Retour sur 15 ans de Wikipédia, ses réussites et ses combats

Retour sur 15 ans de Wikipédia, ses réussites et ses combats

Les ados de 2016 se souviennent-ils d'Encarta ?

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Guénaël Pépin

Publié dans

Internet

30/01/2016 12 minutes
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Retour sur 15 ans de Wikipédia, ses réussites et ses combats

Mi-janvier, Wikipédia fêtait ses 15 ans. Le projet libre est devenu la première encyclopédie collaborative mondiale, et son chemin n'a pas été sans tumulte. Dépendant des dons et encore critiquée à la marge, elle prépare son avenir, qui n'est pas encore garanti.

Cinq millions d'articles en anglais, 1,7 million en français et près de 30 millions dans 289 autres langues. L'importance de Wikipédia transparaît déjà dans ces quelques nombres. Le 15 janvier, l'encyclopédie libre a fêté ses 15 ans, qui l'ont vu passer de simple projet à source de référence pour des centaines de millions d'internautes. À cette occasion, la fondation Wikimedia a annoncé la création d'un fonds (endowment) de 100 millions de dollars sur dix ans, pour soutenir l'encyclopédie en cas de problème.

Ces dernières semaines ont aussi été l'occasion de nouvelles moins heureuses pour le projet. La principale est « l'affaire » Arnnon Geshuri, un membre du conseil d'administration de Wikimedia qui a démissionné il y a quelques jours, suite à des ennuis judiciaires liés à sa carrière dans les ressources humaines chez Google. La communauté a d'ailleurs voté pour cette démission, une première pour la fondation. Cela alors que d'autres défis l'attendent, comme le renouvellement de ses contributeurs.

Ce sont autant de points que nous avons abordés avec Christophe Henner. Un homme aux multiples facettes puisqu'il est à la fois président de l'association Wikimédia France et directeur marketing de jeuxvideo.com.

15 ans d'évolution de l'encyclopédie et de rapports avec l'extérieur

« Internet, du début à maintenant, a démocratisé l'accès à l'information, à la connaissance, à la culture. Là où Wikipédia a apporté une pierre différente à l'édifice, c'est en l'agrégeant, en la structurant et en la rendant plus facilement accessible. Aussi légalement, via les licences libres » nous explique Christophe Henner.

Avec la popularité est aussi venue la légitimité. « Maintenant, il est relativement acquis que Wikipédia est positif » poursuit-il. « De même, sur la fiabilité de l'encyclopédie, la question se pose moins, notamment parce que des études sont passées par là pour prouver qu'elle n'est pas si mauvaise que ça ! »

Dans les 291 langues que propose Wikipédia, la francophone est la deuxième en popularité et l'une des seules dont le nombre de contributeurs ne baisse pas. « On ne sait jamais si c'est dû à l'association française, Wikimédia France, mais la Wikipédia francophone est parmi l'une des plus grosses et anciennes Wikipédia. Le nombre de contributeurs est en stagnation ou croissance selon les mois » précise le président de Wikimédia France.

Financements stables, mais critiques mouvantes

Depuis le début, la grande majorité des revenus proviennent des contributions et dons. Pour l'année 2014-2015, ils représentaient 72,2 millions de dollars sur 75,7 millions de revenus (PDF). « 95 % des revenus de Wikipédia, ce sont des donneurs privés. C'est l'argent qu'on reçoit de grands donateurs, que ce soit des fondations privées ou des individuels » indique Henner.

La situation ne serait pas prête de changer, malgré la constitution d'un fonds sur dix ans. Les campagnes annuelles continueront bien, le spectre de la publicité restant, lui, loin. « Le jour où la question de la publicité se reposera sérieusement, c'est vraiment que nos finances iront très mal » rassure Wikimédia France.

Les critiques, elles, se sont aussi globalement éteintes, à part quelques personnalités qui n'en apprécient pas le fonctionnement. Certaines affaires restent en mémoire, comme celle qui a opposé Pascal Rogard, président de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), à l'encyclopédie et qui entache encore aujourd'hui leurs relations.

À l'époque, l'encyclopédie le qualifiait de lobbyiste, un terme qu'il refusait. Le débat avait culminé sur le plateau d'Arrêt sur images, où SACD et Wikipédia ont longuement débattu de l'impossibilité pour une personnalité d'éditer sa propre fiche.

Plus de 11 ans de Wikimédia France

En France, l'encyclopédie est représentée par l'association Wikimédia France, fondée en octobre 2004. Dès le départ, le but était de pouvoir coordonner des actions qui bénéficieraient « à la connaissance libre ». « Comme toute association, nous avons eu nos périodes tumultueuses, aujourd'hui nous sommes beaucoup plus stables. Elle s'est professionnalisée » défend son président. « On a pris une position forte : Wikimédia France doit être un catalyseur pour la connaissance libre. Notre but est de donner le maximum de moyens aux gens qui veulent en créer. »

Concrètement, l'association s'est organisée au fil des années pour porter cet objectif. Cela passe notamment par des partenariats « prestigieux » pour numériser le contenu de bibliothèques et musées, par l'achat de corpus difficile à avoir (ou cher) pour des contributeurs ou de matériel photo pour apporter des illustrations, par exemple... Que cela finisse sur Wikipédia ou non, du moment que ce soit sous licence libre.

L'association se défend également de gérer Wikipédia : elle « soutient » uniquement le projet. En arrivant au bureau de l'association, Christophe Henner a d'ailleurs démissionné de son poste d'administrateur sur le site, pour éviter toute confusion. Cela n'empêche pas Wikimédia France de recevoir de nombreuses demandes liées au contenu de l'encyclopédie, qu'elle laisse la plupart du temps la communauté gérer.

Aujourd'hui, Wikimédia France compte environ 400 membres, avec un bureau d'une dizaine de personnes et une quinzaine de salariés. Ces derniers s'occupent entre autres de certaines tâches rébarbatives, pour laisser les membres agir en toute quiétude. Elle est financée environ pour moitié via les collectes de dons mondiales de Wikipédia et pour l'autre moitié par des dons, les cotisations des membres et des sponsors sur certains projets.

 « Il y a aussi les missions d'évangélisation, d'accompagnement » ajoute Christophe Henner, ce qui inclut du lobbying. « Je n'ai aucun problème pour appeler ça du lobbying. On explique aux parlementaires quelle est la situation légale actuelle, puis où on veut aller et pourquoi » poursuit-il. La démarche se veut transparente, au contraire d'un lobbying « classique ».

Du lobbying sur la liberté de panorama

Le dernier sujet d'importance sur lequel Wikimédia France a milité auprès des parlementaires est la liberté de panorama, introduite dans la loi Lemaire (voir notre analyse). Pour rappel, elle permet de prendre des photos de bâtiments ou œuvres visibles de la voie publique, mais uniquement pour un usage non-commercial.

Une limite qui ne convient pas à Wikimédia. Avec cette disposition, l'encyclopédie ne pourra pas recevoir ces photos, vu qu'elle ne peut pas en empêcher l'usage commercial par la suite. Dans ce cas, il faudrait rémunérer les architectes pour ces photos. Démarche ouverte oblige, il y a près d'un an, Wikimédia France avait d'ailleurs contacté l'Adagp, la SPRD qui gère les architectes, « pour trouver une solution qui convienne à tout le monde ».

« Je ne suis pas content du résultat, parce que c'est inexploitable. Il faudrait vraiment définir la notion de commercial et de non-commercial sur Internet » explique le président de l'association. Mais cette disposition aura eu un mérite : porter devant le parlement une problématique encore confidentielle il y a dix ans.

« Ça fait 12, 13 ans que je suis sur les projets et on a vu évoluer l'appropriation de ces problématiques » explique-t-il. « En 2006, les premières fois où on avait rencontré des parlementaires pour leur expliquer ce qu'était Wikipédia, c'était très compliqué, parce qu'il fallait expliquer les licences libres, pourquoi on voulait que tout le monde puisse modifier, le commercial, non-commercial, etc. » Soit autant de notions bien mieux maîtrisées aujourd'hui.

En dehors du débat lui-même, l'autre « grande satisfaction » du numéro un de Wikimédia France est un amendement. 50 députés ont ainsi soutenu l'amendement prévoyant de supprimer la notion d'usage non-commercial « Les 50 députés en question viennent de tous les partis, de l'extrême-gauche à la droite. Ça montre que ce qu'on fait est politique dans le sens sociétal du terme, et non partisan » comprend-il.

Un fonds de 100 millions de dollars en cas de pépin

Pour ses 15 ans, Wikipédia a surtout annoncé la création d'un fonds (endowment) de 100 millions de dollars sur dix ans, pour garantir la pérennité du projet. « C'est un peu une assurance-vie. Ça s'adresse à des gens qui croient au projet, mais aussi à la défiscalisation. C'est un système américain : ils nous confient leur argent pour faire grossir un trésor de guerre qui doit pouvoir être utilisé quand on est face à une situation grave » affirme le représentant de l'association Wikimédia française.

Il doit donc uniquement servir dans des cas spécifiques, par exemple « si une tornade passe sur nos datacenters aux États-Unis et que nous n'avons pas la trésorerie pour les reconstruire ». Le fonds est co-géré avec la fondation Tides, qui en aura la responsabilité jusqu'à ce que Wikimédia en décide (éventuellement) autrement.

Ce fonds sera donc alimenté par des Américains, comme les pays occidentaux apportent la majeure partie des contributions. Au quotidien, ce déséquilibre du financement reste un vrai sujet. « Aujourd'hui, le financement se fait en majorité par les pays occidentaux, alors que ce n'est pas où ça a le plus d'impact. Donc si les gens ne sont plus en mesure de financer les projets, il faut être en mesure de les continuer » nous explique Wikimédia France.

La démocratie de Wikipédia mise à mal par Wikimédia

Mais le souci le plus pressant n'est pas à chercher dans le coffre-fort. Le conseil d'administration de Wikimédia est au centre d'une polémique concernant l'un de ses membres. Arnonn Geshuri, l'ancien responsable des ressources humaines de Google, a été nommé dans le conseil d'administration à la mi-janvier. Cette nomination a posé de nombreuses questions au sein de la communauté, qui a lancé un vote de défiance, dans lequel la communauté a demandé la démission de Geshuri, à 290 voix contre 22.

Son tort ? Dans sa carrière à Google, Geshuri aurait directement contribué aux accords de non-braconnage d'employés entre géants du numérique... Des accords qui ont été jugés illégaux depuis. Un échange d'emails entre Steve Jobs, Eric Schmidt, le patron de Google d'alors, et Geshuri a mis le feu aux poudres, indiquant une participation directe de ce dernier dans cette pratique. À cette polémique, la fondation Wikimédia répond qu'elle n'était pas assez informée au moment de sa nomination.

« Sa nomination au conseil d'administration est un fonctionnement normal, même si c'est un sujet de débat, plus sur des questions de procédure que sur le fait de nommer les membres du conseil » estime Christophe Henner de l'association française. La démocratie de Wikipédia s'arrête ainsi aux portes du conseil d'administration, dont les membres sont surtout nommés pour apporter des compétences spécifiques à la fondation, moins pour leur implication passée dans Wikipédia.

« On ne sait pas ce qui a péché dans le processus. Ça nous fait du tort alors que le système est en fonction depuis des années. Parmi les gens appointés, un [Erik Möller] a été pendant dix ans au conseil et a été président de la fondation pendant six ans. On a eu de très bonnes nominations. »

Le cas semble bien particulier. Il s'agirait de la première fois où la communauté s'exprime vraiment sur une nomination. « La personne n'a pas été trop mal choisie, vu qu'il dit se retirer parce qu'il fait du tort au mouvement. C'est à la fois exceptionnel et normal » rassure le président de Wikimédia France.

De l'ouverture et des données pour l'avenir

Pour le futur, l'un des objectifs de Wikipédia est de continuer à s'ouvrir, notamment à de nouveaux contributeurs. « Il y a encore énormément de choses à écrire » explique l'association française. « C'est comme toute révolution : les révolutionnaires deviennent l'establishment. Ils ont contribué aux 1,7 million d'articles de la Wikipédia francophone et ont subi des attaques de l'extérieur. Ils ont donc tendance à se protéger » affirme Christophe Henner. La communauté cherche donc à trouver un équilibre entre la préservation du travail « faramineux » déjà accompli et l'inclusion de nouveaux membres.

L'éditeur visuel lancé ces derniers mois doit par exemple faire baisser les barrières techniques, même s'il est encore trop tôt pour en voir les effets. Mais la principale barrière resterait : l'impression pour les utilisateurs qu'ils ne seraient pas compétents ou légitimes pour contribuer. Ce sera la plus longue à lever, estime Wikimédia.

Une autre initiative doit faciliter l'édition de l'encyclopédie : Wikidata. Il s'agit de rendre sémantique le plus de données possibles, pour permettre de les éditer en même temps sur l'ensemble des versions de Wikipédia. Lancée il y a quelques années, elle doit aider à gommer les écarts entre les versions de l'encyclopédie.

« Pour une personnalité, on aura sa nationalité, sa date et son lieu de naissance, le titre et la date de publication de ses livres... Par exemple, si WikiData était actif le jour de la mort de Michel Delpech, sa fiche aurait pu être mise à jour dans toutes les langues avec sa date de décès » détaille Christophe Henner.

Pour l'avenir, le président de Wikimédia France a quelques souhaits simples : « Que le projet soit encore mieux compris et appréhendé, que Pascal Rogard devienne un éditeur de Wikipédia et que l'activité se fasse comme on l'entend, que tout le monde puisse l'exploiter ». L'appel est lancé.

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

15 ans d'évolution de l'encyclopédie et de rapports avec l'extérieur

Financements stables, mais critiques mouvantes

Plus de 11 ans de Wikimédia France

Du lobbying sur la liberté de panorama

Un fonds de 100 millions de dollars en cas de pépin

La démocratie de Wikipédia mise à mal par Wikimédia

De l'ouverture et des données pour l'avenir

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (56)


Déjà 15 ans. Maintenant, il est rare que je ne trouve pas d’infos sur un sujet.



Et comme le rappel le sous-titre, mes souvenirs d’Encarta sont bien lointains (et je n’aimais pas franchement l’utiliser).


15 ans…déjà…c’est dingue ! <img data-src=" />

(je me l’imaginais “plus Néo” que ça) !&nbsp; <img data-src=" />


Je confirme, lors de mon cursus j’ai trouvé tout ce dont j’avais besoin sur Wikipédia jusqu’au niveau licence.

Après en master il manque encore pas mal de chose mais de toute façon c’est pas le type d’info qu’on trouve sur des encyclopédies mais plutôt directement dans les publications …



Bref gg wikipédia, pour moi l’un des plus beaux exemples de ce qu’on peut faire grâce à Internet


Il n’est pas impossible que ça soit lié au fonctionnement des publications scientifiques. Il y a un seuil au delà duquel l’accès à la connaissance devient très onéreux, ce qui réduit le nombre de contributeurs potentiels.








odoc a écrit :



……….beaux exemples de ce qu’on peut faire grâce à Internet





+1 ! <img data-src=" />



Je me souviens de l’arrivée de wiki, on en discutait au détour d’un chan irc en 2000, on se demandait ce qu’était ce truc complètement hors mainstream à l’époque. je m’y suis inscrit dès le début, je crois avoir eu un id au alentour de 200



ça restera dans l’histoire de l’Humanité au même titre que la bibliothèque d’Alexandrie&nbsp;<img data-src=" />


Franchement, je sais pas ce que je ferais sans Wikipedia, je la consulte au moins 1 ou 2 fois par jour. Ce projet est juste génialissime.





Les ados de 2016 se souviennent-ils d’Encarta ?



Ça m’étonnerait qu’ils en aient même entendu parler… mais moi je m’en souviens ;)


Oui clairement


Wikipedia est non seulement l’un de mes moteurs de recherche préféré, mais aussi une grande aide quand je rédige dans d’autres langues. Suffit de chercher l’expression dans wikipedia et, lorsqu’il y a un article sur le sujet, aller sur la traduction, le wiktionnaire peut aider aussi d’ailleurs. Par contre, je préfère nettement le cnrtl pour ce qui est de la langue française : plus complet et bourré de références et de citations.


« ses réussites, ses combats » et ses limites : à part pour la partie scientifique pure et dure (et encore, elle est rapidement polluée par de la crackpottery pseudo-scientifique), tout le reste est sujet à questionnement quant à l’objectivité de la rédaction, des parti-pris discutables voire souvent une vision idéologique biaisée et orthodoxe où le déni est élevé au rang de dialectique.



Wikipédia n’a rien de démocratique. Un récent article d’analyse comparait Wikipédia à une bureaucratie pesante de l’ère prénumérique, avec des normes abstraite et conservatrices et une gouvernance éditoriale opaque.



Bref, sur Wikipédia il n’y a qu’une règle à respecter : assume BS.


C’est toujours le risque de ce genre de projet. Les lecteurs ont des cerveaux qu’ils s’en servent. Par ailleurs, un article de Wikipedia doit normalement contenir des liens externes qui permettent d’accéder aux sources et de les vérifier.

Bref Wikipedia a des défauts, mais le défaut principal réside dans les lecteurs qui ne croisent pas les informations, ne vérifient pas les sources et avalent tout crû ce qu’ils lisent et ça, Wikipedia n’y est pour rien.

Cela dit dans les domaines que je maîtrise vraiment, je trouve rarement de grosse âneries dans Wikipedia.








Quiproquo a écrit :



Il n’est pas impossible que ça soit lié au fonctionnement des publications scientifiques. Il y a un seuil au delà duquel l’accès à la connaissance devient très onéreux, ce qui réduit le nombre de contributeurs potentiels.





C’est vrai, mais il y a aussi un biais de sélection parmi les contributeurs qui inévitablement remonte la pyramide administrative, éditoriale et décisionnelle de Wikipédia, et finalement la parasite : ceux avec des croyances fortes sont plus motivés (et donc plus aptes à en supporter le coût) pour les délivrer. Malheureusement, ce n’est pas un critère de vérité.



Encarta… Même moi je ne l’ai utilisé qu’une ou deux fois, en même temps que Yahoo ou Lycos (et j’ai 25 ans).



Reste plutôt à voir combien savent utiliser un dictionnaire en papier…








tmtisfree a écrit :



[…] Bref, sur Wikipédia il n’y a qu’une règle à respecter : assume BS.





Et pourtant Wikipedia est très souvent beaucoup moins BS, que n’importe que bon nombre de sites de presse, de sites émanant d’une association quelconque ou blog privé. Cela dit je constate que bien souvent les gens qui s’insurgent contre Wikipedia sont des extrémistes de leurs idéologie ne supportant pas une vérité autre que la leur.



Après rien n’interdit de croiser ses sources (ce que énormément de personnes ne savent pas faire), chercher soit soi même l’information (ce qu’encore moins de monde sait faire, confondant “information” et “blog conspirationniste”), le tout avec beaucoup d’esprit critique. Cela dit, très souvent, l’article Wikipédia constitue une bonne synthèse d’introduction sur un sujet particulier.









numerid a écrit :



C’est toujours le risque de ce genre de projet. Les lecteurs ont des cerveaux qu’ils s’en servent. Par ailleurs, un article de Wikipedia doit normalement contenir des liens externes qui permettent d’accéder aux sources et de les vérifier.

Bref Wikipedia a des défauts, mais le défaut principal réside dans les lecteurs qui ne croisent pas les informations, ne vérifient pas les sources et avalent tout crû ce qu’ils lisent et ça, Wikipedia n’y est pour rien.

Cela dit dans les domaines que je maîtrise vraiment, je trouve rarement de grosse âneries dans Wikipedia.





Pour pouvoir vérifier, il faut les références des sources. Une étude l’année dernière montrait que sur un échantillon des 5000 1ers articles anglais les plus lus, 85% des références étaient correctes et standardisées, mais que seulement 12-13% de ces références étaient accessibles, ce qui ramène à même pas 10% le nombre de références vérifiables.



Dans ces conditions, il faut vraiment avoir du temps pour vérifier toutes les affirmations avancées : combien le prennent ?



Espérons qu’elle ne sombre pas.<img data-src=" /> Cela serait dommage.








kwak-kwak a écrit :



Et pourtant Wikipedia est très souvent beaucoup moins BS, que n’importe que bon nombre de sites de presse, de sites émanant d’une association quelconque ou blog privé.





On ne peut pas généraliser. On doit seulement vérifier à partir de critères objectifs.







kwak-kwak a écrit :



Cela dit je constate que bien souvent les gens qui s’insurgent contre Wikipedia sont des extrémistes de leurs idéologie ne supportant pas une vérité autre que la leur.





Ce sont ceux pour qui le coût de contribuer à un tel projet est le moins élevé et qui peuvent et ont noyauté le projet : pas étonnant qu’on en retrouve quasi-systématiquement le biais dans Wikipédia.







kwak-kwak a écrit :



Après rien n’interdit de croiser ses sources (ce que énormément de personnes ne savent pas faire), chercher soit soi même l’information (ce qu’encore moins de monde sait faire, confondant “information” et “blog conspirationniste”), le tout avec beaucoup d’esprit critique. Cela dit, très souvent, l’article Wikipédia constitue une bonne synthèse d’introduction sur un sujet particulier.





Encore faut-il connaitre et comprendre les critères pour pouvoir trier, sélectionner et recouper les informations : ce n’est pas à l’école qu’on apprend ces principes fondamentaux qui permettront plus tard de naviguer à son aise dans la société pour décrypter les boniments, semi-vérités et mensonges qu’on nous sert à longueur de journée.





Son tort ?&nbsp;Dans sa carrière à Google, Geshuri aurait directement

contribué aux accords de non-braconnage d’employés entre géants du

numérique… Des accords qui ont été jugés illégaux depuis. Un échange

d’emails entre Steve Jobs, Eric Schmidt, le patron de Google d’alors, et

Geshuri a mis le feu aux poudres, indiquant une participation directe

de ce dernier dans cette pratique.





C’est un langage tellement soutenu que je me demandais quel était le rapport avec les éléphants <img data-src=" />



Mais si j’ai bien compris ils avaient des accords pour que l’un n’aille pas débaucher des employés de l’autre c’est ça ?










tmtisfree a écrit :



On ne peut pas généraliser. On doit seulement vérifier à partir de critères objectifs.







Le problème est toujours le même : L’objectivité n’est qu’une vue de l’esprit.

Ce n’est pas parce que tu dit quelque-chose qui semble consensuel que c’est objectif de même que l’inverse.



En tout cas, c’est plutôt drôle de te voir parler en mal de wikipédia comme d’un système bureaucratique, alors

que l’initiateur est un adepte de Ayn Rand. <img data-src=" />





L’association se défend également de gérer Wikipédia : elle « soutient »&nbsp;uniquement le projet.





C’est selon moi une grosse ambiguïté du projet. Wikipédia demande des dons chaque année pour financer les serveurs et la bande passante, et Wikimédia annonce qu’ils sont éligibles à une déduction fiscale. Or un don à l’entité française ne permet pas d’aider Wikipédia, seulement à promouvoir les action de l’entité française.



Certains ne veulent pas « soutenir » une association française qui fait vivre la contribution (concours,…) ou accompagne (en gros, fait de la comm’), mais soutenir l’encyclopédie, qui reste américaine sur sa forme juridique. Et cette confusion dessert les deux projets.




À&nbsp;cette polémique, la fondation Wikimédia répond qu’elle n’était pas assez informée au moment de sa nomination.





Ca ressemble fortement à la polémique lors de l’arrivée de Brendan Eich chez Mozilla, qui n’avait pas non plus “été assez informé” de ses prises de position…





« Que le projet&nbsp;soit encore mieux compris et appréhendé, que Pascal

Rogard devienne un éditeur de Wikipédia et que l’activité se fasse comme

on l’entend, que tout le monde puisse l’exploiter »





J’espère que c’est du second degré. C’est donner beaucoup d’importance à ce vulgaire troll qu’est Rogard pour le citer en objectif ou souhait d’évolution…


La concurrence ne pouvait pas débauché les employés avec une pluie de billet, ce qui aurait fait exploser les grilles salariales, donc moins de bénéfices.




« Internet, du début à maintenant, a démocratisé l’accès à l’information, à la connaissance, à la culture. Là où Wikipédia a apporté une pierre différente à l’édifice, c’est en l’agrégeant, en la structurant et en la rendant plus facilement accessible.





Devenir Leader sur internet en 4 points: Agréger, Structurer, Centraliser, Faciliter l’accès



Google Search, Amazon, Youtube, Wikipedia, les AppStore, hébergeurs, …








hurd a écrit :



Le problème est toujours le même : L’objectivité n’est qu’une vue de l’esprit.

Ce n’est pas parce que tu dit quelque-chose qui semble consensuel que c’est objectif de même que l’inverse.





C’est une position absurde et facilement réfutable : 1 + 1 = 2 est une proposition que l’on peut démontrer comme étant vraie à partir de critères objectifs (logique, cohérence, non contradiction, reproductibilité, etc). Critères que l’on peut réutiliser et qu’on réutilise par ailleurs.







hurd a écrit :



En tout cas, c’est plutôt drôle de te voir parler en mal de wikipédia comme d’un système bureaucratique, alors que l’initiateur est un adepte de Ayn Rand. <img data-src=" />





Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais l’article que je cite. Et on peut apprécier Ayn Rand tout en restant critique.









tmtisfree a écrit :



C’est une position absurde et facilement réfutable : 1 + 1 = 2 est une proposition que l’on peut démontrer comme étant vraie à partir de critères objectifs (logique, cohérence, non contradiction, reproductibilité, etc). Critères que l’on peut réutiliser et qu’on réutilise par ailleurs.





Humm…

Déjà la proposition 1 +1 = 2 est vrai à condition que toi et ton interlocuteur partage un même bagage (je dirait même une ontologie). À partir du moment ou le bagage lui même indique par définition des règle qui veulent que justement 1 + 1 = 2, c’est pas difficile.

Bref, bonne chance pour trouver pareil ontologie communément admise pour prouver d’autres chose bien plus sujet à controverse.



Et même si tu y arrive, rien ne dit que pareil ontologie à un fondement objectif <img data-src=" /> .



Les dons, sauf cas spécifiques, sont fait vers la Wikimedia Foundation qui redistribue ensuite vers les asso. locale, sur demande de financement motivé.








hurd a écrit :



Humm…

Déjà la proposition 1 +1 = 2 est vrai à condition que toi et ton interlocuteur partage un même bagage (je dirait même une ontologie). À partir du moment ou le bagage lui même indique par définition des règle qui veulent que justement 1 + 1 = 2, c’est pas difficile. Bref, bonne chance pour trouver pareil ontologie communément admise pour prouver d’autres chose bien plus sujet à controverse.





La véracité de la proposition ne dépend pas de « bagage » (ou autres artifices similaires et propres au relativisme constructiviste de la mythologie collectiviste) et encore moins des a priori et je ne sais quelles autres croyances des personnes qui en parlent.







hurd a écrit :



Et même si tu y arrive, rien ne dit que pareil ontologie à un fondement objectif <img data-src=" /> .





Les pseudo-arguments circulaires et/ou régressifs qui tendent vers l’infini sont généralement le signe d’une position bancale, irraisonnée et, pour tout dire, non naturelle qui ne conduisent à rien que des postures épistémologiques sans intérêt.



Il est bien précisé « Wikimédia France », pas Foundation. Comme ils le disent, ce don concernera (entre autres) l’augmentation du nombre de contributeurs, l’aide à la communauté,… et pas le financement de l’infra de Wikipédia.








tmtisfree a écrit :



La véracité de la proposition ne dépend pas de « bagage » (ou autres artifices similaires et propres au relativisme constructiviste de la mythologie collectiviste) et encore moins des a priori et je ne sais quelles autres croyances des personnes qui en parlent.





C’est un point de vue que je ne partage pas. Je ne dit pas que c’est faux, juste que c’est invérifiable et donc très discutable.







tmtisfree a écrit :



Les pseudo-arguments circulaires et/ou régressifs qui tendent vers l’infini sont généralement le signe d’une position bancale, irraisonnée et, pour tout dire, non naturelle qui ne conduisent à rien que des postures épistémologiques sans intérêt.





C’est pas toi qui parler de ne pas généraliser il y à peu ?



Bref,je ne vois point d’argumentation dans ton commentaire, c’est dommage.



Les ados de 2016 se souviennent-ils d’Encarta ?



<img data-src=" />



<img data-src=" /> Larousse ‘98 <img data-src=" /> <img data-src=" />


encarta c’était rigolo surtout le compagnon messenger ^^








hurd a écrit :



C’est un point de vue que je ne partage pas. Je ne dit pas que c’est faux, juste que c’est invérifiable et donc très discutable.





La raison en est que ta position est absolutiste. Heureusement que les scientifiques ont passé ce cap depuis longtemps avec l’axiomatique, les postulats de Physique, etc, sinon on en serait encore à gratter du bois pour se chauffer.







hurd a écrit :



C’est pas toi qui parler de ne pas généraliser il y à peu ?

Bref,je ne vois point d’argumentation dans ton commentaire, c’est dommage.





Pas nécessaire puisqu’une affirmation régressive à l’infini ou circulaire contient sa propre réfutation.



ça serait assez con que WP se face défacer en effet&nbsp;<img data-src=" />


Je me demande comment fonctionne leurs sauvegarde.<img data-src=" />


Je pense que la force et la faiblesse de wikipedia c’est son absence de rédactionnel.



Cela provoque à mon avis&nbsp;le maintien d’un nombre importants d’articles qui sont d’une qualité pitoyable (on me répondra que je pourrai contribuer mais si je vais chercher l’information c’est que je ne l’ai pas…). Il serait préférable de mettre un bac à sable plutôt que de livrer des articles qui se limite parfois à une ligne.



La pseudo-neutralité dont ils tentent eux même de se persuader est, à mon sens, ridicule. Les articles des encyclopédies “classique” ont le mérite d’être signé donc on sait d’ou vient l’information. Connaitre les contributeurs ou les groupes de contributeurs avec leurs idées, leurs opinions serait un plus.



Ensuite, j’ai un peu peur de l’avenir même de wikipedia. Son système “démocratique” de cooptation pourrait à terme , il me semble, lisser le “contenu autorisé” vers une idéologie, une pensée qui serait unique.



In fine, j’utilise quasi quotidiennement wikipedia pour de la petite information mais dès que je veux des infos un peu pointues, détaillées et signées je vais avoir tendance à me replier sur d’autres sources que je considère comme plus fiables.


Tu sais, les articles sont « notés », et assez peu on la qualité être des bons articles & de qualité :










wanou2 a écrit :



Les articles des encyclopédies “classique” ont le mérite d’être signé donc on sait d’ou vient l’information. Connaitre les contributeurs ou les groupes de contributeurs avec leurs idées, leurs opinions serait un plus.





Leurs idées, leurs opinions, pas vraiment (quoi que si tu cherche bien) , mais les articles de wikipédia sont toujours signé par les contributeurs, le droit d’auteur s’applique ici aussi.



C’est pas pire que les invité de plateau télévision qui sont présentés comme des universitaire alors qu’ils ont aussi surtout plein d’intérêt dans des multinationales diverses. Et puis pour le coup, il y à une vrai problématique de vie privée qui se pose, sur wikipédia les contributeurs ne sont pas des personnes publiques.





wanou2 a écrit :



Ensuite, j’ai un peu peur de l’avenir même de wikipedia. Son système “démocratique” de cooptation pourrait à terme , il me semble, lisser le “contenu autorisé” vers une idéologie, une pensée qui serait unique.





Je ne croit pas du tout que wikipédia lissera le contenu autorisé vers ce qui serait une pensée unique.



Parcontre la vrai limite de wikipédia est le fait qu’elle n’est qu’un condensé du savoir qu’on peut trouver ici et là, ce n’est pas sur wikipédia que tu peut espérer trouver des choses particulièrement originales .









wanou2 a écrit :



Ensuite, j’ai un peu peur de l’avenir même de wikipedia. Son système “démocratique” de cooptation pourrait à terme , il me semble, lisser le “contenu autorisé” vers une idéologie, une pensée qui serait unique.







C’est déjà le cas en pratique : s’il n’existe pas d’équivalent collectiviste à Wikibéral, c’est que les collectivistes trouvent leur compte dans Wikipédia. Wikibéral ne dit pas autre chose d’ailleurs:





Pourquoi une encyclopédie à part, alors que Wikipédia (cofondé par un libertarien américain, Jimmy Wales) existe et pourrait avoir vocation à recevoir des articles sur les mêmes sujets que Wikibéral ?



Wikipédia, malgré sa recherche de la “neutralité de point de vue”, ne traduit en dernier ressort qu’une opinion dominante, obtenue soit par consensus autour d’une position “moyenne”, soit par l’influence d’une majorité qui réussit à gommer ce qui lui déplaît et qui s’écarte trop d’une norme implicite. Si la neutralité est facile à atteindre dans certaines matières qui ne donnent pas lieu à discussion, elle est souvent illusoire dans les sciences sociales, en politique ou en philosophie.



Las des nombreuses et interminables guerres d’édition auxquelles Wikipedia donne lieu, et constatant que la pensée dominante que délivre Wikipédia dans sa version francophone est plutôt collectiviste, les contributeurs de Wikibéral préfèrent s’exprimer sur leur espace propre, dédié au libéralisme. Certains contribuent ou ont contribué à Wikipédia, mais de manière beaucoup moins active dans les domaines politiques. Illustration des tropismes antilibéraux de Wikipédia, un article sur un parti fictif d’extrême gauche n’a été supprimé que de justesse, les votants ayant votés uniquement par réflexe politique, sans même lire l’article, Nouvelle alternative prolétarienne, créé par un membre de liberaux.org



La version anglophone de Wikipédia semble poser moins de problèmes aux libéraux, certains articles relatifs au libéralisme ayant même été nominés pour leur qualité, et d’autres pouvant s’apparenter à ce que propose Wikibéral, exposant clairement le point de vue libéral sur une question. Bien sûr, il n’est pas question de faire passer un point de vue pour une vérité encyclopédique, les points de vue sont présentés comme tels.









wanou2 a écrit :



Ensuite, j’ai un peu peur de l’avenir même de wikipedia. Son système “démocratique” de cooptation pourrait à terme , il me semble, lisser le “contenu autorisé” vers une idéologie, une pensée qui serait unique.









hurd a écrit :



Parcontre la vrai limite de wikipédia est le fait qu’elle n’est qu’un condensé du savoir qu’on peut trouver ici et là, ce n’est pas sur wikipédia que tu peut espérer trouver des choses particulièrement originales .





Justement, Wikipédia ne donne aucune information originale. C’est par principe “juste” un regroupement des connaissances humaines.

Et du coup, au contraire des autres encyclopédies ou centres de savoir, elle ne prône aucune pensée unique, mais recense bien les différentes opinions et critiques qu’il peut y avoir sur un sujet.





Les ados de 2016 se souviennent-ils d’Encarta ?





et ceux qui connaissent Encarta se souviennent-ils d’ Universalis ? <img data-src=" />



(mais si, mais si, le gros truc en papier qui envahissait les étagères ? vous y êtes ? <img data-src=" /> )








Jarodd a écrit :



J’espère que c’est du second degré. C’est donner beaucoup d’importance à ce vulgaire troll qu’est Rogard pour le citer en objectif ou souhait d’évolution…







Fort heureusement il n’a pas mis toutes mes blagues dans l’article… Mais celle-là est restée ^^



Les ~14 tomes de plus de 1000 pages (avec un tome juste pour l’index) ? Je pense que mes parents doivent avoir ça dans des cartons.








zefling a écrit :



Les ~14 tomes de plus de 1000 pages (avec un tome juste pour l’index) ? Je pense que mes parents doivent avoir ça dans des cartons.





les miens sont toujours dans mon bureau, ils font plus nid a poussiére depuis l’arrivée Wikipedia a co mais ils m’ont été très utiles durant ma scolarité <img data-src=" />



Comme tout les gros site comme ça qui mémorise tout : faut beaucoup de serveurs&nbsp;<img data-src=" />








hurd a écrit :



Leurs idées, leurs opinions, pas vraiment (quoi que si tu cherche bien) , mais les articles de wikipédia sont toujours signé par les contributeurs, le droit d’auteur s’applique ici aussi.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

&nbsp;Sur le reste du commentaire, je suis d’accord&nbsp;par contre sur ce point…&nbsp;&nbsp;des personnes cachées (pour beaucoup) derrière des pseudonymes !



Ben ça dépend où tu clique… Depuis la page de Wikipédia, Faire un don (colonne de gauche) t’envoie vers Wikimedia Foundation, sans déduction d’impôt pour le coup, vu que c’est pas en France.


“les articles de wikipédia sont toujours signé par les contributeurs, le droit d’auteur s’applique ici aussi.”



Oui mais non.

Chaque modification est attribué à son auteur dans l’historique (les petits liens genre onglet, en haut à droite de la page) et respecte ainsi le droit d’auteur.

Par contre les articles ne sont pas signé, jamais. Les discussions par contre on signe, pour savoir qui a dit quoi : )


Tu veux dire comme un peu partout sur Internet, quand on se créé un compte avec un pseudo quoi ?

Du coup wanou2 c’est ton nom ? <img data-src=" />








X-Javier a écrit :



Tu veux dire comme un peu partout sur Internet, quand on se créé un compte avec un pseudo quoi ?

Du coup wanou2 c’est ton nom ? <img data-src=" />





Quand je lis un article sur universalis, sur lemonde.fr, sur nextinpact.com … j’ai le nom de l’auteur.

Pour ce qui est de ma petite personne je n’ai pas la prétention d’apporter de la connaissance au monde.

&nbsp;



Oui et puis c’est pareil dans tout article de blog, journal ou encyclopédie, c’est un humain qui est à la base de la rédaction. Donc subjectif. Mais l’avantage de wikipedia, à la base il y a plein d’humain différents qui travaillent sur un article ;) donc ça tend vers le côté objectif.








wanou2 a écrit :



Quand je lis un article sur universalis, sur lemonde.fr, sur nextinpact.com … j’ai le nom de l’auteur.





…ou de son pseudonyme. Tous les journalistes n’utilisent pas leur vrai nom.



Ah excuse moi, j’ai confondu avec wikivoyage (j’ai l’habitude de participer à ce dernier et je pensais que c’était pareil) ou il y à bien l’équivalent d’une signature des auteurs, avec une page de crédit pour l’ exhaustivité :&#160https://fr.wikivoyage.org/w/index.php?title=Accueil&action=credits


On peux effectivement afficher, depuis la page “historique” d’un article, ses statistiques de contribution auteurs et contribs par auteur) et de consultation par jour.








Mihashi a écrit :



…ou de son pseudonyme. Tous les journalistes n’utilisent pas leur vrai nom.



&nbsp;

Pour les personnalités qui écrivent dans les encyclopédies et les journalistes de presse un tant soit peu renommés leurs pseudonymes sont assez souvent connus… cela va souvent de la crédibilité du titre.



De plus la tonalité général d’un titre en dit assez long… on verra difficilement un article traitant des bienfaits du libéralisme en matière du code du travail dans l’huma ou bien un article sur les joies des 32h payés 40 dans les échos ;)