ?







ActionFighter a écrit :



Même si je doute fortement du discours d’agronomes payés par l’industrie agro-alimentaire, il est possible que l’on ne voit pas d’amélioration de la qualité nutritionnelle sur du bio qui s’est développé en peu de temps sur des parcelles autrefois surexploitées en monoculture.





Et puis il faut bien se dire que cultiver bio, c’est d’abord et avant tout cultiver des variétés adaptées au terrain et aux conditions locales, pas des F1 poussées on se sait où par Syngenta ou Monsanto.

Donc déjà on ne parle pas des même plantes du tout. Et là je ne parle que de bio “commercial”, cultiver bio chez soi, ou en permaculture (ca se developpe et ca devient un phénomène de mode, ce qui est bien mais me chagrine quand même) c’est aussi pourvoir planter des graines / plantes qui sortent du sacrosaint catalogue avec son putain de critère DHS merdique.

Et ces plantes là c’est encore autre chose, c’est pas ce con de tmt que tu verras cultiver un panais rustique issu du jardin des grand pères.









ActionFighter a écrit :



Donc , ta comparaison ne peut pas être valable, mais elle l’est quand même parce qu’il est impossible d’en faire une autre <img data-src=" />





Non, je dis que les modalités pour une comparaison raisonnable sont réunies. Au demeurant, je voudrais bien savoir comment tu as pu affirmer (sans preuves pour le moment) que les qualités nutritionnelles auraient été diminuées par l’augmentation des rendements sans machine à remonter le temps et sans les méthodes d’analyses modernes qui n’existaient pas quand les rendements étaient faibles. J’attends ta prochaine pirouette avec peu d’empressement.









ActionFighter a écrit :



j’ai dit que les rendements actuels rendaient les aliments plus pauvres en qualité nutritionnelle.





Sans seulement cibler les rendements (il faudrait parler de la récolter précoce, de la région de culture, etc), il est effectivement vraisemblable que les aliments soient plus pauvres qu’il y a 50 ans.&nbsp;

Et pourtant, toutes les études te prouveront que nous sommes globalement mieux nourris qu’il y a 50 ans (hors sur-alimentation)



Donc j’ai envie de dire: est-ce bien important ? &nbsp;



Fais donc quelque recherche sur l’alimentation moderne bien trop riche en Omega 6, faisant donc l’impasse sur le ratio Omega 36. Indice: le cerveau / les poules élevées en batterie, alimentation des bêtes pour leurs viandes.




Fais ensuite quelques recherches sur les effets collatéraux de ce déséquilibre. Indice: acidité sanguine.      






Et honnêtement, entre nous, les apports nutritionnels conseillés comme base démonstrative ?







Drepanocytose a écrit :



Bon j’arrête là, tout le monde aura compris que tu es un guignolo.





Où comment se débiner la queue basse. <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Dis moi là, tu postes de ton tracteur high tech guidé par satellite ou de la plage ?





De la plage. Le tracteur avec autoguidage GPS évidemment est conduit par un salarié (j’ai des activités plus lucratives que de tenir un volant).



Il y a une différence &nbsp;gigantesque entre avoir l’estomac plein, et fournir à son corps les ressources dont il a besoin.



Car dans ce cas, tu vas sur Doctissimo =&gt; besoin journalier moyen pour un homme/femme, et tu t’enfiles ce qu’il faut d’huile d’olive le matin pour monter à 2000kCal. Tu verras le résultat en moins de 3 jours.








Faith a écrit :



Sans seulement cibler les rendements (il faudrait parler de la récolter précoce, de la région de culture, etc), il est effectivement vraisemblable que les aliments soient plus pauvres qu’il y a 50 ans. 

Et pourtant, toutes les études te prouveront que nous sommes globalement mieux nourris qu’il y a 50 ans (hors sur-alimentation)



Donc j’ai envie de dire: est-ce bien important ?





Evidemment.

Parce que “nous sommes mieux nourris” :




  • d’une ca dépend de qui on parle par “nous”

  • de deux personne ne sait combien de temps ca va durer

  • de trois quand ca va se remettre à decroitre, cette “meilleure nourriture qu’avant pour chacun”, eh bien on aura pris une bien vilaine habitude dont il sera bien difficile de se défaire

  • de quatre, si on est mieux nourri avec de la moins bonne bouffe, alors on sera ENCOTRE mieux nourri avec de la bonne bouffe, et ENCORE ENCORE mieux avec de la meilleure bouffe.

  • de cinq, il y a explosion des intolérances alimentaires, allergies en tous genres, etc…. Est-ce un hasard, ou pas, ou un peu ? Ou au moins n’y a-t-il pas qqch à creuser, là ?









tmtisfree a écrit :



Non, je dis que les modalités pour une comparaison raisonnable sont réunies. Au demeurant, je voudrais bien savoir comment tu as pu affirmer (sans preuves pour le moment) que les qualités nutritionnelles auraient été diminuées par l’augmentation des rendements sans machine à remonter le temps et sans les méthodes d’analyses modernes qui n’existaient pas quand les rendements étaient faibles. J’attends ta prochaine pirouette avec peu d’empressement.





J’essaierai de retrouver le docu, mais la méthode, elle est simple, et très bien expliquée par Drepa dans son dernier paragraphe juste au dessus : on prend les variétés de l’époque et on la cultive dans une terre saine.







Faith a écrit :



Sans seulement cibler les rendements (il faudrait parler de la récolter précoce, de la région de culture, etc),





Je parle de rendements, mais effectivement, c’est un peu raccourci. La récolte précoce, la monoculture, etc… font aussi partie de la problématique.







Faith a écrit :



il est effectivement vraisemblable que les aliments soient plus pauvres qu’il y a 50 ans.

Et pourtant, toutes les études te prouveront que nous sommes globalement mieux nourris qu’il y a 50 ans (hors sur-alimentation)



Donc j’ai envie de dire: est-ce bien important ?





Dans un contexte où l’on essaie de nous vendre (enfin surtout aux agriculteurs) des aliments avec un rendement maximum et où la suralimentation est un problème de santé publique grave dans bon nombre de pays, je pense qu’il serait temps de reconsidérer notre alimentation et notre culture pour manger moins et mieux.









tmtisfree a écrit :



Où comment se débiner la queue basse. <img data-src=" />

.





Oui j’ai là queue basse, c’est quand j’ai compris qu’en plus d’être un mytho, t’étais pas une fzemme <img data-src=" />









IhazHedont a écrit :



Et honnêtement, entre nous, les apports nutritionnels conseillés comme base démonstrative ?





On ne critique pas le PNNS, il est fait par des scientifiques <img data-src=" />









IhazHedont a écrit :



Fais donc quelque recherche sur l’alimentation moderne bien trop riche en Omega 6, faisant donc l’impasse sur le ratio Omega 36. Indice: le cerveau / les poules élevées en batterie, alimentation des bêtes pour leurs viandes.



Fais ensuite quelques recherches sur les effets collatéraux sur ce déséquilibre. Indice: acidité sanguine.



Et honnêtement, entre nous, les apports nutritionnels conseillés comme base démonstrative ?





Le sujet (nutrition en général) n’a plus que très peu d’intérêt pour moi parce que chaque fois que j’essaie d’obtenir des informations, elles sont en contradictions avec les a priori propagés.



Donc j’ai établi une règle simple : si j’ai le temps je recherche, sinon assume bullshit.









ActionFighter a écrit :



J’essaierai de retrouver le docu, mais la méthode, elle est simple, et très bien expliquée par Drepa dans son dernier paragraphe juste au dessus : on prend les variétés de l’époque et on la cultive dans une terre saine.





Et alors ? Tu pourrais juste conclure que cette variété en particulier produit de telle ou telle quantité de tel nutriment avec son faible rendement.



Pour pouvoir faire cette comparaison correctement, il faudrait que tu aies cette variété qui produit faiblement comme à l’époque, et cette même variété qui produit beaucoup plus maintenant. Comme c’est évidemment impossible, tu ne peux rien conclure.



Ma comparaison avec le bio est global et a au moins le mérite de s’affranchir des facteurs confondants (variétal, etc).









tmtisfree a écrit :



Le sujet (nutrition en général) n’a plus que très peu d’intérêt pour moi parce que chaque fois que j’essaie d’obtenir des informations, elles sont en contradictions avec les a priori propagés.



Donc j’ai établi une règle simple : si j’ai le temps je recherche, sinon assume bullshit.





LOLLLL. Le gars il dit fournir de la bouffe, mais la nutrition ne l’interesse pas.

Il te fournit de la merde ou un bon truc, c’est kif kif quoi.









ActionFighter a écrit :



Dans un contexte où l’on essaie de nous vendre (enfin surtout aux agriculteurs) des aliments avec un rendement maximum et où la suralimentation est un problème de santé publique grave dans bon nombre de pays, je pense qu’il serait temps de reconsidérer notre alimentation et notre culture pour manger moins et mieux.



&nbsp;

Si tu te suralimentes de produits moins riches, l’un dans l’autre, ça s’équilibre…&nbsp;

&nbsp;

Deux réactions à mon post me font simplement halluciner ! &nbsp;

Je parle vitamines et sels minéraux dans des légumes/fruits, et vous me répondez “le MacDo, c’est pas bien” =&gt; hors-sujet.

&nbsp;

Pour la troisième réponse:&nbsp;







Drepanocytose a écrit :





  • de trois quand ca va se remettre à decroitre, cette “meilleure nourriture qu’avant pour chacun”, eh bien on aura pris une bien vilaine habitude dont il sera bien difficile de se défaire ?





    Oui “quand” ça va décroitre… un jour, peut-être…&nbsp;

    Je préfère être pragmatique

    &nbsp;



  • de quatre, si on est mieux nourri avec de la moins bonne bouffe,

    alors on sera ENCOTRE mieux nourri avec de la bonne bouffe, et ENCORE

    ENCORE mieux avec de la meilleure bouffe.

    &nbsp;

    Inutile.&nbsp;

    Vouloir toujours mieux, c’est la pire maladie de notre monde. L’appliquer à la bouffe n’est pas plus sain que dans les autres domaines.





  • de cinq, il y a

    explosion des intolérances alimentaires, allergies en tous genres,

    etc…. Est-ce un hasard, ou pas, ou un peu ? Ou au moins n’y a-t-il pas

    qqch à creuser, là

    &nbsp;

    Peut-être un lien avec le fait que mon grand-père devait manger en tout et pour tout 15 produits différents tandis que de nos jours nous mangeons 50 légumes, 50 fruits, 50 viandes/poissons/fruits de mer différents ?&nbsp;

    (chiffres non contractuels, mais l’ordre de grandeur ne doit pas être mauvais)&nbsp;

    Et pourquoi mange-t-on aussi varié ? peut-être un lien avec ton point 4…



&nbsp;Mué,



Râler et prendre les gens de haut, pour après dire que tu assumes ta merde par flemmardise d’apprendre le milieu dans lequel du travail c’est plus que moyen.&nbsp;<img data-src=" />



La feignantise intellectuel c’est moche…



Sinon je suis pour un revenu de base pour tous, ca serait le minimum dans un monde qui ne pourra plus croitre en permanence et où la robotiques remplacera tous les travaux manuel (peut être pas tous mais bon !).



Que l’on est plus d’artistes et d’écrivains, plus de temps pour les créations de l’esprit, et moins de marginalisations des plus démunies.&nbsp; <img data-src=" />








Drepanocytose a écrit :



LOLLLL. Le gars il dit fournir de la bouffe, mais la nutrition ne l’interesse pas.

Il te fournit de la merde ou un bon truc, c’est kif kif quoi.





Je fournis des céréales, pas de la bouffe. Je vends à l’export ou pour nourrir les cochons. Eux au moins apprécient.









Faith a écrit :



Peut-être un lien avec le fait que mon grand-père devait manger en tout et pour tout 15 produits différents tandis que de nos jours nous mangeons 50 légumes, 50 fruits, 50 viandes/poissons/fruits de mer différents ? 

(chiffres non contractuels, mais l’ordre de grandeur ne doit pas être mauvais)





L’ordre de grandeur est très mauvais, en fait.

De nos jours on en est plutôt à 7 ou 8légumes différents en standard (je ne te parle pas de manger ci ou ca en one-shot, je te parle de standard régulier), idem ou moins pour les fruits (en moyenne), et pas de saison.

Nos grands parents mangeaient bien plus varié que nous. D’une parce qu’ils n’avaient pas le choix, de deux parce qu’il fallait respecter les saisons.









tmtisfree a écrit :



Et alors ? Tu pourrais juste conclure que cette variété en particulier produit de telle ou telle quantité de tel nutriment avec son faible rendement.



Pour pouvoir faire cette comparaison correctement, il faudrait que tu aies cette variété qui produit faiblement comme à l’époque, et cette même variété qui produit beaucoup plus maintenant. Comme c’est évidemment impossible, tu ne peux rien conclure.



Ma comparaison avec le bio est global et a au moins le mérite de s’affranchir des facteurs confondants (variétal, etc).





Je retrouverai le docu plutôt que dire des conneries qui ne feront pas avancer.







Faith a écrit :



Si tu te suralimentes de produits moins riches, l’un dans l’autre, ça s’équilibre…





Non, puisque la suralimentation pose d’autres problèmes que les apports nutritionnels.

 





Faith a écrit :



Deux réactions à mon post me font simplement halluciner !  

Je parle vitamines et sels minéraux dans des légumes/fruits, et vous me répondez “le MacDo, c’est pas bien” =&gt; hors-sujet.





Pas d’accord du tout.



La malbouffe, ce n’est pas que Mc Do, et la suralimentation, ce n’est pas que l’obésité morbide.



Faut dire qu’il ne nourrit que du bétail (du vrai), qui n’a pas trop les moyens de se plaindre de la merde qu’on lui donne pour l’engraisser <img data-src=" />








CreaYouz a écrit :



Mué,



Râler et prendre les gens de haut, pour après dire que tu assumes ta merde par flemmardise d’apprendre le milieu dans lequel du travail c’est plus que moyen. <img data-src=" />



La feignantise intellectuel c’est moche…





Ne retourne pas la situation : il y en a pleins ici qui débitent leurs opinions préconçues et désinformées au Km puis enfilent les sophismes les uns après les autres quand on montre leur incurie sur le sujet.



À partir d’un certain point ou sur un sujet mineur ou sans intérêt, je laisse braire et la loi de Brandolini s’applique :

La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter une connerie est un ordre de grandeur plus importante que celle utilisée pour la produire.









Cartmaninpact a écrit :



Faut dire qu’il ne nourrit que du bétail (du vrai), qui n’a pas trop les moyens de se plaindre de la merde qu’on lui donne pour l’engraisser <img data-src=" />





Les gains et les achats continus de mes clients servent de proxy pour m’assurer du contraire.









Drepanocytose a écrit :



De nos jours on en est plutôt à 7 ou 8légumes différents en standard (je ne te parle pas de manger ci ou ca en one-shot, je te parle de standard régulier), idem ou moins pour les fruits (en moyenne), et pas de saison.

Nos grands parents mangeaient bien plus varié que nous. D’une parce qu’ils n’avaient pas le choix, de deux parce qu’il fallait respecter les saisons.





C’est bien beau de parler de standard régulier, mais on parlait d’allergie. &nbsp;

Evite de détourner la conversation. Merci.&nbsp;









ActionFighter a écrit :



Je retrouverai le docu plutôt que dire des conneries qui ne feront pas avancer.





J’attendraaaaaai le jour et la nuit<img data-src=" />









Faith a écrit :



&nbsp;

Si tu te suralimentes de produits moins riches, l’un dans l’autre, ça s’équilibre…&nbsp;

&nbsp;&nbsp;



Tu peux donner un exemple ?









IhazHedont a écrit :



Tu peux donner un exemple ?









ActionFighter a écrit :



Non, puisque la suralimentation pose d’autres problèmes que les apports nutritionnels.



&nbsp;

Les mecs, vous avez du mal à comprendre les blagues, on dirait…









tmtisfree a écrit :



J’attendraaaaaai le jour et la nuit<img data-src=" />





C’est là qu’on voit bien que ce que tu manges pose problème <img data-src=" />







Faith a écrit :



Les mecs, vous avez du mal à comprendre les blagues, on dirait…





J’ai hésité mais comme tu me bashes la ligne d’après, j’ai pris l’autre option <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Desfois il est pharmacien, desfois il est véto, desfois il est paysan, desfois il est en calebut à la plage.

A force on ne sait plus trop.







Aujourd’hui “elle” vit de subventions public (PAC), “elle” est fonctionnaire quoi, son rêve enfin réalisé <img data-src=" />









Cartmaninpact a écrit :



Aujourd’hui “elle” vit de subventions public (PAC), “elle” est fonctionnaire quoi, son rêve enfin réalisé <img data-src=" />





<img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



C’est là qu’on voit bien ce que tu manges pose problème <img data-src=" />





La bouffe, sa qualité, sa provenance, tout cela n’est que construction sociale comme tout le reste, pourquoi vouloir chercher plus loin ? Même Jaurès l’a dit :

“Mais n’est-ce pas l’homme aussi qui créa le blé ? Les productions que l’on appelle naturelles ne sont pas pour la plupart (…) l’oeuvre spontanée de la nature. Ni le blé ni la vigne n’existaient avant que quelques hommes, les plus grands des génies inconnus, aient sélectionné et éduqué lentement quelque grain ou quelque cep sauvage. C’est l’homme qui a deviné, dans je ne sais quelle pauvre graine tremblant au vent des prairies, le trésor futur du froment. C’est l’homme qui a obligé la sève de la terre à condenser sa plus fine et savoureuse substance dans le grain de blé ou à gonfler le grain de raisin.

Les hommes oublieux opposent aujourd’hui ce qu’ils appellent le vin naturel au vin artificiel, les créations de la nature aux combinaisons de la chimie. Il n’y a pas de vin naturel ; il n’y a pas de froment naturel. Le pain et le vin sont un produit du génie de l’homme. La nature elle-même est un merveilleux artifice humain.

L’union de la terre et du soleil n’eût pas suffi à engendrer le blé. Il y a l’intervention de l’homme, de sa pensée inquiète et de sa volonté patiente. (…) Que la science soit près du moissonneur.”





  • Jean Jaurès, 31 juillet 1901. La houille et le blé in La Petite République.



    Ah non, tiens.



On les connait les “variabilités des résultats des études examinées” c’est très bien expliqué ici, les chercheurs vendus aux multinationales ne veulent pas publier leur méthodologie (et même leur nom <img data-src=" />) qui aboutissent tous à défendre leur généreux maitres, ils ont quelques chose à cacher? ils ont zéro crédibilité (comme l’UE qui continue de les prendre en compte) <img data-src=" />


Mea culpa alors =)


Parce que la qualité d’un aliment (je ne parle pas d’une qualité visuelle, mais nutritionnelle) influe sur la santé d’un individu.



Ce n’est pas pour rien que la courbe du &nbsp;poids moyen (et même médian) des pays occidentaux est croissante. Bon c’est également aussi de la responsabilité de chacun de savoir ce qu’il avale, mais ça c’est un autre sujet.








Faith a écrit :



C’est bien beau de parler de standard régulier, mais on parlait d’allergie.  

Evite de détourner la conversation. Merci.





Ok, désolé j’extrapolais, mais c’est une erreur commune de penser qu’on mange plus varié que les grand pères. On mange clairement moins varié.



Mais sur les allergies :




  • déjà on ne mange plus de saison, ca ca peut jouer

  • ensuite comme dit on mange moins varié (moins de légumes, etc.)

  • ensuite on mange NETTEMENT plus de viande et de produits laitiers (bien plus que necessaries)

  • ensuite si on compare ce qu’on mange de “pareil”, bah en fait c’est pas du tout pareil.



    Deux exemples du dernier point, mais il y en a 10.000 en fait :

  • les tomates : tomate à grand papa : poussée localement, sans trop d’engrais, pleine terre, et surtout MURE. Tomate de maintenant : poussée en Hollande, Portugal ou Maroc. Poussée à blinde d’intrants/ Pussée en hydroponique pour la plupart. Et surtout mangée PAS MURE (le fameux gène RIM)

  • la viande de boeuf : grand papa : pas beaucoup, surtout de la race à viande, surtout des morceaux à bouillir, surtout des morceaux plutôt gras, bête surtout nourrie au foin de base. Nous : à mort en quantité, surtout de la race laitière de réforme, surtout des morceaux maigres (les morceaux gras c’est pour ce qui est transformé), nourrie à tu ne sais pas quoi qui va de la farine animale à du foin qui vient d’Ukraine, des grains, du mais, des antibios à mort, etc.



    Et je passe sur tous les pesticides, fongicides, hormones, antibiotiques, etc.









IhazHedont a écrit :



Ce n’est pas pour rien que la courbe du &nbsp;poids moyen (et même médian) des pays occidentaux est croissante. Bon c’est également aussi de la responsabilité de chacun de savoir ce qu’il avale, mais ça c’est un autre sujet.





Ce n’est pas pour rien, mais je doute que ça ait grand chose à voir avec la qualité de la matière première (parce qu’on parlait de la qualité des fruits/légumes/céréales à la base…)&nbsp;

&nbsp;

Ca a surtout à voir avec le fait que les femmes travaillent: ben oui, quand madame a le temps de faire les courses et de cuisiner, les repas sont mieux construits, on fait moins appel à des plats préparés, etc.&nbsp;

Ca a également à voir avec le fait que la société est devenu une société de plaisir, et la nourriture n’y a pas échappé: le grignotage a pris un essor fantastique ces dernières décennies.&nbsp;

&nbsp;

La quantité de vitamine D dans les tomates n’a pas grand chose à voir avec ça.









Drepanocytose a écrit :





  • ensuite comme dit on mange moins varié (moins de légumes, etc.) .



    &nbsp;

    On mange PLUS varié.









Cartmaninpact a écrit :



Aujourd’hui “elle” vit de subventions public (PAC), “elle” est fonctionnaire quoi, son rêve enfin réalisé <img data-src=" />





Un bon paquet en plus (continue à manger), et j’en récupère aussi pas mal qui proviennent de ta facture d’électricité (continue à pédaler), il faut bien compenser le vol de ma propriété par les ponctions fiscales.









tmtisfree a écrit :



Un bon paquet en plus (continue à manger), et j’en récupère aussi pas mal qui proviennent de ta facture d’électricité (continue à pédaler), il faut bien compenser le vol de ma propriété par les ponctions fiscales.





On s’en rappellera quand tu viendras nous parler de privé.

Accepte de te passer de subventions (comme tu nous disais vouloir te passer de secu sociale, le gros LOL) et ensuite tu seras crédible. Parce que c’est clairement le public, et les politiques, qui te font vivre si t’es vriament un culto.

Avec ta putain de loi de l’offre et de la demand, et tes lois du marché “sans contraintes” tu serais en train de crever la gueule ouverte.



T’es pas crédible, et en plus t’es un un gros profiteur d’un système que tu passes ton temps à conspuer.









Faith a écrit :



On mange PLUS varié.





Non, non. Garanti sur facture.









Cartmaninpact a écrit :



On les connait les “variabilités des résultats des études examinées” c’est très bien expliqué ici, les chercheurs vendus aux multinationales ne veulent pas publier leur méthodologie (et même leur nom <img data-src=" />) qui aboutissent tous à défendre leur généreux maitres, ils ont quelques chose à cacher? ils ont zéro crédibilité (comme l’UE qui continue de les prendre en compte) <img data-src=" />





Tu parles des lobbies escrologiques qui influencent des décisions anti-scientifiques alors que des agences indépendantes ont fait leur travail correctement ?









Drepanocytose a écrit :



On s’en rappellera quand tu viendras nous parler de privé.

Accepte de te passer de subventions (comme tu nous disais vouloir te passer de secu sociale, le gros LOL) et ensuite tu seras crédible. Parce que c’est clairement le public, et les politiques, qui te font vivre si t’es vriament un culto.

Avec ta putain de loi de l’offre et de la demand, et tes lois du marché “sans contraintes” tu serais en train de crever la gueule ouverte.



T’es pas crédible, et en plus t’es un un gros profiteur d’un système que tu passes ton temps à conspuer.





Clair.



Le mythe s’effondre <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



On s’en rappellera quand tu viendras nous parler de privé.

Accepte de te passer de subventions (comme tu nous disais vouloir te passer de secu sociale, le gros LOL) et ensuite tu seras crédible. Parce que c’est clairement le public, et les politiques, qui te font vivre si t’es vriament un culto.

Avec ta putain de loi de l’offre et de la demand, et tes lois du marché “sans contraintes” tu serais en train de crever la gueule ouverte.



T’es pas crédible, et en plus t’es un un gros profiteur d’un système que tu passes ton temps à conspuer.





Laisse-moi le droit de mener mes affaires comme je l’entends (suppression des SAFER et CDOA, suppression des milliers de pages de régulations environnementales EU et surrégulations technocratiques départementales, régionales et territoriales FR, suppression de la police vertes et des contrôles pluriannuels, suppression des obligations de transferts d’informations à l’administration agricole, etc) et je te jetterais mes subventions à la face. Pour le moment, travaille et paie.









tmtisfree a écrit :



La bouffe, sa qualité, sa provenance, tout cela n’est que construction sociale comme tout le reste, pourquoi vouloir chercher plus loin ? Même Jaurès l’a dit :




  • Jean Jaurès, 31 juillet 1901. La houille et le blé in La Petite République.



    Ah non, tiens.





    Il y a une grosse différence entre sélectionner les meilleurs plans issus de la nature, et produire de manière artificielle de nouvelles espèces de plans. Dans le premier cas, le résultat sera bien plus adapté aux sols locaux, au climat, et non génétiquement modifiés.



    Par ailleurs, au vu de ta position, on comprend mieux ton obsession sur les OGM, sur la pollution, ou encore le mouvement écologiste.









ActionFighter a écrit :



Il y a une grosse différence entre sélectionner les meilleurs plans issus de la nature





Ca fait quelques temps qu’on ne sélectionne plus les meilleurs plans “issus de la nature”.&nbsp;&nbsp;

Les premiers croisements dirigés datent du XIXème siècle… les hybrides de maïs créés vers 1850.&nbsp;









Drepanocytose a écrit :



T’es pas crédible, et en plus t’es un un gros profiteur d’un système que tu passes ton temps à conspuer.





Tu crois vraiment que je vais me laisser plumer comme une oie et être satisfait du résultat ? Que mes opinions sur l’état du système et les changements qu’on devrait y apporter passent avant ma propre survie ? Tu es si naïf que c’en est touchant.









Faith a écrit :



Ce n’est pas pour rien, mais je doute que ça ait grand chose à voir avec la qualité de la matière première (parce qu’on parlait de la qualité des fruits/légumes/céréales à la base…)&nbsp;

&nbsp;

Ca a surtout à voir avec le fait que les femmes travaillent: ben oui, quand madame a le temps de faire les courses et de cuisiner, les repas sont mieux construits, on fait moins appel à des plats préparés, etc.&nbsp;

Ca a également à voir avec le fait que la société est devenu une société de plaisir, et la nourriture n’y a pas échappé: le grignotage a pris un essor fantastique ces dernières décennies.&nbsp;

&nbsp;

La quantité de vitamine D dans les tomates n’a pas grand chose à voir avec ça.





Tu as bien fais de prendre l’exemple des céréales, car justement leurs qualités intrinsèques varient énormément selon le processus industriel.

L’époque “sucre lent/rapide” est sensée être terminée depuis un rapport des années 80, mais les nutritionnistes de M6 continuent de l’évoquer alors qu’un sucre, quel qu’il soit, est diffusé sous forme de glucose dans le sang autour des 20 minutes après ingestion.



La différence entre un riz blanc industriel précuit, et un riz noir qui nécessite 25 minutes de cuisson, est l’influence qu’ils auront sur la sécrétion d’insuline.

Demain, tu te mets à ne manger que des céréales raffinées pré cuite, tu prendras du gras visiblement en quelques mois.

Et bien évidemment, les pics d’insulines répétés sont responsables d’une maladie bien connue dans notre contrée: le diabète de type 2.



&nbsp;Sur le fait que la femme bosse, honnêtement je ne vois pas le rapport … enfin honnêtement, si un homme est infoutu de cuisiner un plat, ce n’est pas de la responsabilité de la femme.



Après oui, les gens ne se donnent pas la peine, bouffe de la merde et pense se faire plaisir en mangeant des saloperies industrielles bourrés de faux arômes et autres additifs; ça joue énormément.









ActionFighter a écrit :



Il y a une grosse différence entre sélectionner les meilleurs plans issus de la nature, et produire de manière artificielle de nouvelles espèces de plans. Dans le premier cas, le résultat sera bien plus adapté aux sols locaux, au climat, et non génétiquement modifiés.





C’est si romantique et si peu réaliste comme vision. Encore une victime urbaine hippie.









ActionFighter a écrit :



Par ailleurs, au vu de ta position, on comprend mieux ton obsession sur les OGM, sur la pollution, ou encore le mouvement écologiste.





Elle est cohérente au moins, elle reflète l’état de l’art et de la science.









tmtisfree a écrit :



Que mes opinions sur l’état du système et les changements qu’on devrait y apporter passent avant ma propre survie ?





Survie ?

Parce que pourrir la terre, enculer tout le monde en leur taxant leur pognon tout en crachant dans la main qui te nourrit (expression, hein, parce que j’espère que tu te nourris des merdes que tu produis, tu dureras moins ainsi), bref être une crapule, pour ne pas dire pire, t’appelles ca survivre ?



On survit très bien dans le respect, de soi, des autres, de la terre, tu sais….



Et surtout, c’est toujours pratique de ne pas faire d’efforts tant que tes “opinions” ne sont pas satisfaites : ca te permet de toujours avoir des opinions divergentes, pour toujours te sentir légitime à niquer le monde.

Franchement c’est pitoyable, y’a pas d’autres mots.









Faith a écrit :



Ca fait quelques temps qu’on ne sélectionne plus les meilleurs plans “issus de la nature”.  

Les premiers croisements dirigés datent du XIXème siècle… les hybrides de maïs créés vers 1850.





Oui, il y a très longtemps qu’on sait croiser les espèces.



Alors, pour être plus précis : il y a une différence entre sélectionner des plans présents depuis longtemps dans l’environnement, et créer en laboratoire de nouvelles variétés qui donneront ensuite ensuite naissance à de nouvelles variétés, etc…



On a jamais eu autant de variétés de fruits et légumes, et pourtant, tous les agriculteurs industriels cultivent les mêmes variétés, en se foutant totalement de la qualité pourvu qu’il y ait le prix.









tmtisfree a écrit :



C’est si romantique et si peu réaliste comme vision. Encore une victime urbaine hippie.





C’est sûr que comparé à un cul-terreux qui ne pense qu’à la tonne de blé qu’il va se faire, ça fait plus urbain <img data-src=" />







tmtisfree a écrit :



Elle est cohérente au moins, elle reflète l’état de l’art et de la science.





Elle reflète surtout tes intérêts personnels et les biais liés à ta classe sociale.









IhazHedont a écrit :



Tu as bien fais de prendre l’exemple des céréales, car justement leurs qualités intrinsèques varient énormément selon le processus industriel.

L’époque “sucre lent/rapide” est sensée être terminée depuis un rapport des années 80, mais les nutritionnistes de M6 continuent de l’évoquer alors qu’un sucre, quel qu’il soit, est diffusé sous forme de glucose dans le sang autour des 20 minutes après ingestion.





Cela dépend du sucre. Si le sucre est simple (saccharose, glucose, fructose, etc) il est assimilé immédiatement (sucre dit rapide ou à indice glycémique élevé). Si le sucre est complexe (oligo- ou polysaccharide dit lent ou à indice glycémique faible) il doit être d’abord être clivé par des enzymes (amylases) qui consomment de l’énergie jusqu’à obtention de sucres rapides. Cela prend du temps et le bilan énergétique est moindre. Donc il y a une différence entre les deux en matière d’énergie réellement apportée.









tmtisfree a écrit :



je vais … être satisfait?… Tu es si naïf que c’en est touchant.







Je dois être trop naïf, je croyais que tu étais une femme <img data-src=" />









IhazHedont a écrit :



Sur le fait que la femme bosse, honnêtement je ne vois pas le rapport … enfin honnêtement, si un homme est infoutu de cuisiner un plat, ce n’est pas de la responsabilité de la femme.&nbsp;



&nbsp;

C’est pas une question de compétence mais de temps: temps pour faire les courses (un produit frais, il faut en acheter souvent), temps pour cuisiner, temps pour laver les ustensiles, etc…

Dans mon couple, rien qu’avec 1 enfant, on a à peine le temps de cuisiner le soir pour que le petit puisse se coucher à 21h (début du repas à 19h15/19h30). Alors certainement pas le temps de faire les courses en plus.

&nbsp;

Quand j’étais à mi-temps, c’était beaucoup plus simple, et je cuisinais souvent…









Drepanocytose a écrit :



Survie ?

Parce que pourrir la terre, enculer tout le monde en leur taxant leur pognon





Je suis très fière de nourrir le monde n’en déplaise à tes insinuations débiles au niveau du QI d’un phacochère, mais ne fait pas ta vierge effarouchée, dirige plutôt tes imprécations vers tes amis collectivistes qui ont construit et noyauté le système tel qu’il est ou qui l’on maquillé tel que tu le perçoit. Comme je te l’ai dit, ma propriété passe avant le reste et je récupère ce qu’on me prend avec les règles qui existent et/ou qu’on m’impose. Ce qui ne m’empêche nullement de critiquer le système, au contraire.









ActionFighter a écrit :



C’est sûr que comparer à un cul-terreux qui ne pense qu’à la tonne de blé qu’il va se faire, ça fait plus urbain <img data-src=" />





Jalousie mesquine ou ressentiment envieux ? J’hésite.









ActionFighter a écrit :



Elle reflète surtout tes intérêts personnels et les biais liés à ta classe sociale.





Comme pour tout le monde, d’où l’intérêt de le laisser vivre comme il l’entend. Si les gauchistes pouvaient seulement comprendre cette simple observation…









tmtisfree a écrit :



Jalousie mesquine ou ressentiment envieux ? J’hésite.





Aucun des deux, je gagne très bien ma vie en libéral <img data-src=" />



Chacun ses contradictions <img data-src=" />







tmtisfree a écrit :



Comme pour tout le monde, d’où l’intérêt de le laisser vivre comme il l’entend. Si les gauchistes pouvaient seulement comprendre cette simple observation…





Oh mais je comprend très bien.



Par contre, ça rend tout de même ton avis très très subjectif.









Faith a écrit :



Dans mon couple, rien qu’avec 1 enfant, on a à peine le temps de cuisiner le soir pour que le petit puisse se coucher à 21h (début du repas à 19h15/19h30). Alors certainement pas le temps de faire les courses en plus.





Cuisiner sans faire les courses, ca doit être compliqué, sauf à manger des cailloux <img data-src=" />

Sinon comme tout le monde, le samedi c’est pas possible de faire les courses ? OU faire des courses sur le net et passer les chercher ? Ou congeler, ou faire en avance, ou préparer des “bases” pour aller plus vite ?



Perso j’ai un Thermomix (enfin, ma copine, moi je fonctionne en congelant des bases de plat), ca coute cher mais ca rend des grands services pour la cuisine de base (soupe, etc.)









tmtisfree a écrit :



Comme pour tout le monde, d’où l’intérêt de le laisser vivre comme il l’entend. Si les gauchistes pouvaient seulement comprendre cette simple observation…





Non, pas laisser vivre comme tu l’entends, si comme tu l’entends c’est pourrir le reste du monde pour “ta propriété”.



Tu prenais l’exemple des nitrates plus haut, bon exemple.

Si on te limite sur les nitrates, c’est pas pour te faire chier toi, c’est pour eviter que tu pourrisses egoistement les nappes phréatiques, les plages et les ecosystèmes locaux avec tes épandages. Se debaraser des purins à pas cher si ca n’avait pas de conséquences et qu’en plus ca filaitt plus de bouffe faudrait vraiment être très con pour dire non. Seulement voilà, des conséquences il y en a , don on et le hola.



Idem pour les pesticides. C’est pas toi qu’on contraint, le legislateur il s’en tape de ton cas particulier). Ce sont les autres qu’on protège. La santé des gens, le business de eux qui vivent du tourisme, etc. Qui n’ont pas à patir de ton égoisme.



Et c’est ca que vous autres libéraux vous ne comprenez pas : on contrait certains pour protéger les autres.









ActionFighter a écrit :



Oh mais je comprend très bien.



Par contre, ça rend tout de même ton avis très très subjectif.





Quel avis ne l’est pas ? Est-ce que j’ai déjà demandé à me croire sur parole comme le malade autosomique récessif ici ? Non. Quand je ne mets de liens pour illustrer mon propos, on me reproche que je ne cites pas mes sources. Quand j’en mets, on me reproche quand même d’en mettre ou on affirme sans vérifier qu’elles sont biaisées, ou alors on change (même pas discrètement) de sujet. Alors tu fais comme moi, tu vérifies.









Drepanocytose a écrit :



Et on apprécie tous les jours le résultat. Et donc on va continuer comme avant. Et donc tu pourras toujours couiner pour tes faux problèmes pseudo-existentiels d’atrabilaire ignare pendant que moi je profiterais du spectacle. Merci de ta participation clownesque et financière à ce programme festif.









tmtisfree a écrit :



Un bon paquet en plus (continue à manger), et j’en récupère aussi pas mal qui proviennent de ta facture d’électricité (continue à pédaler), il faut bien compenser le vol de ma propriété par les ponctions fiscales.





Hmmm, ces ponctions fiscales qui permettent à ces assistés de vivre?



Alors qu’ils meriteraient leur bouffe en travaillant d’arrache pied dans l’équipe de Cyril Hanouna par exemple?

Ou chez Coca-cola à fabriquer une boisson qui ruine l’état de santé des gens qui en abusent? (certains gamins ne boivent que ça)

Ou chez facebook à programmer l’interface d’un logiciel qui ne sert au fond… à rien (aller on va dire que c’est pratique pour gérer les événements et pas perdre de vue des vieilles connaissances)

Ou encore travailler comme caissiers alors que la robotique nous permet (presque) de s’en passer?



Au lieu de ça ces mécréants sont chez eux à peut-être aider au ménage et au bricolage de leur voisine agée ou en train de programmer des logiciels libres <img data-src=" />



Tout ça pour dire que beaucoup de boulots sont inutiles et produisent du vide, voir appauvrissent les populations qui concomment trop ce vide. Malheureusement tout le monde n’a pas la chance de faire un taf aussi utile que le tien (si vraiment tu es agriculteur ce qui m’étonnerait :p tu ferais là l’un des métiers les plus utile possible) Mais avec la mentalité de gens comme toi, ils ont beau produire de l’inutile, au moins vu qu’ils triment comme toi dans un boulot qui rapporte de l’argent (étonnament, perso je trouve qu’aider au ménage de la vieille voisine d’à côté est pourtant bien plus utile que de faire du coca), il méritent de vivre quand même.



Salauds d’assistés









CowKiller a écrit :



Hmmm, ces ponctions fiscales qui permettent à ces assistés de vivre?



Salauds d’assistés





Ton baratin est un bon exemple du gloubi boulga socialo-scientifico-politico-correct baigné de moraline bien grasse et sucrée qu’on sert de nos jour comme substitut à la réflexion et à l’analyse. Mais j’imagine que c’est héréditaire maintenant, depuis le temps qu’on vous formate à répéter les inepties de vos élites.



Il ne faut pas s’étonner après que le nombre d’assistés augmente avec une telle débauche d’effets spéciaux anti-réalité. <img data-src=" />



D’ailleurs agriculteur est à la fois un des métiers les plus utile mais aussi un des plus mal payé.

Comme quoi l’utilité ne paie pas.








tmtisfree a écrit :



Ton baratin est un bon exemple du gloubi boulga socialo-scientifico-politico-correct baigné de moraline bien grasse et sucrée qu’on sert de nos jour comme substitut à la réflexion et à l’analyse. Mais j’imagine que c’est héréditaire maintenant, depuis le temps qu’on vous formate à répéter les inepties de vos élites.



Il ne faut pas s’étonner après que le nombre d’assistés augmente avec une telle débauche d’effets spéciaux anti-réalité. <img data-src=" />





hahaha, gros troll









CowKiller a écrit :



D’ailleurs agriculteur est à la fois un des métiers les plus utile mais aussi un des plus mal payé.





C’est très mal payé si on n’a pas appris très tôt à éviter ou contourner le système (coopératif par ex.) et à faire valoir ses droits (au tribunal s’il le faut) contre la meute administrative qui se croit inatteignable. Une fois qu’on est sorti de la zone rouge, c’est plus facile et on peut négocier.









Drepanocytose a écrit :



Cuisiner sans faire les courses, ca doit être compliqué, sauf à manger des cailloux <img data-src=" />&nbsp;



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D’où le recours aux plats cuisinés

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Sinon

comme tout le monde, le samedi c’est pas possible de faire les courses ?



Du frais ne se garde pas une semaine.



Mais ce n’est pas le sujet, j’ai expliqué pourquoi les gens de manière générale font moins la cuisine, et mangent moins bien.

Toutes les phrases du genre “yaka” sont bien gentilles, mais déconnectées de la réalité. Certes “yaka”, mais il se trouve que les gens ne font pas ce “yaka”. On peut le déplorer, mais ça ne changera pas grand chose.

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Je le redis: je préfère être pragmatique, plutôt qu’imaginer des solutions dans un monde qui n’est pas le notre.









ActionFighter a écrit :



Alors, pour être plus précis : il y a une différence entre sélectionner des plans présents depuis longtemps dans l’environnement, et créer en laboratoire de nouvelles variétés qui donneront ensuite ensuite naissance à de nouvelles variétés, etc…





C’est vrai, il y a une différence.

Comme le bleu est différent du rouge.

&nbsp;Ca ne dit pas grand chose sur le fait que l’un soit intrinsèquement meilleur que l’autre.

&nbsp;



On a jamais eu autant de variétés de fruits et légumes, et pourtant,

tous les agriculteurs industriels cultivent les mêmes variétés, en se

foutant totalement de la qualité pourvu qu’il y ait le prix.



Mais pourquoi y a-t-il le prix ?

C’est que le consommateur achète. Et s’il achète, c’est peut-être qu’il a ses raisons.

A moins que tu sois du genre à dire que tous ceux qui ne font pas les mêmes choix que toi sont des idiots…&nbsp; &nbsp;



Non, le fructose doit transiter par le foi avant d’être “utilisable”.


Perso j’achète frais et je congèle hin …








IhazHedont a écrit :



Non, le fructose doit transiter par le foi avant d’être “utilisable”.





Il est aussi assimilé dans ~tous les tissus IIRC mes cours de nutrition. Mais le foie est le principal organe où il est métabolisé, oui.









IhazHedont a écrit :



Perso j’achète frais et je congèle hin …





C’est bien….

Mais encore une fois, ça a beau être un merveilleux exemple d’efficacité et de génie, ce n’est pas ce que les gens font.

Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas d’autre solution, pas que c’était la meilleure, je vous ai juste expliqué pourquoi l’alimentation a changé. C’est un constat, pas une justification.









Faith a écrit :



C’est vrai, il y a une différence.

Comme le bleu est différent du rouge.

 Ca ne dit pas grand chose sur le fait que l’un soit intrinsèquement meilleur que l’autre.





J’arrive pas à retrouver le docu, mais j’ai trouvé un article qui date un peu mais qui résume plutôt bien la problématique.

Sinon, il y a un autre docu sur ce thème qui passe dans 2 jours à 16h30 sur France 5.







Faith a écrit :



Mais pourquoi y a-t-il le prix ?

C’est que le consommateur achète. Et s’il achète, c’est peut-être qu’il a ses raisons.

A moins que tu sois du genre à dire que tous ceux qui ne font pas les mêmes choix que toi sont des idiots…





C’est un cercle vicieux. Certains agriculteurs ont commencé à intensifier de plus en plus leurs cultures, ont été de moins en moins cher, et les gens ont acheté de plus en plus en cherchant le moins cher sans regarder la qualité. Résultat, aujourd’hui, la qualité se paie relativement plus chère, à moins de pouvoir aller directement chez le producteur, ce qui n’est pas forcément donné à tout le monde.









ActionFighter a écrit :



J’arrive pas à retrouver le docu, mais j’ai trouvé un article qui date un peu mais qui résume plutôt bien la problématique.







J’ai cet article plus récent mais sur un site tout bugué <img data-src=" />



C’était pas pour faire le beau et dicter l’exemple à suivre, juste une réponse par rapport au frais qui ne se garde pas =)


le probleme veins de tout ce qui est indexé dessus de bon exemple sont les inscriptions associative et les bourses. Et je parle pas des autres aides d’état sur les bas revenus








Faith a écrit :



Mais pourquoi y a-t-il le prix ?

C’est que le consommateur achète. Et s’il achète, c’est peut-être qu’il a ses raisons.

A moins que tu sois du genre à dire que tous ceux qui ne font pas les mêmes choix que toi sont des idiots…





Euuuh non rien à voir. Les prix de l’agriculture conventionnelle ne sont pas dictés par la loi de l’offre et de la demande à cause de la PAC. La PAC subventionne les agriculteurs et les incite à produire massivement à haut rendement pour inonder le marché de produits à bas prix (mais de mauvaise qualité) pour que les gens se nourrissent pour pas cher.



Seul le bio (qui justement explose malgré les prix plus élevés face à la qualité médiocre des produits de l’intensif) est sous l’effet de la loi de l’offre et de la demande.



Perso entre un légume du conventionnel et un légume bio (pas des masses plus cher finalement), j’ai fait mon choix. le conventionnel est immonde en gout, pas étonnant que les gens abusent des sauces en cuisinant.



D’ailleurs pour rebondir sur l’“innovation” en agriculture qui nous permettra de passer outre les limites en surface agricole exploitable lorsqu’on sera 600-700 millions dans la petite Europe, “innover” en produisant par exemple des blés hybridés, bientot ogm, qui ne sont en fait plus que du sucre (amidon) et dénués de vitamines et minéraux, je me demande si ça vaut le coup. Ah c’est sûr le quintal par hectare explose en plantant ces variétés mais d’ici peu, ça sera aussi nourissant de bouffer des morceaux de sucre blanc directement <img data-src=" /> Achetez des actions chez Beghin Say.








CowKiller a écrit :



C’est que le consommateur achète





Euuuh non rien à voir. (…) pour que les gens se nourrissent pour pas cher.

Donc en fait ça a à voir.&nbsp;

Merci.



Sauf que ce n’est plus un choix des consommateurs mais de l’état, c’est une situation de monopole liée aux subventions. Ils n’ont rien d’autre à consommer que de cette daube à ce budget derisoire.



C’est une autre manière de diminuer le niveau de vie des gens tout en leur laissant croire qu’ils peuvent acheter la même quantité qu’avant voir plus. Tu baisses la qualité.








CowKiller a écrit :



Sauf que ce n’est plus un choix des consommateurs mais de l’état,





C’est aussi un choix des consommateurs, qui veulent augmenter la part de leur budget liée aux loisirs. Et donc ca se fait au détriment de la part affectée à l’amimentation.



Chiffre classique : il y a encore 50 ans un ménage mettait environ entre 25 et 30% de son budget pour se nourrir, aujourd’hui c’est entre 12 et 15 %.

C’est le rapport du public à la bouffe qui a changé.



Perso je trouve incroyable de trouver que 1 oeuf à 15 ou 20 cts c’est encore trop cher…



Ah c’est balot pour eux, la part gagnée des ménages sur la bouffe est partie dans le logement devenu exhorbitant. bye bye les loisirs.



Le porte feuille des consommateurs compte et c’est justement pour ça qu’ils sont coincés à devoir bouffer des produits abusés par les pesticides et dénutris. Mais pour beaucoup, je suis pas sûr que ceux soient les loisirs qui leur a fait tomber la part de budget bouffe à 15%. Les plus pauvres sont souvent ceux qui bouffent les aliments premier prix. Et ils partent rarement au ski.



La maman “classe moyenne” essaie autant que possible de se libérer de ce système en mettant un peu de bio dans son panier et si elle pouvait elle passerait au tout bio rien que pour ses enfants. Mais bon pas évident vu la différence de prix.