Telegram vient de passer la barre des 100 millions d’utilisateurs actifs. La messagerie instantanée en profite pour paraître en version 3.6 sur Android et iOS, enrichissant au passage la gestion des canaux et supergroupes.
Telegram est une messagerie instantanée qui grimpe peu à peu. Dans un billet de blog récent, l’éditeur indique que le service gagne en moyenne 350 000 nouveaux inscrits chaque jour. L’application est d’ailleurs fréquentée désormais par plus de 100 millions d’utilisateurs actifs, c’est-à-dire se connectant au moins une fois par mois. Fonctionnant à la manière d’un WhatsApp, elle a l’avantage d’être multi-appareils, des clients synchronisés existant pour presque toutes les plateformes, y compris sur les ordinateurs.
Une version 3.6 est apparue hier sur Android, suivie de près par une mouture iOS aujourd’hui. Les nouveautés se concentrent presque exclusivement sur la gestion des canaux de conversation (diffusion d’informations pour les participants) et sur les supergroupes, des conversations pouvant contenir jusqu’à 1 000 participants. Par exemple, les administrateurs pourront éditer leurs messages en cas d’erreurs à corriger. Ils pourront également ajouter une signature à leurs messages.
Toujours dans les canaux et supergroupes, l’envoi de messages pourra se faire de manière silencieuse. Dans ce cas, le message publié apparaît bien dans la conversation, mais ne provoque aucune notification chez les participants. Ces derniers auront en outre la capacité de partager des liens vers des messages spécifiques, depuis le menu Quick Share. Enfin, les Stickers peuvent être prévisualisés dans leur taille complète via un appui prolongé.
Pour récupérer la nouvelle version, il suffira de mettre à jour dans la boutique correspondante, ou d’utiliser l’un des liens ci-dessous. La version Windows Phone n’a pas encore été mise à jour, mais elle arrive généralement environ une semaine plus tard.
Commentaires (22)
#1
Et toujours pas de modèle économique ?
#2
100 millions d’utilisateurs actifs par mois ? Je serai curieux de voir quelle nationalité est la plus représentée dans ces 100 millions. Parce que moi, j’ai qu’un seul contact… Pas très utile s’il n’y a personne dessus. Mais je perds pas espoir 
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#3
A noter que ceux qui pense que Telegram protège leurs vies privés se plantent totalement. vu toutes les métadatas échangées via les réseaux data mobiles lors des conversations. ( a moins de jeter son tel a chaque fois )
#4
Pourquoi faire ?
#5
#6
la réponse :
#7
Le même que celui de Mozilla, c’est le principe d’une organisation à but non-lucratif. Ce n’est pas une start-up qui attend de se faire racheter par nom d’une entreprise américaine quelconque avec du cash sur une île.
Et pour la traduction française vous prenez vos petits doigts et vous allez là-bas :https://www.transifex.com/telegram/public/
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#9
#10
Les métadonnées ne sont pas chiffrées, c’est ça que tu entends ?
#11
Tu te trompe. En utilisation classique télégram ne chiffre effectivement pas les métadonnées, mais il y a l’option secret chat qui utilise otr et chiffre de bout en bout :https://core.telegram.org/api/end-to-end
#12
Si ce n’est pas proposé par défaut c que si le destinataire n’a pas de réseaux à ce moment là, il ne recevrez jamais le message
#13
Par ici pour comparer les bienfaits de l’option secret chat par rapport à la conversation classique.
#14
en effet ça serait bien qu’ils mettent en place le chiffrement de groupe…
#15
Sinon y a Signal (Edward Snowden Approuval ;) )
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Je ne comprends l’engouement de Telegram par rapport à Signal… Ah si Telegram est plus sexy…
Comme dit plus haut : on s’en fou personne ne l’utilise, Vive Whatsapp
#16
#17
Le problème est que si on veut de la synchro entre les appareils, il fait forcément un serveur qui stocke tout nos messages. (Bon oui y’a le P2P mais bon…)
Du moment que c’est sur un serveur tiers, même si c’est crypté, ils ont la clef.
#18
Telegram a un protocole de chiffrement maison très très critiqué par la communauté des cryptographes. De ce que j’ai lu, on parle de code assez mal pensé et qui pourrait poser des problèmes à moyen terme.
Je ne l’utiliserai pas personnellement.
Je ne suis pas persuadé qu’avoir un logiciel qui tourne sur toutes les plateformes soit un bon point niveau sécurité. les OS étant très différents et les bibliothèques difficilement transposables, je crois que c’est plus du chipotage qu’autre chose.
Je pense que des softs différents sur mobile et Desktop serait de loin préférable pour le côté sécurité à l’heure actuelle.
#19
Je me demande ce qui est pire entre leur modèle économique toujours dans le flou (100M d’utilisateurs ? les serveurs fonctionnent à l’air ?), leur chiffrement inventé dans un garage par des doctorants en math qui se prétendent cryptographe, le fait que justement nos conversations soient disponible sur tous nos appareils (“non promis on ne fait aucune copie sur nos serveurs”) ou encore le PDG qui a déclaré avoir supprimé les comptes de djihadistes sur son réseau, le tout sans atteinte à la vie privée de ses utilisateurs bien sûr #ConfidentialitéEtHonnêtetéALaRusse
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#20
Non, en fait ce contre quoi il râle, c’est bien la gestion des métadonnées (date de dernière connexion mise à jour à chaque fois que tu rafraîchis le client, recoupement de l’expéditeur/destinataire d’un message en analysant l’activité réseau, ..) et pas le payload (qui lui, est effectivement protégé avec le chiffrement bout-en-bout).
Mais râler sur l’anonymisation des métadonnées de Telegram est absurde dans la mesure où si tu es soucieux à ce point-là de ton anonymat, tu ne devrais pas être en train de poster un message sur NextInpact mais plutôt en train de vivre reclus dans un monastère ou une cabane dans le Larzac.