Comment Radioline veut transformer la radio grâce à Internet

Comment Radioline veut transformer la radio grâce à Internet

L'Internet qui s'écoute

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Guénaël Pépin

Publié dans

Internet

18/03/2016 11 minutes
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Comment Radioline veut transformer la radio grâce à Internet

Rendre la radio disponible partout sur Internet, l'enrichir de contenus et de nouvelles fonctions, pour développer l'audience d'un média encore (très) attaché à la FM. C'est la mission que s'est donnée le service Radioline, présent dans 130 pays, qui ambitionne d'enfin concilier radio et numérique, tout en développant des contenus exclusifs.

Mêler la radio et Internet n'est pas une mince affaire. Fin février, Radioline a annoncé au Mobile World Congress être le premier service de radio européen en ligne, avec un catalogue de 25 000 stations de radio et 35 000 podcasts, soit 60 000 au total. Parmi eux figurent les 27 000 podcasts de la plateforme américaine Spreaker, arrivées via un accord signé en octobre.

Pourtant, les partenaires sur lesquels compte le plus la société sont les stations de radio elles-mêmes. Radioline permet ainsi d'écouter officiellement les radios FM françaises et étrangères, en plus des webradios habituelles pour ce genre de service. Côté podcasts, dont l'usage s'intensifie, ces stations ne sont pas en reste. « Radioline propose désormais 35 000 podcasts dont 10 000 podcasts de radios françaises et européennes » nous explique Geoffroy Robin, CEO et co-fondateur de Radioline.

Aujourd'hui, le service est présent dans 130 pays et s'est étendu le mois dernier à Android TV. Le but de la société est clair : mêler radio et Internet, en enrichissant l'écoute par des informations visuelles, et en étendant son écoute à tous les objets possibles. Une stratégie qui n'aurait pas été possible il y a encore trois ans, quand le service s'appelait Liveradio et appartenait à Orange, qui avait d'autres idées en tête pour son produit.

Récupérer Liveradio d'Orange et l'étendre

En 2013, Radioline a racheté Liveradio. « Liveradio, service lancé par Orange en 2007, a été racheté afin de lui redonner un nouvel élan international » nous explique Geoffroy Robin. En fait, Orange ne voulait pas le développer hors des frontières françaises et l'avait quelque peu mis de côté en France. Cela n'empêche pas le groupe d'être partenaire de la nouvelle société.

Le service d'Orange était opéré en marque blanche par Baracoda Media, dont la nouvelle entreprise est un « spinoff ». « J'ai cofondé Radioline avec Thomas Serval et Matthieu Delporte, les fondateurs de la société Baracoda Media qui avait développé le service Liveradio pour le compte d'Orange » poursuit son directeur général. En fait, Baracoda était limité par la stratégie de l'opérateur, qui ne voulait pas développer le service à l'étranger, ce qui l'empêchait de croître, estime l'équipe. Les contenus étaient pourtant déjà nombreux, avec 15 000 radios à disposition.

Encore aujourd'hui, la majorité de la consommation est française. « Il y a un million d’auditeurs dans le monde sur le service, avec un gros historique du partenariat avec Orange. La France compte encore pour 75 % de notre audience » affirme Radioline.

Radioline lecture partage

Cap sur l'étranger avec plus de contenus

L'entreprise se donne pourtant du mal pour s'internationaliser, avec l'Europe et les marchés émergents, dont les BRICS, dans son viseur. En plus d'être disponible dans 130 pays, avec du contenu local, l'application est traduite dans sept langues, d'autres étant en route. « Nous allons ajouter cinq langues supplémentaires d’ici cet été (le service étant déjà disponible en 6 langues européennes), pour répondre à la croissance d’utilisateurs que nous connaissons actuellement » détaille Geoffroy Robin, qui indique que les équipes à l'étranger sont en train d'être renforcées.

Radioline affirme d'ailleurs que les États-Unis ne sont pas sa priorité « à court terme » alors que son principal concurrent mondial, TuneIn, est américain. De même, son nouveau partenaire Spreaker serait dans le top 3 des plateformes de podcasts outre-Atlantique. Cet accord permet surtout au service français de disposer de nombreux contenus en anglais et espagnol. En radio, chaque flux est disponible mondialement par défaut, même si le diffuseur peut décider de le limiter, par exemple pour respecter les droits d'un évènement sportif.

En fait, sur les territoires qu'il vise, Radioline affirme voir le marché se dégager. « Il y a d'autres agrégateurs radio sur mobile, mais qui ne proposent que du contenu radio local et live, pas de contenu à la demande, et peu d’enrichissement visuel. La majorité de ces agrégateurs n'échange d’ailleurs pas avec les radios, cette concurrence n’a pas de longs jours devant elle » explique l'entreprise, qui répartit ses revenus avec les radios partenaires en fonction du volume d'écoute.

« Notre priorité, c'est la diversité du contenu live et à la demande. Et la deuxième c’est l’enrichissement de ce contenu grâce à la technologie d’association de données en temps développée par Radioline » indique la société, qui compte beaucoup sur l'intégration de données aux flux radio pour se démarquer. Cela en plus de quelques fonctions maison.

Enrichir radios et podcasts de données et de fonctions

Radioline a un constat de départ : les radios fournissent très peu d'informations autour de leurs flux radio en ligne, alors qu'ils produisent eux-mêmes beaucoup de contenus liés, par exemple des versions vidéo. « Ce qu'on a développé depuis 2013, c'est toute une technologie qui permet d'associer des éléments visuels à la radio que vous écoutez. Aujourd'hui, vous allez avoir la pochette de l'album si vous écoutez de la musique sur une radio, demain on proposera les prochaines dates de l'artiste que vous écoutez (avec possibilité d'acheter des tickets) » explique la société.

Elle propose également de lier la radio aux services de musique classiques, comme Deezer, iTunes et Spotify, sur lesquels il est possible d'acheter ou d'ajouter à une liste de lecture le titre en cours d'écoute à la radio. Cela en à peine deux actions. L'entreprise prépare en ce moment des partenariats pour ajouter de nouvelles informations. La vidéo, l'un des formats préférés de la radio en ligne, intéresse d'ailleurs la startup, même s'il faudrait (encore) enrichir la lecture pour retenir le spectateur.

Radioline Android TV

Cet enrichissement doit aussi concerner les podcasts, dont ceux obtenus via Spreaker. Le but étant « d'être le plus exhaustif possible sur le contenu que vous êtes en train d'écouter. Que ce soit du livestream ou à la demande (podcast), on va aller de plus en plus dans le détail des émissions, des contenus (musical, parlé, sport ou autre) que vous êtes en train d'écouter » assure Radioline. 

La finalité est double : pouvoir construire un profil et fournir les informations en temps réel sur ce qui est écouté, tout en attirant un public jeune vers la radio, en juxtaposant de nombreuses données et fonctions au flux.

Amener les revenus de la radio vers Internet

L'objectif de Radioline est aujourd'hui économique : accélérer le développement numérique des radios (classiques ou webradios), en amenant avec elles leurs revenus. « Aujourd'hui, la radio est encore focalisée sur le sujet FM. Les achats publicitaires du média radio se font par exemple aujourd’hui sur la base de Mediametrie, et la publicité internet est « offerte ». Internet permet beaucoup plus (ciblage, géolocalisation, etc…), la transformation que le média radio est en train de démarrer vers le numérique va lui permettre d’augmenter ses revenus d’une manière significative » estime encore Geoffroy Robin. Pour le moment, la société refuse de communiquer de chiffres financiers précis sur son activité.

Pour convaincre ces radios, Radioline a trois arguments. Le premier est de développer leur écoute sur Internet (en national et international), en dehors du public fidèle qui écoute déjà constamment la station. Le deuxième est sa capacité à aller partout, des smartphones aux voitures connectées. Le service est par exemple fier de son intégration aux décodeurs Canal+ depuis 2015, qui permet aux radios de s'afficher là où elles n'auraient pas pu aller seules. Le troisième est, simplement, la diversification des revenus, via une rémunération en fonction du volume d'écoute.

En alternative, le service propose une offre Premium, qui supprime la publicité et permet entre autres l'écoute hors-ligne de podcasts. Cela pour 0,99 euro par mois ou 9,99 euros par an. Une option qui n'a pas encore convaincu son public, mais qui va bientôt s'enrichir de nouveaux contenus. Si l'écoute des radios et des podcasts habituels restera gratuite, Radioline compte ajouter des contenus exclusifs à son offre premium, via des partenariats en cours de discussion. De nouvelles fonctions de découverte et d'enrichissement des contenus seront aussi réservées à ce mode. « C'est un volet important pour 2016 » explique la société.

Le Premium s'appuiera sur la montée du podcast dans les usages du service. La part des écoutes différées augmenterait beaucoup ces derniers mois et représente 20 % de la consommation de contenus, selon l'entreprise. Si les hommes de 35 ans CSP+ sont le cœur de cible de Radioline, un des objectifs du podcast « est d’aller séduire une audience plus jeune, habituée à Deezer, Spotify et plus spécifiquement à une écoute de ses contenus préférés à la demande  » affirme-t-elle. Alimenter la partie payante de contenus exclusifs doit aller en ce sens ».

Radioline Premium

S'intégrer partout où c'est possible

Pour les radios, l'un des principaux intérêts de Radioline est sa disponibilité large. Certaines radios de petite et moyenne taille conseilleraient d'ailleurs le service à leurs utilisateurs. « Nous distribuons les radios partout dans le monde. Quand elles voient que l’on signe avec Canal+, Parrot, Voo, TCL, elles sont évidemment très contentes de se retrouver sur de nouveaux appareils connectés et de toucher une nouvelle audience. Nous avons d’ailleurs développé un outil qui leur permet d’accéder aux statistiques d’écoute de leur contenu » affirme le co-fondateur du service.

Pour s'étendre, Radioline a deux stratégies. La première est la distribution via des partenariats avec des opérateurs télécoms, acteurs de l'OTT (over-the-top) ou de la TV, qui intègre le service dans leurs environnements connectés. « On a signé avec Canal+ en 2015, avec un autre acteur sur la TV en Belgique, et avec trois autres acteurs à un niveau international. La TV offre énormément de place sur l'écran pour une expérience enrichie et visuelle. C'est un de nos sujets stratégiques actuels » détaille la société.

La jeune pousse a également signé un accord avec un opérateur européen et un acteur mondial des smartphones, tablettes et des réseaux. La seconde stratégie, en plus des partenariats, est de fournir son service et ses contenus à des tiers, éventuellement en marque blanche, par exemple en Afrique ou au Moyen Orient. Sur tous ces supports, la croissance se veut naturelle : c'est la multiplication des points d'entrée qui doit apporter massivement des utilisateurs à Radioline.

Une levée de fonds pour s'étendre

Pour ce développement, l'entreprise est en pleine levée de fonds, dont les résultats sont attendus dans les prochaines semaines. Elle comprend notamment les investisseurs historiques de la société précédente (Baracoda Media), qui gérait Liveradio pour le compte d'Orange. Les prochains mois devraient également voir s'enchainer les annonces de de nouveaux contenus et de nouvelles intégrations, dont les négociations sont « bien avancées ».

 « Aujourd'hui, nous sommes une équipe de 9 personnes. On est une petite structure avec plus de la moitié de l'équipe qui est technique autour des développements plateforme, web et des nouvelles offres qu'on va intégrer dans tous ces environnements connectés » explique l'entreprise. Elle compte doubler ses effectifs d'ici 2017, avant tout sur la partie technique et le développement international.

Le cap est toujours clair : « transformer la radio à l'aide du numérique ». Les prochains mois diront si leur stratégie triple (développer l'audience des radios, enrichir les flux de contenus et les rendre disponibles partout) commence à porter ses fruits. Cela alors que l'entreprise compte sur son offre Premium pour se démarquer du pur service radio et de ses concurrents, qui visent aussi pour certains une dimension mondiale.

Écrit par Guénaël Pépin

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Sommaire de l'article

Introduction

Récupérer Liveradio d'Orange et l'étendre

Cap sur l'étranger avec plus de contenus

Enrichir radios et podcasts de données et de fonctions

Amener les revenus de la radio vers Internet

S'intégrer partout où c'est possible

Une levée de fonds pour s'étendre

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (26)


C’est bizarre mais la radio est le seul média que je n’ai jamais utilisé, même en voiture j’ai eu mon permis année Ipod etc. Je me demande quel proportion de la génération internet est dans ce cas.


C’est quel âge la génération internet pour toi?



Perso je vais sur 28 ans cette année, et  j’utilise beaucoup la radio au contraire. J’ai grandi au son des grosses têtes, alors même avec un animateur différent je continue dès que je peux. Sinon je jongle beaucoup entre France Info (sauf quand ils mettent du sport), et Classic21 (et merci la Belgique au passage!).



Sinon, pendant les heures de boulot ça tourne pas mal au podcast (de chroniques de la bande FM s’entends) <img data-src=" />


Pareil mais avec FIIIIIIIIIIIP, France Inter et les radios locales…


sinon un serveur qui tourne et hop, on à sa radio privé <img data-src=" /> et ça c’est le panard <img data-src=" />

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Intéressant comme service, moi qui écoute déjà couramment BBC Radio 3 et BBC 6 Radio.



10 €/an pour le premium, dans l’absolu, c’est pas bien cher. Après, faut voir ce qu’ils mettent dedans.



A suivre !


Donc on peut se passer de la future RNT et avoir une réception de bonne qualitay sans surcoût ?

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Et sinon à quand un petit “transistor” 3G ou 4G simple d’utilisation (un mini écran + une molette pour le son + une molette pour choisir la radio). Parce qu’aujourd’hui on reste quand même sur des modèles d’usage hyper compliqué par rapport à une bête radio fm qui coûte pas grand chose et qui est très simple d’usage.


La RNT…même destin que la TMP…tellement prometteuses (moins energivoires, déploiement plus aisés, meilleure qualité) mais non “monétisables” que la TV/radio par Internet, notamment par les opérateurs…








Jungledede a écrit :



sinon un serveur qui tourne et hop, on à sa radio privé <img data-src=" /> et ça c’est le panard <img data-src=" />

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Et comment fais-tu pour découvrir des artistes ? Parce que tourner depuis 20 ans sur du jean pierre sauser<img data-src=" />





wanou2 a écrit :



Et sinon à quand un petit “transistor” 3G ou 4G simple d’utilisation (un mini écran + une molette pour le son + une molette pour choisir la radio). Parce qu’aujourd’hui on reste quand même sur des modèles d’usage hyper compliqué par rapport à une bête radio fm qui coûte pas grand chose et qui est très simple d’usage.





Pour la 3G/4G, il faut un abonnement téléphonique. En wifi, il y a quand même le choix maintenant même si c’est encore un peu cher.





Personnellement, j’aimerais que vTuner améliore un peu son interface. c’est usé. (C’est pour l’intégration dans la chaine hifi)



A part l’écoute en direct de la bande FM (Europe1, RMC, RCF, Jazz radio et une radio locale), j’écoute les podcasts (la baladodiffusion) d’Europe1 dans un agrégateur RSS sur un smartphone (Android/F-Droid).



Ce qu’il manque à la bande FM et à mon application radiophonique : un lien vers le site web de l’émission et des informations sur ce qu’il se passe à l’antenne (nom de l’émission, nom de l’invité, nom de la chanson qui passe, etc).



Actuellement, les Webradios, c’est comme les bouquets de TV, il y en a trop, elles ne sont pas identifiables (pas de notoriété, pas d’identité, trop typées).








Jungledede a écrit :



sinon un serveur qui tourne et hop, on à sa radio privé <img data-src=" /> et ça c’est le panard <img data-src=" />

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et la redevance des droits d’auteurs, tu la paies?



Le problème reste finalement entier. Tant qu’il ne sort que de la m…, vous aurez beau la présentez de toutes les manières que vous voudrez, ça reste de la m…


Aucune raison de payer une redevance s’il est le seul auditeur de sa chaîne ;)

Car dans ce cas il est bien dans ses droits de particulier, avec une utilisation privée (le fait qu’il s’agisse d’une radio n’a pas d’importance, c’est juste un moyen technique différent de faire usage de son droit d’écoute).

S’il ouvrait l’accès à quelques personnes bien identifiées uniquement, faisant partie de son cercle familial, ça pourrait encore se défendre.



En revanche s’il twitte/facebook “viendez écouter ma collec de bon son”, là effectivement il a intérêt à prier pour que personne de l’équipe juridique d’un ayant droit quelconque tombe dessus ! <img data-src=" />

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Le plus intéressant sur internet, ça reste encore les petites webradios bien amateur ou artisanales faites par des passionnés. C’est dommage que les gens ne connaissent pas plus que ça… tout le monde ici connait quelques sites, jeux, logiciels ou groupes de musique “projets perso” fait par des gus dans leur garage et qui, à défaut d’un budget et d’un professionnalisme fou, apportent un charme et une originalité rafraichissante par rapport aux majors du secteur. Mais combien d’entre vous écoutez des webradios du genre ? Et pourtant elles existent, avec souvent des petites équipes qui se défoncent pour créer quelque chose de sympa.








Z-os a écrit :



Pour la 3G/4G, il faut un abonnement téléphonique. En wifi, il y a quand même le choix maintenant même si c’est encore un peu cher.





C’est vrai qu’avec le partage de connexion une radio 3/4g c’est peut être excessif mais même en wifi c’est quand même compliqué d’avoir des choses potables pour moins de 100€. La moins chère que je connaisse c’est la one flow de pure… qui est à 129€ !



Faut ajouter une trentaine d’euros pour la batterie. J’ai eu la blague quand je l’ai offerte.

Après côté prix cela ne descendra jamais au prix des petits postes fm n’ayant presque rien comme électronique.








Z-os a écrit :



Faut ajouter une trentaine d’euros pour la batterie. J’ai eu la blague quand je l’ai offerte.

Après côté prix cela ne descendra jamais au prix des petits postes fm n’ayant presque rien comme électronique.







Ah oui la blague…

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Après, une petite radio fm ça coûte une 3040 euros. Même en rajoutant l’électronique d’un smartphone sans 3G/4G sans batterie, sans écran tactile, sans la puissance nécessaire à un smartphone les fabricants devraient bien parvenir à sortir un truc potable à moins de 100€. A une époque archos avait sorti le home connect, c’était une bonne idée même s’il manquait une interface plus simple parce que android pour une radio c’est sans doute too much !



Merci, je ne connaissait pas la One flow de Pure.

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À 60€ je me précipitais à l’achat, mais à 119€ (promo chez Cobra) sans batterie et avec création d’un compte obligatoire pour gérer ses favoris; je laisse tomber.


[A supprimer]


Ben partage si c’est si bon !








wanou2 a écrit :



Et sinon à quand un petit “transistor” 3G ou 4G simple d’utilisation (un mini écran + une molette pour le son + une molette pour choisir la radio). Parce qu’aujourd’hui on reste quand même sur des modèles d’usage hyper compliqué par rapport à une bête radio fm qui coûte pas grand chose et qui est très simple d’usage.





Vu la pénétration des téléphones portables au sein de la population le wifi serait suffisant (mode modem ou partage de data via wifi) ou plus simple : une appli dans le téléphone. <img data-src=" />



Écoutez RADIO MEUH! Ou ledjam c’est pas mal aussi 👍








ColinMaudry a écrit :



Ben partage si c’est si bon !







Il y en a plein, des plus petites aux plus grosses. Perso je connais surtout celles qui touchent au rock. La plus grosse et la plus pro qui reste encore fondamentalement une associative est probablement La Grosse Radio. Techniquement professionnelle (c’est une EURL) mais sans doute plus petite et plus artisanale, tu as Radio Metal. Dans le genre petite et amateur, mais pleine de passion, tu as Riff (que j’ai l’heur d’avoir fondé en 2008 déjà, ça me rajeunit pas).



Ici, tu as une petite liste de radios de tailles diverses, souvent associatives ou amateur, qui ont le point commun de reposer en tout ou partie sur liquidsoap, un ensemble d’outils libres (GPLv2) d’automation/diffusion de radio sur internet développés par des anciens de l’ENS Lyon.



C’est marrant parce que tout récemment, j’ai switché de TuneIn Radio Pro à Radioline sur iOS.



Je trouve les deux applications assez moches mais l’écoute s’est révélée bien plus agréable sur Radioline (moins de buffer malgré un débit des flux égal notamment).



En revanche le coup de l’abonnement… Pour celui qui cherche ces contenus “enrichis”, peut-être qu’en étoffant l’offre ça deviendra intéressant mais alors pour l’utilisateur plutôt basique comme moi (radio le matin au réveil et le soir au coucher), je ne me vois pas payer 0,99€/mois juste pour écouter la radio sans avoir une application garnie de publicités..



L’achat unique d’accord, c’est d’ailleurs comme ça que fonctionne TuneIn, l’abonnement en revanche je ne me vois absolument pas m’y mettre.



A part ça je ne savais pas que c’était à l’origine l’application d’Orange.. qui a donc aujourd’hui sa propre application sur l’Appstore…. plutôt incohérent de leur part.



Cette dernière appli est d’ailleurs pas mal, elle pourrait me servir de refuge si un jour les bandeaux de pub me lourde dans une application radio où on entend déjà de la publicité..



En tout cas bravo à Radioline de proposer une alternative crédible à TuneIn sur mobile, à quand la même sur Apple TV 4th gen ?


Dommage, mais TuneIn est déjà la et couvre le monde entier …


Meeerciii :)