La fondation Wikimedia vient de retirer le célèbre « Journal d’Anne Frank » de sa bibliothèque Wikisource. Une décision prise sur la base du volontariat, afin de respecter la législation américaine sur le copyright.
Pour l’organisation à l’origine de l’encyclopédie libre Wikipédia, il s’agit d’une « malheureuse illustration des excès de la législation américaine sur le copyright ». La version néerlandaise du Journal d’Anne Frank ne s’élèvera dans le domaine public qu’en 2042 aux États-Unis... Soit 95 ans après sa sortie (en juin 1947) – comme le prévoit la loi pour les œuvres publiées avant 1978.
Wikimedia craignait de voir sa responsabilité d’hébergeur engagée
Or cet ouvrage pouvait jusqu’ici être lu en intégralité sur Wikisource, une bibliothèque en ligne qui regroupe plusieurs milliers de textes libres et gratuits. La fondation Wikimedia, en tant que responsable des serveurs sur lesquels était stockée la version numérique du Journal d’Anne Frank – eux-mêmes basés aux États-Unis –, craignait tout simplement de voir sa responsabilité engagée en tant qu’hébergeur. En vertu du Digital Millenium Copy Act (DMCA), un intermédiaire peut effectivement faire l’objet de poursuites si, dès lors qu’il est informé de la présence de contenus illicites sur ses serveurs, il ne fait rien pour en empêcher l’accès.
« Nous croyons, sur la base de détails et précisions contenus dans [plusieurs emails reçus par le service juridique de la fondation], que nous sommes suffisamment en situation de connaissance pour que le DMCA nous oblige à effectuer un retrait, même en l'absence d'une mise en demeure » explique Wikimedia dans un billet publié mercredi. Autrement dit, ce n’est pas sur demande expresse d’ayants droit que l’organisation a décidé de retirer le Journal d’Anne Frank, mais parce qu’elle savait que l’œuvre à laquelle elle offrait accès gratuitement l’était en violation de la législation américaine sur le droit d’auteur.
Nombreux litiges autour des droits d’auteur du Journal d’Anne Frank
Si la question des droits d’auteur sur l’œuvre d’Anne Frank a pu donner lieu à de nombreux débats ces dernières années, c’est principalement parce que son père a retouché certains passages après la libération (la fillette juive est décédée dans un camp de concentration en 1944). Plusieurs versions ont ainsi été publiées – sans parler des très nombreuses traductions. Or les droits patrimoniaux d’un auteur s’éteignent en principe un certain nombre d’années à compter de son décès...
« L’expiration des droits d’auteur portant sur les écrits du journal d’Anne Frank varie selon les pays, en fonction de la réglementation et de la législation en vigueur dans les pays concernés, rappelle ainsi la Maison Anne Frank. Aux Pays-Bas, la législation portant sur la durée du droit d’auteur est conforme à la directive européenne (70 ans après la mort de l’auteur). Suite à une disposition transitoire lors de l’introduction de cette directive, la durée du droit d’auteur peut dans certains cas varier. Par conséquent, plusieurs passages des versions A et B des journaux d’Anne Frank (en particulier ceux publiés pour la première fois en 1985 dans l’édition scientifique des journaux d’Anne Frank par le Rijksinstituut voor Oorlogsdocumentatie, aujourd’hui NIOD) seront protégés plus longtemps. » Otto Frank est décédé en 1980.
La dernière polémique à ce sujet remonte à plusieurs semaines à peine. Anticipant l’élévation dans le domaine public de la première version du Journal d’Anne Frank, prévue d’après lui pour le 1er janvier 2016, le chercheur français Olivier Ertzscheid avait mis en ligne cet ouvrage dès la fin de l’année dernière – s’attirant ainsi les foudres du fonds Anne Frank (voir ici). L’intéressé a malgré tout maintenu le document sur son blog depuis le 1er janvier, de même que la députée Isabelle Attard.
Commentaires (174)
#1
J’espère qu’Anne Franck n’aura pas été trop spoliée de ses royalties, et qu’elle pourra en profiter pour vivre confortablement.
#2
Pauvre Anne. A-t’elle seulement imaginé le 10e de tous les ennuis dont son journal est le thème central?
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#4
Sur ce c’est con je peux même pas lire le bouquin gratuitement. " /> J’espère que ça finit bien…" />
#5
ça montre bien le cote absurde du maintient des droits après la mort des artistes…
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Pour quelqu’un qui est d’une famille “d’usuriers” (pour rester poli), pas étonnant qu’ils veuillent garder le pognon plus longtemps… " />
Vendent même la mémoire de leurs enfants, ceux là…
#8
Je serais curieux de voir combien lui a rapporté ce best seller. D’après Wikipedia il s’est vendu à 30 millions d’exemplaires, ça fait effectivement une somme rondelette.
#9
À la louche, si on se base sur le ration 1 exemplaire = 1€ (et je pense que c’est bien plus en réalité), le calcul est vite fait.
#10
C’est ce que je pensais. Mais bon, il y a des versions livre de poche et autres qui ont dû être vendues moins cher, donc probablement rapporter un poil moins en droits (j’avoue ma méconnaissance sur le versement des droits d’auteur). Mais en effet, je pense que 30 millions c’est une base approchante de ce qu’il a dû toucher.
Ca n’enlève rien à sa peine (il faudrait être sacrément inhumain pour ne pas pleurer la mort de sa famille), mais ça ne dore pas l’image du personnage, qui donne une impression de s’agripper à une source de revenus facile.
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#12
J’ai une connaissance qui a publié un livre chez un éditeur, et elle touche environ 8% des revenus issus de ses livres. Des clopinettes, c’est sûr… 12% si tu vends plus d’un certain nombre de bouquins (les auteurs connus en somme). À ne pas prendre pour argent comptant, bien sûr, tant ça peut varier d’un éditeur à l’autre, etc.
#13
Merci pour ces chiffres. " />
#14
Décidément, tout est bon pour se faire du fric…
Pauvre humanité…
Comme disait Jacques Brel “ Moi si j’étais le bon dieu, je ne serais pas fier”…
Y’a effectivement pas de quoi être fier… " />
Si il existe il faudra bien qu’il rende des comptes un de ces jours, le fameux “jugement dernier” ça devrait être le sien…
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Sinon je veux pas dire, mais le journal d’Anne Franck est sous copyright, alors que Mein Kampf est dans le domaine public… " />
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La shoas est un vrai business…
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Quasiment tous peut-être transformé en business." />
#21
Tiens elle devient quoi Anne maintenant ? Ça faisait longtemps qu’on en avait pas entendu parlé. Ou je confonds avec Martine?
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#23
Y’en a marre des rapaces du copyright. Le droit d’auteur devrait s’éteindre 70 ans après la sortie publique de l’oeuvre. Point barre.
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#25
Avec l’inflation j’espère " />
#26
Quelles sont les passages retouchés par le père d’Anne Franck ?
L’article en parle vaguement, apportant un doute sur la morale de cet homme
(la façon dont est tournée la phrase me laisse à penser qu’il a joué avec la verité pour ecouler plus d’exemplaires)
#27
Je crois que c’est quand il a écrit que Goldorak avait battu le cyber-Führer dans l’espace.
(je crois que je lirais cette version en tout cas " />)
#28
C’est la fourchette et encore ça dépend : le pourcentage de quoi ? Du prix de vente hors-taxe ou ttc. Selon le pourcentage est plus ou moins élevé.
Bref en gros un auteur en France généralement ne perçoit pas plus de 10 % sur les ventes de son livre, généralement pas avant au moins un an après sa mise en vente et souvent pas sans avoir harcelé l’éditeur pour se faire payer mais sans vraiment pouvoir vérifier le montant des ventes. Mais l’auteur garde généralement les droits d’adaptation cinématographiques ou autre. Et, évidemment, certains auteurs peuvent percevoir de grosses sommes avant qui peuvent être acquises définitivement ou être des avances sur les ventes. Mais c’est rare.
Il faut savoir que les coûts de vente et de promotion d’un livre représentent environ 50% du prix du livre, auxquels s’ajoutent les coûts de fabrication et la marge de l’éditeur qui lui permet de se rémunérer de son travail lui aussi et de continuer à faire œuvre d’édition.
#29
Avant d’avoir un préjugé… autant se renseigner. Cela porte essentiellement sur les émois sexuels de l’adolescence.
#30
Ou jusqu’à la mort de l’auteur s’il est toujours en vie à ce moment-là.
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#32
Et encore, 70 ans, c’est déjà beaucoup. Moi, je dirais 40 ans ou mort de l’auteur (le plus long l’emportant, comme ça une personne produisant une œuvre à 20 ans peut continuer à toucher des droits d’auteur jusqu’à sa mort, et pas jusqu’à seulement 60 ans.)
#33
Au final, on découvre que les Américains protègent leurs œuvres et incitent les autres à offrir les leurs….
C’est bien pour eux, et nous on est juste mauvais !
#34
Ils peut être content que ses enfants profite de son travail. Ici non mais le principe en soit se tient. Il y a aussi les éditeurs qui sont dans l’histoire, tu acquière les droit, l’auteur meurt et boom dans l’os.
#35
Pendant 70 ans? Voir même 95 ans au US? vraiment?
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Clair, ça me ferait " /> de voir Fast and Furious 7 dans le domaine public. " />
#38
J’ai regardé un peu les tarifs du neuf, et ça tourne encore à 3-4 € minimum (moins pour les versions “explication de texte”), et ça monte encore jusqu’à 25 € pour une version reliée.
#39
Entièrement d’accord.
Comme le disent les producteur, éditeurs que je connais “un bon auteur, est un auteur mort et qui n’a pas d’héritiers” " />
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#42
Lisez donc “l’industrie de holocauste” de Noam Finkelstein là on voit ce que c’est que cet industrie si particulière. Mais ici c’est juste une simple question de droit d’auteur qui bénéficie d’une couverture particulière en raison du sujet du livre.
#43
Elle était en blu-ray, au moins, cette intégrale ? " />
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#45
95 ans c’est exagéré, moi je dirais 30 ans comme le droit sur les brevets mais on peut pas dire qu’à la mort de l’auteur les droit sont épuisé.
#46
Merci pour ces précisions, tu as l’air d’en connaître un rayon (de livres).
Pour ma part, je ne connais pas les détails, juste les chiffres que j’ai cités.
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Non, en papier de bois d’arbre " />
#49
C’est pas ce bouquin qui as été complétement démonté par des témoignages de contemporains ?
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Je prends mon popcorn. Je suis quand même un peu déçu que mon appât sur Mein Kampf n’ait attiré personne. " />
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Normal, l’un est libre de droits, les AD n’en ont plus rien à ciré, mais perso c’est l’un des seul bouquins que je cramerai avec joie (et suis sûr de pas être le seul)." />
#56
J’ai commencé par une formation aux métiers du livre et ne m’en suis jamais complètement éloignée depuis. Et puis, je suis auteure de livres qui ont été publiés.
#57
Toute cette argumentation se base sur le fait que la retouche du père crée une nouvelle œuvre, alors que ce n’est pas le cas.
Je ne retrouve plus l’article de l’avocat qui démontait un par un les arguments des ayants droits, et qui montrait que le Journal était bien dans le domaine public depuis début 2016.
#58
J’avoue que j’ai été curieux et que je l’ai lu. Et c’est franchement un torchon, mal écrit (ou alors mal traduit), plein de ressentiment contre les juifs et loin d’être génial. Même le programme du PS de 2012 était plus intelligible (" />). J’ai ressenti bien plus de choses en lisant le journal d’Anne Franck que la diarrhée écrite d’Hitler.
#59
#60
Tu peux répondre que le témoignage “contemporain”, c’est justement Mein Kampf. " />
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#62
Là, le problème, c’est que la fondation Wikimedia a ses serveurs aux États-Unis, et qu’elle veut respecter le droit américain, soit ici 95 ans après la sortie du livre.
#63
Pour info, voilà ce qui est expliqué ici par un membre de la fondation, quant à l’idée de mettre des serveurs en Europe pour ce genre de cas :
“The location of our servers is one of only many factors that go into determining jurisdiction. Additionally, Jacob Rogers [conseiller juridique de la fondation] has told me that “The reason that WMF doesn’t put servers elsewhere is that we believe keeping servers in the United States is the best way to protect the projects from censorship and to protect user privacy. As we note in the URAA statement, putting servers elsewhere would create more problems than it solves, as other countries are often more strict than the United States in requiring content removal and do not have the same 1st Amendment protections that the U.S. offers.”
Je ne suis pas complètement convaincu. On voit que les Américains se considèrent toujours comme le phare de la liberté et le dernier rempart contre la censure, ce qui est loin d’être toujours le cas.
" />
#64
30 ans c’est un bon compromis. Mais pour moi ça devrait courir depuis la date de création de l’oeuvre et pas de la date de mort de l’auteur. Tu créé quelque chose, toi ou tes héritiers en ont l’usufruit pendant 30 à compté de la date de sortie.
#65
C’est même complètement lolesque si je peux me permettre l’expression. Quand tu vois comment Fb / Apple gère la censure, ça tend plutôt à montrer l’inverse!
#66
30 ans à partir de la première publication publication je dirais.
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Bon, plus qu’à trouver un appart avec un grenier avant la prochaine guerre " />
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Ca doit être possible en Corse ou à Levallois-Perret de magouiller pour déclarer vivant des morts. " />
#70
Ce n’est pas de la censure, c’est de la protection de la morale " />
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Une grotte (aménager comme celle de Bilbo) serait plus sûr." />
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Tu as déjà la petite fille ?
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Ce qui était censé protéger les auteurs ne protège désormais que les rapaces…
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Le chocolat est fourni?
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Aujourd’hui, le journal intime écrit dans un appartement secret
d’Amsterdam par cette jeune adolescente juive, allemande puis déchue de sa nationalité, entre enfin, s’élève, dans le Domaine Public… (Blog d’Isabelle Attrad)
" />
#85
Ou pas.
Un brevet c’est 20 ans et ça demande (généralement) autrement plus de boulot
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Euh, j’ai vu des gens faire des brevets “à la petite semaine” en plus de leur temps de travail une heure par-ci par-là. Et je suis sûr qu’il y a des auteurs qui passent plus de temps que ça à écrire des livres. Je ne pense pas qu’on puisse généraliser le fait que faire un brevet (et le travail intellectuel qui va derrière) soit plus ou moins facile que faire une oeuvre (avec aussi le travail intellectuel qui va avec).
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Un brevet c’est payant, voit mal les ayants droits le faire.
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Je vois plus large, j’appliquerais ça pour la musique, les films, etc.
#93
Pour d’autres joyeusetés sur la perpétuation des droits d’auteur après la mort et les fantastiques relations “Bisounours” entre héritiers, je conseille “Famille, je vous hais” d’Emmanuel Pierrat. C’est à mourir de rire (ou pleurer, c’est selon).
Sinon il s’agit là d’une énième illustration de l’hypocrisie mondiale sur l’existence prétendue d’un domaine public encore aujourd’hui. A moins de le redéfinir fermement, plus jamais aucune œuvre majeure ne tombera dans le domaine public à grands renforts de rééditions, retraductions et retouches. Mais vu les lobbys du divertissement et de l’édition, ça n’arrivera jamais.
#94
A l’heure actuelle c’est déjà le cas, cf fondation Anne Franck qui touche l’argent sur le bouquin. Ca on le change pas, mais on modifie la durée et elle s’applique que l’auteur soit mort ou pas.
#95
Pourtant ça doit être de bonne qualité, ils en ont fait 7. Comme les Star Wars. " />
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Banlieue 13 se serait transformé en Jungle 59, et Jeanne d’Arc probablement Jean-Marie Le Pen. " />
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Ah c’est chouette, quels livres ?
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MP (si tu as une liseuse) " />.
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J’ai en tête l’histoire de Raymond Maufrais, mort lors en Amazonie, et son père Edgard Maufrais a publié les carnets de son fils pour financer des expéditions pour le retrouver. Du coup, de son point de vue, les droits d’auteurs sur l’oeuvre d’une personne décédé c’est plutôt une bonne chose.
Par contre, c’est vrai que 70 ans après la mort de l’auteur, continué à toucher des royalties dessus…Beh ça parait difficilement défendable….mais la propriété privée des moyens de production étant le 1er des droits de l’homme….
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Par ce que telle est la loi
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Un héritage ne va pas forcément du haut vers le bas.
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Apparemment certains ne connaissent pas l’évolution de la durée des droits d’auteur depuis leur “invention” par Beaumarchais :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d’auteur_en_France#/media/File:Evolution_compar%C3%A9e_de_la_dur%C3%A9e_du_droit_d%27auteur_et_de_l%27esp%C3%A9rance_de_vie.png
Tiré de cette page :https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d’auteur_en_France .
#127
#128
J’ai pas dit que l’héritage était quelque chose de naturel hein…
Mais il y a plus de légitimité à céder des biens physiques que de l’esprit je trouve.
Lorsque que l’auteur décède, il cède l’argent qu’il a perçu de son vivant sur l’œuvre et le droit de faire du fric dessus. Ça fait un peu le beurre, l’argent du beurre, et le cul de la crémière.
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Je n’ai pas lu en détail mais tu trouveras des points de départ de justification dans ce que j’ai écrit au commentaire 126.
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Tu hérites bien d’une maison, d’un vélo, d’un compte en banque, d’actions d’entreprises, d’entreprises tout court, etc. Pourquoi en serait il différemment pour les droits d’auteurs?
Ca me choque pas que les enfents de JK rowling touche les droits sur son oeuvre si elle venait à mourir maintenant. TANT QUE la durée n’est pas excessive. Ce qui n’est pas le cas. Donc ça me choque.
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Précise moi mon erreur alors.
La pensée économique dominante… le néolibéralisme c’est quand même une mutation du libéralisme, même si du coup ça n’a plus rien à voir, je trouve que tu chipote.
J’ai pas dit que tu me classais communiste, tu comprends bien ce que tu veux.
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J’aime bien cette discussion libéralisme vs Socialisme…
Une des plus grandes réussites du libéralisme tel qu’on le connaît (et qui devient d’ailleurs ultra-libéralisme) c’est d’avoir convaincu un maximum de gens qu’il n’y avait aucune alternative à ce système et même beaucoup de ceux qui en sont victimes le croient…
Les libéraux ressortent toujours les mêmes exemples négatifs telle que l’URSS pour conforter leurs dires.
Finalement l’URSS a été le plus gros soutien du libéralisme… " />
En même temps vu le pitoyable exemple qu’on a actuellement avec les pseudo-socialistes et leurs ministres “torchent-cul” de la haute finance, faut s’étonner de rien… " />
C’est vrai aussi qu’on a maintenant la preuve (s’il en était encore besoin) qu’un mec très con peut devenir multi-milliardaire, ça ouvre des horizons à certains.
N’est-ce pas mr. trump ? " />
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#150
Oui, je me rends bien compte de tout ça, mais c’est triste quelque part. L’auteur est celui qui fait que l’histoire existe, il est le noyau central, mais il ne touche finalement qu’une infime portion du gâteau.
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#153
toi, t’as pas vu ma réponse.
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#155
" /> Et si je me souviens bien elle s’est fait chopper parce que l’iPad s’est connecté au réseau Free_internet_Gestapo. " />
#156
Je répondais à un post qui parlait des retouches du père sur l’oeuvre. Bon, en lisant la suite, il s’avère que ses retouches sont plutôt légitimes plus que pour faire de l’argent sur les droits d’auteur.
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Merci. " /> Je dois avoir la version physique dans mes étagères.
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Effectivement, je reconnais que je me suis laissé prendre. " />
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#162
Et le tout sans compter le temps nécessaire à la compilation du LaTeX. " />
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Rhooo, si on peut même plus troller sur LaTeX de nos jours… " /> " />
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S’élever dans le domaine public : l’expression me surprend encore, mais c’est toujours avec le même plaisir !
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Je trouve que se faire l’argent sur le dos d’une victime de la seconde guerre mondiale c’est inhumain.
#169
Avant on disait “tomber dans le domaine public”, ce n’etait pas mieux.
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#171
@gravroche69
“Alors ça c’est une constante que de se faire du fric sur le dos des autres…”
Oui, ça s’appelle un salarié de nos jours… :)
Mais c’est vrai qu’exploiter les œuvres des morts a quand même l’énorme avantage de pouvoir tout garder pour soi. Le mort vivant, c’est encore trop remuant…
#172
#173
J’ai deux versions différentes en fait. Sans compte le bouquin physique bien entendu.
#174
c’est qui anne franck ?