Israël : doutes autour d'une cyberattaque contre des centrales électriques

Israël : doutes autour d’une cyberattaque contre des centrales électriques

Un cas similaire à l'Ukraine ?

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Vincent Hermann

Publié dans

Logiciel

28/01/2016 5 minutes
84

Israël : doutes autour d'une cyberattaque contre des centrales électriques

Mardi, le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, déclarait que le pays avait été frappé par une puissante cyberattaque visant ses infrastructures électriques. Il semblerait que la vérité soit moins catastrophique, puisqu’un ransomware aurait frappé un organe régulateur lié à l’énergie. Explications.

Le contexte était là. En avril 2015, l’ancien directeur de la NSA Keith Alexander martelait que le danger était manifeste : les systèmes SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition), des infrastructures de contrôle et de gestion des données sur de larges échelles, étaient beaucoup trop vulnérables. Il y a trois semaines, voilà qu’une région de l’Ukraine subissait justement des avaries suite à une attaque savamment orchestrée contre ses centrales.

Urgence sur les systèmes SCADA ?

Mardi, quand le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, est venu annoncer qu’une grande cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures électriques du pays, il pouvait être certain d’obtenir l’attention des personnes présentes. Et ce d’autant plus que le ministre intervenait en pleine conférence Cybertech 2016 à Tel Aviv.

Ses propos, rapportés par Times of Israël, étaient sans ambigüité : « Nous avons identifié hier l’une des plus vastes cyberattaques que nous ayons affrontées. Le virus était déjà identifié et le bon logiciel était déjà préparé à le neutraliser. Nous avons dû geler bon nombre de nos ordinateurs à l’Israeli Electricity Authority. Nous avons la solution en main, et nous espérons que ce très sérieux évènement sera bientôt terminé. Mais, pour l’instant, les systèmes informatiques ne fonctionnement pas comme ils le devraient ».

Le discours est parfaitement aligné sur les avertissements de Keith Alexander et porté évidemment par les récents évènements en Ukraine. Il avait d'ailleurs ajouté : « C’est un nouvel exemple de la sensibilité des infrastructures aux cyberattaques, et de l’importance de se préparer nous-mêmes pour nous défendre contre de telles attaques ». Mais tout le monde n’est pas d’accord avec cette version des faits.

Du virus destructeur au simple ransomware sur quelques PC administratifs

Plusieurs médias israéliens, notamment Ynet, indiquent que le virus en question serait un ransomware. Pourquoi dans ce cas attaquer des infrastructures avec un tel malware ? Parce que les infrastructures elles-mêmes n’auraient jamais été en danger. Le problème serait parti d’un employé de l’Israeli Electricity Authority (IEA), un organe de régulation, dont le travail est essentiellement administratif et qui ne compte qu’une trentaine de personnes dans ses locaux. L’ouverture d’un email piégé aurait provoqué l’activation du ransomware, avant que ce dernier ne s’étende sur le réseau et d’autres machines, provoquant le fameux « gel » des ordinateurs indiqué par le ministre.

Sur le blog de la division ICS (Industrial Control Systems) du SANS, Robert M. Lee invitait déjà à la prudence sur les éléments communiqués. Peu après, il indiquait dans une mise à jour avoir reçu des informations d’un cyberanalyste israélien, Eyal Sela, selon lesquelles les propos du ministre ne devaient clairement pas être pris pour argent comptant. Il soulignait également qu’aucune panne de courant n’avait été détectée, ce qui, dans le contexte actuel, n’aurait pas manqué d’être visible.

Mardi et mercredi ont en effet vu le pays battre son record historique de consommation électrique. Le Jerusalem Post indiquait ainsi mercredi que la demande de la veille au soir avait atteint les 12 160 mégawatts, à cause de températures négatives. La question est bien entendu du coup de savoir pourquoi un ministre irait alors communiquer sur une vaste attaque.

Les cyberattaques « deviendront une menace majeure »

Une partie de ses propos, rapportée par Israël National News, fournit une piste : « Nous avons besoin que nos technologies puissent prévenir de telles attaques. Les cyberattaques sur les infrastructures peuvent paralyser les centrales électriques et l’intégralité de la chaine de distribution, allant du gaz naturel au pétrole, en passant par l’essence et l’eau, tout en pouvant causer des accidents mortels. Les organisations terroristes telles que Daech, le Hezbollah, le Hamas et Al Qaïda ont réalisé qu’elles pouvaient causer d’énormes dégâts en utilisant ce type d’attaque contre les nations. Les cyberattaques sont une grande menace et je suis certain qu’elles deviendront une menace majeure durant la prochaine décennie ».

Un discours anxiogène qui, s’il n’est pas dénué de tout fondement, a tout de même été préparé pour être le discours de clôture du ministre durant la conférence Cybertech 2016, devant de très nombreux spécialistes de la sécurité. Peut-être le ministre espérait-il provoquer un sursaut « salvateur » pour renforcer des défenses jugées actuellement trop faibles.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Urgence sur les systèmes SCADA ?

Du virus destructeur au simple ransomware sur quelques PC administratifs

Les cyberattaques « deviendront une menace majeure »

Commentaires (84)


Cybersécurité, Israël,… Vous êtes chauds chez NextINpact pour traiter ce sujet. J’ai hâte de voir comment vont se passer les commentaires. :popcorn:


bien vu Vincent. pas mieux.



et je rajoute que Israël a largement de quoi se protéger niveau info : il crypte en techno quantique (intrication particule etc), c’est à ce jour incassable.


la SCADAstrophe…



“Le virus était déjà identifié et le bon logiciel était déjà préparé à le naturaliser” Est-ce le bon mot? naturaliser? ou neutraliser?


La techno de cryptage et la protection contre les cyberattaques ça n’a pas vraiment de corrélation.



Et le jour où je verrai un système de crypto quantique sur un SCADA…&nbsp;<img data-src=" />


non mais attend, le but ce n’est pas que TOI tu le vois … <img data-src=" />



… mais surtout que personne ne sache que la data est passé du point A au point B , distant de plusieurs km, sans le moindre transport.



Pas de corrélation ?

Ben si. Désolé.



Pour étayer : c’est déjà en prod ..http://www.silicon.fr/gemalto-introduit-physique-quantique-appliances-dencodage-…


comme d’hab , houleux mais passionnant : c’est ce qu’on appelle débattre, c’est un principe démocratique.<img data-src=" />








ledufakademy a écrit :



… mais surtout que personne ne sache que la data est passé du point A au point B , distant de plusieurs km, sans le moindre transport.





Hum, y a des exemples d’expériences réussit dans ce domaine ?



Normalement un système SCADA est là pour piloter l’usine, pas pour envoyer des infos confidentielles à l’autre bout du monde…



Et le fait que les paramètres process du site puissent être lus à plusieurs km de distance sans que personne ne puisse les intercepter n’empêchera pas que l’opérateur sur son SCADA dans la salle de contrôle ouvre une pièce jointe avec un virus dedans.&nbsp;<img data-src=" />




Les organisations terroristes telles que Daech, le Hezbollah, le Hamas et Al Qaïda ont réalisé qu’elles pouvaient causer d’énormes dégâts en utilisant ce type d’attaque contre les nations



mwarf c’est quoi ce troll à 2 balles?

depuis quand ces organisations ont-elles les moyens de réaliser ce genre d’attaques?



le meilleur exemple d’attaque SCADA ces dernières années c’est quand même Stuxnet.

quand on sait qui l’a développé/déployé, on rit doucement.


Je dirai bien chacun son tour!

Quand stux visait les centrales iraniennes c’était bien.



M’enfin bon il serait quand même judicieux que les pays s’occupent sérieusement de la sécurité des réseaux électriques et surtout des centrales, massivement nucléaire par chez nous…


oui : l’intrication quantique d’un photon (en gros il se téléporte plus besoin de support de transport ) . Et je n’ai plus le lien mais une boite a déjà validé des produits pour transmettre l’info selon cette méthode.



donc quand je vois les débats sur la sécu info … je rigole. Dans 10 ans on dira , bah t’as vu en 2016 on parlait de firewall wifi etc … alors qu’à cette époque déjà un certain internet et des types échangaient leurs données en quantique …



Note : je me suis déjà fais niquer en 1999 , sous NT ou on croyait sécuriser tipi top nos systèmes européen .. alors que des gars avaient, au même moment sur les produits MS, des failles 0-days sur le protocole SMB … si on avait su !


ouaih c ‘est pas faux çà !<img data-src=" />








hellmut a écrit :



mwarf c’est quoi ce troll à 2 balles?

depuis quand ces organisations ont-elles les moyens de réaliser ce genre d’attaques?



A moitié je dirais. Daesh c’est quand même un truc qui est sortie du chapeau en pas longtemps mais avec des moyens logistiques gigantesques. Bon, il est vrai que daesh ne s’occupe pas d’israel <img data-src=" />



qui te dit que le pilotage de process n’est pas fait via la techno quantique ? sans fil , sans onde ?

tu n’en sais rien , moi non plus.


Ce n’est pas de moi mais c correctement expliqué … je trouve !



Le principe est de partir avec un qbit à transmettre sans le faire voyager tel quel (sinon c’est pas de la téléportation :p).

Un qbit est une unité d’information quantique (comme le bit informatique), et peut être réalisé par tout un tas de moyen (photon, atome ultra froid, …)



On utilise aussi un ebit (pour entangled-bit), qui consiste en deux qbits intriqués (l’intrication quantique a bien été décrite pas AlexF).



Le principe de la tp quantique (en restant simple) est que si chacune des deux personnes réalisant l’expérience a une moitié de l’e-bit, il est possible de transférer l’état du qbit d’une personne à l’autre, et ce de manière fiable et exacte.



Pour cela, l’émetteur A prend le qbit qu’il veut transmettre et sa moitié d’ebit, et réalise ce qu’on appelle une mesure de bell, qui va détruire les deux qbits et donné en résultats deux bits.



Par le fait d’avoir fait sa mesure sur sa moitié d’ebit, A va produire un changement au niveau de l’autre moitié en possession de B, et ce peut importe la distance.

Le truc par contre, c’est que B ne peut rien en faire juste avec son bout d’ebit.

Par contre il peut modifier sa moitié d’ebit d’une façon décrite par les deux bits produits du coté de A, pour ainsi reformer le qbit initial.



Donc au final il se retrouve avec le qbit originel (la mécanique quantique nous dit que deux objets ayant le même état ne peuvent pas être différenciés), mais comme on a besoin de transmettre des bits classiques pour se faire, on ne peut pas transmettre d’information plus vite que la vitesse de la lumière.

Et comme la mesure de Bell détruit les qbits, on ne peut pas dupliquer l’état quantique originel, ce qui respecte le théorème de non-clonage quantique, on ne fait que “téléporter” l’état.


quand tu vois leurs moyens cyber, c’est juste ridicule.

franchement ça leur couterait moins (de temps et d’argent)&nbsp;d’envoyer un car de terros se faire péter la gueule dans la centrale que de monter une attaque SCADA. ^^



actuellement ils n’ont ni les moyens ni les compétences pour mettre en place des attaques info de grande ampleur, et franchement je doute qu’ils les aient un jour.



comme quoi le FUD avec Daech, y’a pas que chez nous.<img data-src=" />


wow ouch. <img data-src=" />



j’ai juste vu qu’il y avait beaucoup de bits.

ça fait un peu branlette quantique tout ça.<img data-src=" />


Ben c’est un peu mon boulot, donc …&nbsp;

Je t’assure que le pilotage de process se fait essentiellement avec du fil de cuivre.

&nbsp;

Ceci dit, la techno quantique ça te transmet pas magiquement une information d’un point à un autre sans lien physique, vois cela plus comme un système de cryptage plus performant que ce que l’on peut avoir à l’heure actuelle.



&nbsp;








ledufakademy a écrit :



Ce n’est pas de moi mais c correctement expliqué … je trouve !



Le principe est de partir avec un qbit à transmettre sans le faire voyager tel quel (sinon c’est pas de la téléportation :p).

Un qbit est une unité d’information quantique (comme le bit informatique), et peut être réalisé par tout un tas de moyen (photon, atome ultra froid, …)



On utilise aussi un ebit (pour entangled-bit), qui consiste en deux qbits intriqués (l’intrication quantique a bien été décrite pas AlexF).



Le principe de la tp quantique (en restant simple) est que si chacune des deux personnes réalisant l’expérience a une moitié de l’e-bit, il est possible de transférer l’état du qbit d’une personne à l’autre, et ce de manière fiable et exacte.



Pour cela, l’émetteur A prend le qbit qu’il veut transmettre et sa moitié d’ebit, et réalise ce qu’on appelle une mesure de bell, qui va détruire les deux qbits et donné en résultats deux bits.



Par le fait d’avoir fait sa mesure sur sa moitié d’ebit, A va produire un changement au niveau de l’autre moitié en possession de B, et ce peut importe la distance.

Le truc par contre, c’est que B ne peut rien en faire juste avec son bout d’ebit.

Par contre il peut modifier sa moitié d’ebit d’une façon décrite par les deux bits produits du coté de A, pour ainsi reformer le qbit initial.



Donc au final il se retrouve avec le qbit originel (la mécanique quantique nous dit que deux objets ayant le même état ne peuvent pas être différenciés), mais comme on a besoin de transmettre des bits classiques pour se faire, on ne peut pas transmettre d’information plus vite que la vitesse de la lumière.

Et comme la mesure de Bell détruit les qbits, on ne peut pas dupliquer l’état quantique originel, ce qui respecte le théorème de non-clonage quantique, on ne fait que “téléporter” l’état.





En raisons de perturbations quantiques la réponse n’est pas celle de la question. Mais il doit bien y avoir quelque part une question à laquelle cette réponse est la bonne. Peut-être même que tout ceci à été expressément réalisé à partir d’un système quantique de transport invisible d’information. Auquel cas cette réponse serait d’un certains point de vue valide, et ma remarque ne le serait plus. <img data-src=" />









ledufakademy a écrit :



qui te dit que le pilotage de process n’est pas fait via la techno quantique ? sans fil , sans onde ?

tu n’en sais rien , moi non plus.





tss… c’est bien connu qu’elle est faite par sous-traitance auprès des aliens cachés au centre de la terre.

tu n’en sais rien , moi non plus.









ledufakademy a écrit :



Ce n’est pas de moi mais c correctement expliqué … je trouve !



Le principe est de partir avec un qbit à transmettre sans le faire voyager tel quel (sinon c’est pas de la téléportation :p).

Un qbit est une unité d’information quantique (comme le bit informatique), et peut être réalisé par tout un tas de moyen (photon, atome ultra froid, …)



On utilise aussi un ebit (pour entangled-bit), qui consiste en deux qbits intriqués (l’intrication quantique a bien été décrite pas AlexF).



Le principe de la tp quantique (en restant simple) est que si chacune des deux personnes réalisant l’expérience a une moitié de l’e-bit, il est possible de transférer l’état du qbit d’une personne à l’autre, et ce de manière fiable et exacte.



Pour cela, l’émetteur A prend le qbit qu’il veut transmettre et sa moitié d’ebit, et réalise ce qu’on appelle une mesure de bell, qui va détruire les deux qbits et donné en résultats deux bits.



Par le fait d’avoir fait sa mesure sur sa moitié d’ebit, A va produire un changement au niveau de l’autre moitié en possession de B, et ce peut importe la distance.

Le truc par contre, c’est que B ne peut rien en faire juste avec son bout d’ebit.

Par contre il peut modifier sa moitié d’ebit d’une façon décrite par les deux bits produits du coté de A, pour ainsi reformer le qbit initial.



Donc au final il se retrouve avec le qbit originel (la mécanique quantique nous dit que deux objets ayant le même état ne peuvent pas être différenciés), mais comme on a besoin de transmettre des bits classiques pour se faire, on ne peut pas transmettre d’information plus vite que la vitesse de la lumière.

Et comme la mesure de Bell détruit les qbits, on ne peut pas dupliquer l’état quantique originel, ce qui respecte le théorème de non-clonage quantique, on ne fait que “téléporter” l’état.





Bon faudra que je relise à froid. En bon déterministe, la mécanique quantique me file des boutons&nbsp;<img data-src=" />



Par contre faut quand même se faire chier à transporter à la main les moitiées d’ebit de A à B ? Et le refaire à chaque fois puisqu’on détruit les ebit (physiquement ou juste virtuellement) ?&nbsp;



C’est bon c’est pour la bonne cause


L’intrication, c’est le fait que les états de deux photons sont liés, et que l’observation de l’un définit l’observation sur l’autre. Il n’y a pas de téléportation de quoi que ce soit, et surtout, il me semble qu’il a été démontré que l’utilisation de l’intrication ne permet pas de transporter d’information.

Les méthodes de cryptographie quantique permettent de transférer une clé de chiffrement d’une façon qui garantisse avec une certitude absolue que si quelqu’un l’intercepte, ce sera détecté. Elles ne se basent pas sur la notion d’intrication, et en aucun cas elle permet de cacher le fait qu’il y ait un transfert. C’est en tout cas ce qu’utilise le boitier que tu donnes en lien.








TaigaIV a écrit :



En raisons de perturbations quantiques la réponse n’est pas celle de la question. Mais il doit bien y avoir quelque part une question à laquelle cette réponse est la bonne. Peut-être même que tout ceci à été expressément réalisé à partir d’un système quantique de transport invisible d’information. Auquel cas cette réponse serait d’un certains point de vue valide, et ma remarque ne le serait plus. <img data-src=" />





Ta remarque est à la fois valide et invalide.









Pochi a écrit :



Ta remarque est à la fois valide et invalide.





Tu l’as lue ? <img data-src=" />









Zerdligham a écrit :



L’intrication, c’est le fait que les états de deux photons sont liés, et que l’observation de l’un définit l’observation sur l’autre.





Quand tu dis l’observation de l’un définit l’observation sur l’autre, c’est une notion d’égalité ? Les deux sont dans le même état et le changement d’état de l’un sera reproduit à l’identique sur l’autre ? Encore que le reste de ton paragraphe tend à contredire ceci, du coup je visualise pas la notion de liaison entre les deux.









Pochi a écrit :



Ta remarque est à la fois valide et invalide.





c’est de la fraude à la sécu, non ?

elle essaie de toucher une pension d’invalidité à laquelle elle n’a pas droit (ou pas ?).









TaigaIV a écrit :



Tu l’as lue ? <img data-src=" />





Tu dis qu’elle est peut-être valide ou peut-être invalide. Je dis qu’elle est les deux à la fois&nbsp;<img data-src=" />









La news a écrit :



L’ouverture d’un email piégé aurait provoqué l’activation du ransomware,

avant que ce dernier ne s’étende sur le réseau et d’autres machines





On sait si le FBI leur a conseillé de payer ? <img data-src=" />









ledufakademy a écrit :



Ce n’est pas de moi mais c correctement expliqué … je trouve !



Le principe est de partir avec un qbit à transmettre sans le faire voyager tel quel (sinon c’est pas de la téléportation :p).

Un qbit est une unité d’information quantique (comme le bit informatique), et peut être réalisé par tout un tas de moyen (photon, atome ultra froid, …)



On utilise aussi un ebit (pour entangled-bit), qui consiste en deux qbits intriqués (l’intrication quantique a bien été décrite pas AlexF).



Le principe de la tp quantique (en restant simple) est que si chacune des deux personnes réalisant l’expérience a une moitié de l’e-bit, il est possible de transférer l’état du qbit d’une personne à l’autre, et ce de manière fiable et exacte.



Pour cela, l’émetteur A prend le qbit qu’il veut transmettre et sa moitié d’ebit, et réalise ce qu’on appelle une mesure de bell, qui va détruire les deux qbits et donné en résultats deux bits.



Par le fait d’avoir fait sa mesure sur sa moitié d’ebit, A va produire un changement au niveau de l’autre moitié en possession de B, et ce peut importe la distance.

Le truc par contre, c’est que B ne peut rien en faire juste avec son bout d’ebit.

Par contre il peut modifier sa moitié d’ebit d’une façon décrite par les deux bits produits du coté de A, pour ainsi reformer le qbit initial.



Donc au final il se retrouve avec le qbit originel (la mécanique quantique nous dit que deux objets ayant le même état ne peuvent pas être différenciés), mais comme on a besoin de transmettre des bits classiques pour se faire, on ne peut pas transmettre d’information plus vite que la vitesse de la lumière.

Et comme la mesure de Bell détruit les qbits, on ne peut pas dupliquer l’état quantique originel, ce qui respecte le théorème de non-clonage quantique, on ne fait que “téléporter” l’état.





L’intrication n’est juste qu’une corrélation effectuée au moment de l’évènement qui a conduit à la séparation des 2 entités et qui n’est révélée qu’après une mesure. Pas besoin d’utiliser des termes de vulgaire sci-pop (« téléportation ») pour impressionner le quidam.



Non.

Je ne sais pas si tu es familier avec la notion de superposition d’états? en mécanique quantique, une particule peut se comporter comme si elle était dans plusieurs états à la vois (disons à la fois 10km/h et 20km/h). Sauf que quand tu vas mesurer précisément sa vitesse, tu vas forcément tomber sur une seule valeur (10 ou 20, avec une chance sur deux, et aucun moyen de deviner à l’avance laquelle des deux). Et si par la suite tu remesure, tu tomberas toujours sur la même chose. D’une certaine façon, ta mesure a fixé la valeur de la vitesse.



L’intrication, c’est quand tu prends une paire de ces particules qui ont deux vitesses à la fois, en trouvant un moyen de t’assurer qu’il y en ait une à 10km et une à 20km/h. Ça te fait une paire de particule qui est dans l’état supperposé (10-20km/h ou 20-10km/h).

Si tu mesures la vitesse de l’une d’entre elle, tu trouveras soit 10, soit 20km/h (sans avoir aucun moyen de le prédire, puisque tu ne sais pas si tu est en 10-20 ou en 20-10). Par contre, une fois que tu l’as mesuré, tu pourras affirmer avec certitude que l’autre particule aura l’autre valeur. Comme si mesurer la vitesse de l’une avait fixé l’état de la paire.

Et ceci marche instantanément, quelle que soit la distance entre les deux particules, d’où cette impression de téléportation de l’information.



Bon, en pratique c’est un peu plus subtil, et on utilise des photons polarisés plutôt que des vitesses de particules, mais c’est l’esprit.



NB: la description de ledufakademy semble contredire ce que je disais à propos du transport d’info, mais j’avoue que je l’ai pas compris à la première lecture ! il faut que je me concentre un peu plus.


De ce que j’en comprends, le résultat de tes mesures de Bell n’est jamais que ton message originel chiffré par l’état des e-bits. On peut donc assimiler ça à un message chiffré conventionnel, dont la clé partagée est créée sur la base de e-bits intriqués.

Tu es certain que ce que tu décrit ait un intérêt pour la cryptographie? Certes, ça te garantie une clé partagée en principe non volable (et encore, je suis pas totalement convaincu), mais il existe plus simple pour atteindre cet objectif (par exemple le bon vieux transfert de photons polarisés).

L’intérêt de la téléportation quantique est qu’elle permet de reproduire l’état quantique d’une particule, or dans le cas de la transmission d’un message, l’état de la particule à ‘téléporter’ est connu.








Pochi a écrit :



Tu dis qu’elle est peut-être valide ou peut-être invalide. Je dis qu’elle est les deux à la fois <img data-src=" />











Blague a écrit :



Heisenberg and Schrödinger get pulled over for speeding.



The cop asks Heisenberg “Do you know how fast you were going?”



Heisenberg replies, “No, but we know exactly where we are!”



The officer looks at him confused and says “you were going 108 miles per hour!”



Heisenberg throws his arms up and cries, “Great! Now we’re lost!”



The officer looks over the car and asks Schrödinger if the two men have anything in the trunk.



“A cat,” Schrödinger replies.



The cop opens the trunk and yells “Hey! This cat is dead.”



Schrödinger angrily replies, “Well he is now.”










otto a écrit :



A moitié je dirais. Daesh c’est quand même un truc qui est sortie du chapeau en pas longtemps mais avec des moyens logistiques gigantesques. Bon, il est vrai que daesh ne s’occupe pas d’israel <img data-src=" />





Daesh, made in USA. <img data-src=" />









Pochi a écrit :



Quand tu dis l’observation de l’un définit l’observation sur l’autre, c’est une notion d’égalité ? Les deux sont dans le même état et le changement d’état de l’un sera reproduit à l’identique sur l’autre ? Encore que le reste de ton paragraphe tend à contredire ceci, du coup je visualise pas la notion de liaison entre les deux.





La liaison est simplement une corrélation établie lors de l’évènement (contact, interaction ou origine) entre les 2 entités (particules) : en gros et pour simplifier, avant une mesure si la probabilité que l’une ait telle propriété (par ex. son spin ou moment) est P, alors la probabilité pour l’autre est 1-P : l’information réelle ne peut pas être connue. Plus tard et/ou plus loin, si on mesure le spin de l’une des particules, alors le spin de l’autre sera connu à 100%. Il n’y a rien de magique.



De l’intrication quantique utilisée en prod pour piloter un SCADA !!!!!

Putain j’aurais vraiment tout lu ici.









Shivaran a écrit :



Ben c’est un peu mon boulot, donc … 

Je t’assure que le pilotage de process se fait essentiellement avec du fil de cuivre.





C’est aussi une partie du mien, et je confirme….

Quand je vais dire à ma maintenance process et à mes fournisseurs demain que ce sont des niais qui utilisent encore le RJ45 alors qu’ils pourraient opérer en qbits, je sens qu’on va rigoler <img data-src=" />



Pour info, l’article que tu cites ne parles pas de transmettre de l’information en utilisant le phénomène d’intrication quantique.

Ils utilisent un procédé quantique pour pour faire de l’aléatoire qui sera utilisé pour générer un clef de chiffrement (ils parlent de 2048 bits pour sa taille).



Enfin, à la fin de l’article, ils parlent d’un protocole de transmission de clé se basant sur l’indéterminisme quantique qui permet de sécuriser l’échange et de s’assurer que le canal n’est pas écouté. Mais ça passe à nouveau par un canal classique, de la fibre en l’occurence.

Un lien vers wikipédia si ça t’intéresse ;)

&nbsp;








ledufakademy a écrit :



Ce n’est pas de moi mais c correctement expliqué … je trouve !



Le principe est de partir avec un qbit à transmettre sans le faire voyager tel quel (sinon c’est pas de la téléportation :p).

Un qbit est une unité d’information quantique (comme le bit informatique), et peut être réalisé par tout un tas de moyen (photon, atome ultra froid, …)



On utilise aussi un ebit (pour entangled-bit), qui consiste en deux qbits intriqués (l’intrication quantique a bien été décrite pas AlexF).



Le principe de la tp quantique (en restant simple) est que si chacune des deux personnes réalisant l’expérience a une moitié de l’e-bit, il est possible de transférer l’état du qbit d’une personne à l’autre, et ce de manière fiable et exacte.



Pour cela, l’émetteur A prend le qbit qu’il veut transmettre et sa moitié d’ebit, et réalise ce qu’on appelle une mesure de bell, qui va détruire les deux qbits et donné en résultats deux bits.



Par le fait d’avoir fait sa mesure sur sa moitié d’ebit, A va produire un changement au niveau de l’autre moitié en possession de B, et ce peut importe la distance.

Le truc par contre, c’est que B ne peut rien en faire juste avec son bout d’ebit.

Par contre il peut modifier sa moitié d’ebit d’une façon décrite par les deux bits produits du coté de A, pour ainsi reformer le qbit initial.



Donc au final il se retrouve avec le qbit originel (la mécanique quantique nous dit que deux objets ayant le même état ne peuvent pas être différenciés), mais comme on a besoin de transmettre des bits classiques pour se faire, on ne peut pas transmettre d’information plus vite que la vitesse de la lumière.

Et comme la mesure de Bell détruit les qbits, on ne peut pas dupliquer l’état quantique originel, ce qui respecte le théorème de non-clonage quantique, on ne fait que “téléporter” l’état.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Ca me rappelle l’Ansible dans le Normandy SRII dans Mass Effect tout ça …




SI : on appelle cela l’intrication quantique, c’est passionnant comme sujet.



La physique quantique c’est les proba puissance dix mille avec des espaces vectroriels ! (avec le peu que j’ai compris, sans prétention aucune)



Un peu comme les régions européenne actuelles : ici on est encore en auvergne sans y être car c’est auvergne-rhones-alpes … mais le nom doit changer le 1 juillet 2016 !!

… c’est l’expérience du chat de Schrödinger : les régions françaises sont mortes mais en vie … un état intermédiaire en somme !



(parenthèse humour)


je vais le lire : oui j’adore.

Nos enfants devront maîtriser cette nouvelle frontière !

Je suis trop vieux pour le concevoir correctement .. mais c’est là et je le sens.



Si , via l’intrication quantique il téléporte un photon, donc l’information.

http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-teleporta…



Croyez moi c vraiment fort !

https://youtu.be/eIacwfP_BmA?t=149


je crois que tu a bien expliqué le truc !(ce que j’en ai compris)

Moi mon niveau ne va pas loin dans ce domaine …



Là ou je sais : c’est que dans les labo de crypto mili çà bossent a fonds la dessus.



je ne retrouve pas un lien ou j’ai lu qu’une boite a trouvé le moyen de protéger des échanges avec la phys. quantique.


au contraire la phys. quantique c’est énorme … en tout !

L’expérience des fentes de young est le truc le plus dingue que j’ai jamais vu.



La combinaison de phénomènes ondulatoires et la physique des particules.

En peu comme la “puissance” de la musique sur les êtres humains !


Tu n’es pas pédagogue, désolé de te dire ça mais c’est toujours ce sentiment qui ressort. <img data-src=" />



Sinon sur ta vidéo youtube il explique clairement qu’il n’y a aucune transmission ni téléportation, juste une corrélation de 2 mesures distantes.

En gros si 2 labos mesurent la même chose exactement au même moment, ils auront le même résultat de mesure.

Bref, ils vont donc avoir le même nombre pseudo aléatoire si leurs horloges et protocoles sont synchro, mais aucunement une communication sans le reste.

<img data-src=" />


Non franchement les gens, pourquoi vous citez le groll <img data-src=" /> qu’est “ledufakademy” ???



Il a posté 5 commentaires au début et vous le nourrissez depuis…



Perso j’ai bloqué ce type en multicomptes depuis longtemps <img data-src=" />


La question vraiment cruciale : comment vont ils déchoir la nationalité des&nbsp; «terroristes» qui les attaquent ?



Si ils sont israéliens ça va, mais sinon ? Est ce qu’ils envisagent la fiche S ?


… perso j’ai strictement rien bité à toutes vos histoires quantiques … <img data-src=" />


surtout que ses mécanismes sont pas discrets … on voit les termes techniques s’enchainer et quand on regarde bien on sent vite la non maitrise du sujet.


<img data-src=" /> Et je lui en veux pas. Si ça se trouve, un mec s’éclate à raconter des conneries, et trouve toujours quelqu’un pour lui répondre…



Perso ça fait longtemps que je l’ai filtré, et c’est vraiment pas dans mes habitudes.


Ce débat quantique est somme toute relatif aussi bien d’une manière générale que restreinte <img data-src=" />








linkin623 a écrit :



Perso ça fait longtemps que je l’ai filtré, et c’est vraiment pas dans mes habitudes.





A quand le plugin type Adblock, mais pour les commentaires NXi ?

Ca serait salvateur !



Et à propos de la mécanique quantique, voici une petite vidéo de vulgarisation qui explique clairement que la quasi totalité des vulgarisations de celle-ci sont trompeuseshttps://www.youtube.com/watch?v=kZTUhGhJfwk



Car oui, la mécanique quantique, c’est un peu le boss final en physique, donc non, ça ne s’aborde pas en 5 minutes, ni même en 5 heures…









otto a écrit :



A moitié je dirais. Daesh c’est quand même un truc qui est sortie du chapeau en pas longtemps mais avec des moyens logistiques gigantesques. Bon, il est vrai que daesh ne s’occupe pas d’israel <img data-src=" />





Daesh vient d’arriver dans la bande de Gaza, il reproche au Hezbollah d’être trop mou…



Un physicien m’a dit “si tu penses avoir compris quand quelqu’un t’explique un truc de quantique, c’est que tu as compris l’inverse !”. <img data-src=" />


Et y’a un convertisseur vers du RS-232 ? Ce serait pour raccorder quelques vieux tromblons que j’ai à l’usine…


bah si, il s’en occupe. Il lui envoie des mails de menace, aussi minutieusement que le fait Hadopi envers les pirates.


Multicompte ??? .. fais toi soigner !

A part ta haine et ton fiel que tu déverses tu as quoi d’intelligent à sortir ?

Pauvre mec.


Ne t’inquiète pas, ça n’a juste aucun rapport avec le sujet de toute façon <img data-src=" />

Aucun système quantique n’est impliqué dans l’attaque citée, et l’aurait-il été qu’ils n’auraient rien protégé (ça sert à la crypto, pas à éviter les ransomwares).








ledufakademy a écrit :



L’expérience des fentes de young est le truc le plus dingue que j’ai jamais vu.



Tanya?

envoie la video!!!









Drepanocytose a écrit :



Quand je vais dire à ma maintenance process et à mes fournisseurs demain que ce sont des niais qui utilisent encore le RJ45 alors qu’ils pourraient opérer en qbits, je sens qu’on va rigoler <img data-src=" />





Je veux voir la vidéo&nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;



ledufakademy a écrit :



SI : on appelle cela l’intrication quantique, c’est passionnant comme sujet.





Je ne suis pas spécialiste en physique quantique (ou même en physique des particules), mais si je comprends bien, l’intrication et la téléportation quantique ça n’est pas exactement ça.



Les deux particules intriquées sont créées au même endroit et doivent être déplacées physiquement d’un endroit à un autre.



Ensuite, cela ne permet pas de transporter d’information. La téléportation quantique, pour ce que j’en comprends, &nbsp;permet de recréer l’état d’une des deux particules à partir d’expériences réalisées sur l’autre. Mais pour ce faire, les résultats de l’expérience réalisées sur la première particule doivent être communiquées à la personne en charge de la seconde particule (donc par moyen de communication classique), sans quoi il est incapable de savoir quoi faire avec sa particule.



De plus, l’expérience est destructive, donc à la fin le détenteur de la première particule se retrouve avec une particule quelconque et le second se retrouve avec une particule identique à l’état initial de la première particule.



Sûrement la faute à Dieudonné, pour ça qu’il a été arrêté à Hong-Kong <img data-src=" />


Non le boss final de la physique (POUR LE MOMENT , je le précise ) c’est la Théorie des cordes et ses variantes (supercordes , théorie M d’Edward Witten )

car la mécanique quantique entre en contradiction avec la relativité générale et ne permet donc pas d’obtenir une gravité quantique



Concernant la vulgarisation , je pense que ça ne sert à rien si on veut vraiment comprendre la physique, mieux vaut lire par exemple le cours du maitre Richard Feynman si on veut s’intérresser à la physique sans pour autant trop verser dans trop de formalisme et de mathématiques. Mais dans tous cas les maths vont devenir vite necessaire si on cherche à creuser.


Il l’a piqué d’une célèbre phrase de Feynman <img data-src=" />








theprecursor a écrit :



Ils utilisent un procédé quantique pour pour faire de l’aléatoire qui sera utilisé pour générer un clef de chiffrement (ils parlent de 2048 bits pour sa taille).





D’ailleurs question con, pourquoi y a t’il exactement 50% de chances que le photon soit dans en particule ou en onde (et si on me répond parce qu’il y a deux états, ça va être trop simple pour me plaire…) ? Pourquoi pas 90-10 ?



Le photon ne pourrait-il pas être une particulaire au comportement ondulatoire, un peu comme une particule d’air dans une onde sonore ?



En fait mon gros problème avec la mécanique quantique c’est que j’ai l’impression que c’est plus des sur-interprétations sémantiques de formules mathématiques plutôt qu’un truc bien pragmatique basé sur des expériences (faire l’expérience avant et en déduire une théorie plutôt que faire la théorie et ensuite trouver une mesure qui va bien). Le coup de la superposition d’état quand on observe pas, ça fait vraiment tour de passe-passe juste pour dire “on ne sait pas vu qu’on ne l’observe pas” ou alors faut me trouver le mécanisme qui permet à une particule de savoir si elle est observée ou non et de comment on détermine ce qui peut ou pas observer ? Un quark peut-il observer ? Une caméra ? Un chat ? Un humain seulement ?



Si je me souviens bien&nbsp;il n’est pas question qu’un photon ai une probabilité d’être une particule ou une onde. Un photon n’est ni l’un ni l’autre (ou les deux), en fonction de l’expérience que tu mènes pour l’observer tu pourras voir qu’il&nbsp;a le comportement de l’un ou de l’autre.


Bonne réponse de M. Yss



Et pour la référence aux fentes de Young:

&nbsp;




  1. La lumière est une onde, la preuve, c’est qu’on peut créer des interférences en divisant un faisceau lumineux à travers deux&nbsp; fentes vraiment fines et vraiment proches (du coup, sur l’écran sur lequel on envoie la superposition de 2 faisceaux lumineux passés chacun par une fente, on ne voit pas une luminosité constante mais bien une alternance de zones plus luminueuses et d’autre carrément sombres).



  2. La lumière est une particule (le photon), la preuve&nbsp; c’est l’effet photo-électrique, qui s’explique par le fait que des photons, bing, arrivent à déplacer des électrons.



  3. Et si on refait l’expérience du (1) mais en envoyant les photons 1 à la fois et en s’arrangeant pour retenir où ils arrivent (autrement dit, un bête écran ne suffit pas, on a mis un super détecteur à la place), que se passe-t-il ?

    Et bien en faisant le bilan des zones d’arrivée une fois qu’on a envoyé (rappel: un par un) plein de photons, on retrouve les même figure d’interférence que précédemment.

    Conclusion: La lumière est une onde ET une particule.



    Après, il est toujours temps de sortir les outils mathématiques pour décrire précisemment ce qui se passe (et c’est là que ça se gâte, car les outils en question sont de haut niveau).








Bejarid a écrit :



Et à propos de la mécanique quantique, voici une petite vidéo de vulgarisation qui explique clairement que la quasi totalité des vulgarisations de celle-ci sont trompeuseshttps://www.youtube.com/watch?v=kZTUhGhJfwk





Autant j’aime bien e-penser de manière générale, autant j’ai trouvé cette vidéo totalement nulle.

Le mec passe 20 minutes à nous expliquer que personne ne pourra jamais imaginer ce que sont vraiment les particules quantiques et que ceux qui disent que ce sont parfois des ondes, parfois des particules ont tout faux.



A aucun moment il ne se demande ce que signifie ‘être une onde’ ou ‘être une particule’. Il semble oublier qu’aussi bien le concept d’onde et le concept de particule ne sont jamais que des concepts mathématiques visant à décrire un comportement physique. Dès lors, la question de savoir si une particule quantique est une onde ou une particule c’est du vent. Une formule mathématique n’a jamais eu vocation à décrire ce qu’est intrinsèquement un objet, mais à donner une description de son comportement. Or, la dualité onde-corpuscule c’est justement quand un même objet quantique se comporte parfois comme une onde, et parfois comme une particule.

Au final, il fait tout un fromage (condescendant le fromage, en plus) sur un simple raccourci sémantique, qui consiste à dire ‘A est une onde’, au lieu de dire ‘le comportement de A est parfaitement décrit par l’objet mathématique onde’. L’impression que ça me donne, c’est surtout qu’il manque un peu de capacité d’abstraction.



A moins que j’ai raté une subtilité, mais c’est pas sa vidéo qui m’aura éclairée sur le sujet <img data-src=" />



Pour répondre à ton interrogation sur les mesures :

Imagine un liquide dont tu veux mesurer la température, mais qui a une inertie thermique tellement faible que le simple fait de mettre un thermomètre dedans suffit à changer la température : ça ne t’empêche pas de recalculer la température initiale, mais ça modifie irrémédiablement l’objet que tu mesures.

En mécanique quantique, c’est un peu pareil : quand tu veux connaitre l’état d’une particule, tu es obligé de l’influencer. Bon, la différence entre classique et quantique, c’est qu’en classique il serait théoriquement possible de le faire ton thermomètre suffisamment petit pour qu’il n’influence (presque) plus la mesure, alors qu’en quantique, c’est rigoureusement impossible.

Mais l’idée est là : ce n’est pas l’objet qui surveille si tu le mesures, c’est ta mesure qui perturbe l’objet.



Mais sinon, tu as raison, la mécanique quantique, c’est avant tout une série de formules qui décrit particulièrement bien ce qu’on observe, ça n’a rien de concret en soit. Tout comme la mécanique classique, d’ailleurs, c’est juste que la mécanique classique est plus intuitive car elle son interprétation directe a un sens à notre échelle.








Zerdligham a écrit :



Autant j’aime bien e-penser de manière générale, autant j’ai trouvé cette vidéo totalement nulle.

Le mec passe 20 minutes à nous expliquer que personne ne pourra jamais imaginer ce que sont vraiment les particules quantiques et que ceux qui disent que ce sont parfois des ondes, parfois des particules ont tout faux.



A aucun moment il ne se demande ce que signifie ‘être une onde’ ou ‘être une particule’. Il semble oublier qu’aussi bien le concept d’onde et le concept de particule ne sont jamais que des concepts mathématiques visant à décrire un comportement physique. Dès lors, la question de savoir si une particule quantique est une onde ou une particule c’est du vent. Une formule mathématique n’a jamais eu vocation à décrire ce qu’est intrinsèquement un objet, mais à donner une description de son comportement. Or, la dualité onde-corpuscule c’est justement quand un même objet quantique se comporte parfois comme une onde, et parfois comme une particule.

Au final, il fait tout un fromage (condescendant le fromage, en plus) sur un simple raccourci sémantique, qui consiste à dire ‘A est une onde’, au lieu de dire ‘le comportement de A est parfaitement décrit par l’objet mathématique onde’. L’impression que ça me donne, c’est surtout qu’il manque un peu de capacité d’abstraction.



A moins que j’ai raté une subtilité, mais c’est pas sa vidéo qui m’aura éclairée sur le sujet <img data-src=" />





Je pense que t’as pas compris ce qu’il essayait de dire, en effet. Après, sa vidéo est assez difficile à comprendre, c’est de très loin la plus compliqué qu’il ait faite (et la seule où j’ai du rejouer certains passages pour arriver à le suivre).



On pourrait dire du coup que c’est sa moins bonne vidéo, mais je ne dirais pas qu’elle est nulle, il s’est attaqué à un concept très difficile à faire en distancielle : d’habitude avant d’essayer d’expliquer ce genre de chose, on discute un peu avec la personne en face, pour adapter le propos à ce qu’elle sait déjà (ou imagine savoir plutot). C’est un exercice quasi impossible que de faire ça de bute en blanc.



Et il n’est pas spécialement condescendant envers le spectateur, il est plutot condescendant envers les autres concepteurs de vidéos sur le sujet (avec raison je dirais… suffit de regarder ce qui apparait dans les LIDD, alors qu’elles sont déjà triées !)









M_Michu a écrit :



Non le boss final de la physique (POUR LE MOMENT , je le précise ) c’est la Théorie des cordes et ses variantes (supercordes , théorie M d’Edward Witten )





La théorie des cordes, n’existe pas (pour le moment, c’est “juste” un saint graal que certains recherche), ça ne peut donc pas être un boss. Après, chacun peut voir le boss final là où il lui chante (pour certains ça serait plutot la relativité générale, qui peut aussi être affreusement complexe), mais je comprend pas comment on peut donner ce nom à un théorie qui n’est pour l’instant qu’un délire mathématique en désaccord avec toutes les mesures.









Zerdligham a écrit :










De ce que je comprend, la subtilité, c'est qu'on étudie ces particules avec des outils mathématiques faits pour des ondes ou des corpuscules, et ça colle selon les cas, mais ce n'est pas transcriptible dans le "réel", ce ne sont ni des ondes ni des corpuscules, c'est une nouvelle classe "d'objets", qui en soit n'ont ni position ni vitesse, bien qu'on arrive à leur en attribuer soit l'une soit l'autre. C'est important comme base, pour déjà casser des certitudes acquises avant d'aborder ce domaine non-visualisable ("on ne comprend rien à"), pour comprendre en quoi la mécanique quantique est une révolution et non une simple évolution, en quoi elle ouvre de nouvelles perspectives et non pose une limite à nos connaissances/mesures, et accessoirement, pour ne pas confondre cette "dualité" avec la superposition d'états quantiques.       






D'un autre coté, les principales vidéos d'epenser étaient jusqu'à présent des réadaptations des conférences d'Etienne Klein mais sous format youtube, avec montage dynamique, humour geek et petites animations explicatives. Les conférences de Klein sur la mécanique quantique ne sont pas des plus claires, comparées à ses précédentes, et il tourne beaucoup autour du pot sans vraiment aborder l'aspect technique, à part dans un cours de 5h qu'il a donné, mais c'est trop indigeste pour de la vulgarisation, et ce n'était visiblement pas pensé pour être diffusé. Donc Bruce doit faire un plus gros travail perso pour définir l'architecture de ses explications,&nbsp; et j'ai été agréablement surpris de ce préalable sur la dualité onde-corpuscule, aussi raide que ça paraisse (la relativité l'était aussi par moments, malgré ses petites animations...), et que certains de ses effets de manche semblent plutôt témoigner du fait qu'il navigue à moitié en aveugle. Ca faisait presque 6 mois qu'il n'avait pas publié de "grosse" vidéo, et il a annoncé le planning, donc il a du bien réfléchir sur comment aborder le sujet étape par étape, à voir.      






Mais maintenant qu'il a posé ces bases, j'espère qu'il n'expliquera pas le spin avec la pirouette "sens de rotation d'un objet sans dimension" <img data-src=">


Mouais, pas convaincu par cette approche. Ce que tu décris c’est “ce n’est pas possible de le visualiser” ou “ce n’est pas possible de le représenter par un schéma sur un papier”.

La mécanique quantique est une science particulièrement abstraite à cause de ça, mais c’est pas pour ça qu’il est impossible de comprendre ce que sont les objets quantiques. En particulier, la description de leur comportement par une collection d’équations mathématiques est une forme de compréhension.



Certes, je pinaille sur du vocabulaire, ce qui est précisément ce que je lui reprochais, mais commencer la vulgarisation d’un sujet par ‘vous pourrez pas comprendre’, je trouve que ça la fout super-mal.

Après, je ne prétends pas que je ferais mieux que lui <img data-src=" />








ledufakademy a écrit :



et je rajoute que Israël a largement de quoi se protéger niveau info : il crypte en techno quantique (intrication particule etc), c’est à ce jour incassable.





Encore n’importe quoi…







Shivaran a écrit :



La techno de cryptage et la protection contre les cyberattaques ça n’a pas vraiment de corrélation.



Et le jour où je verrai un système de crypto quantique sur un SCADA…&nbsp;<img data-src=" />





Laisse tomber, vu le nombre de bêtises qu’on lit de sa part.







ledufakademy a écrit :



Pour étayer : c’est déjà en prod ..http://www.silicon.fr/gemalto-introduit-physique-quantique-appliances-dencodage-…





Tu ne sais toujours pas lire, il s’agit de générer des nombres aléatoires, ça n’a rien à voir avec un ordinateur “quantique”. <img data-src=" />









Zerdligham a écrit :



Non.

Je ne sais pas si tu es familier avec la notion de superposition d’états? [..]

Bon, en pratique c’est un peu plus subtil, et on utilise des photons polarisés plutôt que des vitesses de particules, mais c’est l’esprit.



NB: la description de ledufakademy semble contredire ce que je disais à propos du transport d’info, mais j’avoue que je l’ai pas compris à la première lecture ! il faut que je me concentre un peu plus.





Si tu prends au sérieux ses commentaires, t’as pas fini de t’arracher les cheveux.

&nbsp;





Drepanocytose a écrit :



De l’intrication quantique utilisée en prod pour piloter un SCADA !!!!!

Putain j’aurais vraiment tout lu ici.





En même temps quand tu vois l’auteur…

&nbsp;





theprecursor a écrit :



Pour info, l’article que tu cites ne parles pas de transmettre de l’information en utilisant le phénomène d’intrication quantique.



Ils utilisent un procédé quantique pour pour faire de l'aléatoire qui sera utilisé pour générer un clef de chiffrement (ils parlent de 2048 bits pour sa taille).  &nbsp;







Faut pas prendre au sérieux ses commentaires, il est coutumier de l’ineptie.







linkin623 a écrit :



Non franchement les gens, pourquoi vous citez le groll <img data-src=" /> qu’est “ledufakademy” ???

Il a posté 5 commentaires au début et vous le nourrissez depuis…

Perso j’ai bloqué ce type en multicomptes depuis longtemps <img data-src=" />





<img data-src=" />

Je me sens moins seul.









levhieu a écrit :



Conclusion: La lumière est une onde ET une particule.





NON.

La lumière se comporte à la fois comme une onde et comme une particule.

Nuance.









M_Michu a écrit :



Concernant la vulgarisation , je pense que ça ne sert à rien si on veut vraiment comprendre la physique, mieux vaut lire par exemple le cours du maitre Richard Feynman si on veut s’intérresser à la physique sans pour autant trop verser dans trop de formalisme et de mathématiques. Mais dans tous cas les maths vont devenir vite necessaire si on cherche à creuser.





J’ai lu un livre de Feynman sorti vers (ou avant) 1994, qui regroupe de ses conférences de vulgarisation, c’est remarquable (l’explication de la réflexion par exemple, avec l’intégrale de chemin - de mémoire). Et en effet, si on regarde les maths derrière, ça devient vite costaud :https://fr.wikipedia.org/wiki/Int%C3%A9grale_de_chemin .









Bejarid a écrit :



La théorie des cordes, n’existe pas (pour le moment, c’est “juste” un saint graal que certains recherche), ça ne peut donc pas être un boss. Après, chacun peut voir le boss final là où il lui chante (pour certains ça serait plutot la relativité générale, qui peut aussi être affreusement complexe), mais je comprend pas comment on peut donner ce nom à un théorie qui n’est pour l’instant qu’un délire mathématique en désaccord avec toutes les mesures.





Bien sûr que la théorie des cordes existe (en fait plusieurs théories), et pas depuis hier (cf un article sur l’histoire de cette théorie, disponible dans l’article suivant), et il y a des résultats partiels :https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cordes



Ça serait bien de lire vraiment les articles que tu postes. <img data-src=" />

Pour l’instant on sait faire des communications point à point, pas “un Internet”. Numerama ce n’est pas non plus une référence scientifique (rien que le titre là).








OlivierJ a écrit :



Bien sûr que la théorie des cordes existe (en fait plusieurs théories), et pas depuis hier (cf un article sur l’histoire de cette théorie, disponible dans l’article suivant), et il y a des résultats partiels :https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cordes





Ce que je veux dire, c’est que ce n’est qu’une théorie (enfin des comme tu le précises bien). Pour moi, un boss final, c’est pas une théorie, c’est un truc tangible (comme la mécanique quantique, qui n’est plus une théorie depuis quelques décennies aux grands regrets d’un paquet de physiciens !). C’est juste un détail, mais j’aime quand on garde la séparation entre ce qui est théorique, et ce qui ne l’est plus entièrement ;)



Ah, petit tip, quand tu cliques sur le nom d’un auteur de commentaire, tu peux le filtrer o/



+1



(et en plus, une remarque de haut vol à quasiment 1h du matin: <img data-src=" />)








Bejarid a écrit :



Ce que je veux dire, c’est que ce n’est qu’une théorie (enfin des comme tu le précises bien). Pour moi, un boss final, c’est pas une théorie, c’est un truc tangible (comme la mécanique quantique, qui n’est plus une théorie depuis quelques décennies aux grands regrets d’un paquet de physiciens !). C’est juste un détail, mais j’aime quand on garde la séparation entre ce qui est théorique, et ce qui ne l’est plus entièrement ;)





Ce que tu voulais dire c’est que la théorie des cordes n’a pas encore donné autant de résultats concrets que la relativité, par exemple (qu’on appelle toujours théorie). Il n’y a pas de séparation si nette entre pur théorie et théorie vérifiée par l’expérience, ce qui a du sens car le but d’une nouvelle théorie est de mieux décrire la réalité.









Bejarid a écrit :



Ah, petit tip, quand tu cliques sur le nom d’un auteur de commentaire, tu peux le filtrer o/





Il paraît, mais de temps en temps je pense qu’on doit répondre à ce genre d’individu.









OlivierJ a écrit :



Ce que tu voulais dire c’est que la théorie des cordes n’a pas encore donné autant de résultats concrets que la relativité





J’ai peut-être loupé quelque chose, la théorie des cordes a donné un résultat confirmé par observation ? Je suis pas au courant.









Bejarid a écrit :



J’ai peut-être loupé quelque chose, la théorie des cordes a donné un résultat confirmé par observation ? Je suis pas au courant.





Ça figure dans le lien wikipedia que j’ai indiqué, par exemple :

« La théorie des cordes a obtenu des premiers résultats théoriques partiels. Dans le cadre de la thermodynamique des trous noirs, elle permet de reproduire la formule de Bekenstein et Hawking pour l’entropie des trous noirs. Elle possède également une richesse mathématique notable&nbsp;: en particulier, elle a permis de conceptualiser la symétrie miroir en géométrie. »



Et si tu regardes plus en détail, ce n’est pas complètement théorique et éthéré, mais comme ça concerne des particules subatomiques, c’est pas aussi concret que la relativité pour par exemple la courbure de la lumière ou le l’accélération du temps des horloges en orbite.



On est d’accord, elle a permit à certains d’avancé dans des prédictions (c’est ça un résultat théorique, c’est une prédiction), mais rien n’a jamais été observé. Ni sur le comportement des trous noirs (difficile de les observer précisément en même temps), ni sur la physique des particules (même si ça pourrait changer très prochainement, le CERN ayant pas mal de travaux en finalisation).



Pour l’instant, il n’y a aucun résultat confirmé. Ca ne remet pas en doute son sérieux, mais pour l’instant, ce n’est qu’un outil mathématique utilisé par des théoriciens :)